Bienvenue en enfer

La grande rue marchande d'Hirado, grande artère de la ville, était remplis de monde. C'était une très bonne journée, chaude et calme et la plupart des gens était des touristes étrangers, outillés de leur appareil photo dernier cri. D'autres flânais de-ci de-là dans les magasins de vêtements à la mode et de souvenirs. Certains gourmands profitaient d'une glace à l'ombre. Cette avenue était un coin tactique pour chaque magasin qui voulait se faire du bénéfice.

Une large route séparait les deux cotés du trottoir, où les automobiles du centre urbain passait régulièrement. Un gendarme faisait la circulation à un carrefour, qu'on aurais pu dire "dangereux" et des enfants traversés inconsciemment, sans regarder ni à gauche ni à droite, mais les voiture ne roulaient pas vite et s’arrêtèrent à temps, non sans donner un coup de klaxon de colère.

Bref, c'était une journée comme toute les autres, avec son lot de bruit.

Cependant tout ne pouvait pas être aussi beau si longtemps que ça. Un type au teint grisâtre, qui titubait, traversa tout à coup la route et se fit culbuté par une moto qui roulait à vive allure, ce qui ne manqua pas de faire tomber le motard de sa bécane directement sur le trottoir dans un superbe saut majestueux non contrôlé. Heureusement le motard était bien équipé coté sécurité, il s'en sortis avec quelques égratignures et le poignée de foulé. En revanche pour l'autre type, cela aurait due être plus grave, mais il se releva comme-ci rien ne s'était passé, avec une fracture ouverte au bras droit, le nez de casser et plein de sang dégoulinant de son visage, enfin de se qu'on pouvait voir de l'extérieur. Il commença à mordre les passants qui essayaient de l'aider avec une rare violence, déchiquetant les artères de ses victimes. Aussitôt ses victimes devinrent comme lui et commencèrent à dévorer les autres personnes. Les gens essayèrent de s'enfuir dans tout les sens, piétinant ceux qui tombé devant eux par maladresse. L'heure du chaos avait sonné.

Vous étiez loin de la scène mais assez proche pour deviner ce qui se tramait. Vous avez encore une chance de vous enfuir, à moins que votre curiosité en pense autrement.

La journée avait plutôt bien commencé. Une clope au réveil, une au petit déj', une à midi, et il y en aurait eu ce soir aussi si Yui n'avait pas oublié de faire les courses ! Fait chier. La jeune femme venait de faire tourner le lave vaisselle, qu'il faudrait malheureusement vider en rentrant, elle attrapait ses clés, son portable, et allait mettre ses chaussures avant de sortir. Elle portait un jean slim gris foncé et avait mit par dessus son soutien gorge seulement un gros gilet noir aux manches rayées noires et grises. Ben elle sortait 10 minutes à peine.. Elle allait pas se faire chier. Elle prit quand même la peine de mettre sa paire de talons, complexe oblige. La voilà donc sortit et elle marchait d'un pas régulier, ne voulant pas aller trop vite mais ne voulant pas trainer non plus. Un bâillement s'échappa de ses lèvres alors qu'elle arrivait enfin dans la rue marchande et elle ne prit pas le temps de poser les yeux sur les magasins de vêtements. Elle était fatiguée, elle voulait rentrer.

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Aller bouges, putain...

- Oh mademoiselle ça va hein, restez polie !

Mais ça fait une heure que t'es devant l'étalage, la, à pas savoir ce que tu veux, tu vois pas que tu fais chier tout le monde, vieille peau ?

Qui a dit que Yui était polie ? La petite vieille qui faisait chier son monde regarda la caissière en souriant.

- Ah ces jeunes... Plus aucune patience !

La caissière avait envie de confirmer les dires de Yui, mais professionnalisme oblige, elle se contenta de sourire faussement à la vieille sans dire un mot de plus. Yui soupira longuement et baissa les yeux alors qu'elle sentait quelque chose se frotter à sa jambe. Un... Chien ? Ca ? Une saucisse sur pattes ? Les yeux bleus de l'adolescente poursuivirent la course du collier et un sourire malsain se dessina sur ses lèvres en voyant que la laisse s'arrêtait tout juste sur le chariot de la vieille. Yui attendit quelques secondes que la vieille reprenne sa discussion sur les fromages, et blablabla, puis elle se baissa et retira doucement le collier au chien. Celui-ci fila droit vers le rayon charcuterie en aboyant. La suite fut assez comique... La vieille se retourna en l'entendant et ouvrit de grands yeux, se mettant à courir après son chien en tirant son chariot derrière elle.

- Reviens mon bébé ! Mon amour ! Reviens voir maman, elle arrête de parler, c'est promis !

Sénile... Lâcha Yui dans un sourire mauvais en coin avant de reporter son attention sur la caissière. Elle la connaissait, c'était une vieille amie de lycée. Elle faisait ça pour aider ses parents à pays une école d'esthétique ou quelque chose du genre, si Yui avait bien compris. Enfin bref. C'était pas ses oignons. Elle lui avait proposé de l'aide mais celle-ci avait refusé alors bon. Elle se contenta de sourire légèrement.

La même chose que d'habitude s'il te plait.

Elle sortie son argent et attrapa le sac que lui tendait son amie en échange de quelque pièces de monnaie. Elle la salua de la main et commença à partir avec son sac de nourriture – quelques légumes frais qu'elle adorait – quand un boucan pas possible attira son attention. Elle s'arrêta lentement et eut une petite grimace de dégout en voyant le motard faire une pirouette cacahuète retournée suivit d'un salto avant d'une précision assez ironique vue la situation. Mais son regard se percha vite sur l'homme qu'il avait renversé. Ses sourcils se froncèrent quand la victime se releva l'air de rien. Et en plus il mordait... Non bouffait les passants ! Et les voilà qui s'y mettaient aussi ! Oulalah ! Ça tourne au cauchemar cette histoire ! Yui ouvrit de grands yeux étonnés alors que dans sa tête, tout ce qu'elle connaissait des films d'horreur ou des jeux de vidéos lui hurlait : ZOMBIE. Non non, c'est pas possible. C'est pas possible c'est que dans les films ça ! Et puis il y aurait eu des informations quant aux autres villes ? A moins qu'Hirado soit la seule infectée ? Non non non ! Stop. Pas bien de fantasmer. Ça devait être... Un film ? Aller faut pas se leurrer... Des gens qui en bouffaient des autres, comme ça, éclaboussant même les passants qui ne semblaient pas « du film » c'était pas possible. Mais autant en avoir le cœur net non ? Yui s'approcha doucement, restant à une distance calculée de façon à ce qu'elle n'en perdre pas un seul de vue. Ça serait con qu'elle se fasse bouffer par derrière non ? Bâtards de zombies.

Plusieurs heures de voyages, une journée entière de repos et un repas de roi n’auront pas suffit à appaiser la fatigue de Sakyo. Avant d’arriver chez sa Grand mère, il s’était entraîné au maniement de son épée toute la nuit. Ses muscles étant chauds. Ils les sentaient voulant ardemment se défouler sur quelque chose et malheureusement la seule chose qu’il allait faire aujourd’hui, c’était faire des courses. Pour ne pas avoir l’air d’un malade mental aux yeux des gens, il prit l’initiative de laisser son épée chez sa grand mère.. A moins qu’un sumotori ne débarque chez sa grand mère.. Il n’y aura que peu de cambrioleurs capable de la prendre et de fuir avant que la police ne les chope... Enfin bon. En route vers le magasin le plus proche il flannait à droite à gauche, observant les citadins qui semblaient vivre une vie tout à fait normale. Il venait d’arriver dans les rues commerciales lorsqu’une vieille poursuivant son chien et en hurlant comme une timbrée attirait son attention. Le chien arrivant à sa hauteur. Il le retena en plaçant simplement son pied sur la laisse du chien. La vieille dame accourant essouflée, elle lui dit d’une voix haletante :

«Merci beaucoup jeune homme ! Merci !»

Sakyo ne disait rien la laissant reprendre son chien tranquilement. Il partit faire ses achats dans l’épicerie du coin. Cependant, il fit tomber maladroitement un bocal d’une nourriture Européenne..Les cornichons que les Européens nommaient ça. Le vendeur accourut pour commencer à nettoyer mais Sakyo prit le balais des mains du vendeur et fit le travail à sa place sous les excuses de l’employé. Dans un long soupir exaspéré, il répondit à l’employé :

«J’ai cassé, ramasser et rembourser sont deux choses que je peux faire pour me faire pardonner compris?»

Une fois cette tâche ennuyeuse accomplie, Sakyo conservait le balai en main et regardait à travers la vitrine.. Un type boiteux, pâle, la bouche ouverte et bavante rentrait dans la boutique.. On aurait dit un de ces zombi de films d’horreur. Mais très bien fait celui là il fallait le reconnaître. La tête paniquée du vendeur lorsque la créature s’apprêtait à le bouffer fit réagir Sakyo de manière instantanée et d’un coup de balai violent, il repoussa le cannibale à travers la vitrine. Derrière cette vitrine le chaos était arrivé. Une sorte d’apocalypse avant l’heure. Des gens hurlaient , se faisaient dévorés avant de dévorer à leurs tour leurs prochains. Sa seule arme était un balai. Un balai face à des dizaines de zombis..

C’était voué à l’echec. Comment allait-il gérer cette situation..? Fuyant pour éviter tout combat laissant le pauvre vendeur à sa place, c'est à dire mort étalé bouffé par un cadavre ambulant, il cherchait dans les magasins aux alentours des survivants. Avant de repartir chez sa grand mère. Sa grand mère allait mourir de toutes façons, mais il ne voulait pas qu'elle meurt infectée ! Un enfer.; Tout se passait comme dans un film ou un jeux vidéo. Son regard s'arrêta sur une boutique ou une très jolie blonde semblant être tout à fait normale se tenait à la vitre.. Fonçant vers le magasin pour bien montrer qu'il n'était pas un de ces tas de chair décomposée il se posta devant la vitrine et tenant fermement son balais, il entreprit de tous les repousser pour la protéger..entre deux attaques repoussantes il dit à voix haute:

"Ce n'est pas le moment de contempler le massacre ! Fuyez avec moi ou sans moi qu'importe mais allez vous en !"

Pendant que le jeune Madara fonçant et hurlant son conseil vers la jeune et jolie Mizuke Yui (que n'importe quel garçon aurait pu tomber amoureux au premier coups d’œil), la marchande qui avait servis cette dernière avait était, elle aussi, alertée par ce bruit effroyable. Piquée par la même curiosité que son ancienne camarade, elle voulait la suivre mais elle ne pouvait quitter son poste. Tiraillée pas les deux bouts, elle choisit en fin de compte de laisser son poste et suivre Mizuke car, après tout, elle en avait marre de ce travail ingrat.

La rue fut remplit, rapidement, par des gens affolés qui essayaient de s'enfuir dans tout les sens, écrasant les gens sur leur passage. Les véhicules se percutées, certaines fuyait (sûrement leur réservoir), d'autres explosées due aux chocs violents. L'air était saturée de chaleur, de fumée... et de sang.

Les jeunes gens se rencontrèrent à peu près au milieux de la rue, à quelques dizaines de mètres de la catastrophe. Resté ici où s'approcher trop près du lieux du drame était risqué. Ils pouvaient faire demi-tour et remonter la rue, comme tout les autres, au risque de courir auprès de quelqu'un de contaminé. Ils pouvaient très bien, aussi, rentrer dans l'un de ces commerces voisins. Le plus proche étant une pharmacie où les occupants n'étaient toujours pas au courant de ce qu'il se tramait, probablement parce que les vitres était insonorisées. Le deuxième commerce proche était une librairie mais elle était fermé, sûrement une fermeture saisonnière, il faudrait enfoncer la porte pour pouvoir rentrer, défonçage plutôt facile car elle était en bois simple. Le derniers commerces proches n'était que des magasins de vêtements, aux portes automatiques, déjà vide et qui été au nombre de trois. Le reste des bâtiments n'était que des appartements fermés par des portes de sécurité en bois lourd qui aurait pu élimer plusieurs épaules avant de lâcher.

Il y avait bien cette petite ruelle déserte de l'autre coté de la rue, que toutes les personnes affolées n'avait pas vues. Mais qui pourrais faire confiance à une petite ruelle si sombre et si étroite en de tels circonstances?

Spoiler:

Comment le calme pouvait passer à brouhaha en aussi peu de secondes? Comment les gens pouvaient passer de normaux à pourris en si peu de minutes ? Le virus se transmettait à une vitesse folle, une simple morsure et les gens devenaient complétement dingues. Des zombies. Comme dans les jeux vidéos et les films. Yui adorait Résident Evil, mais pas au point de vouloir tester la version réelle... Mais bon maintenant c'était trop tard. Alors commençons le jeu. En sachant qu'on a qu'une et une seule vie pour aller jusqu'à la fin, sans avoir droit à la moindre erreur. La jeune femme avait vue son amie la suivre et elle n'avait rien dit. Quitte à se faire bouffer, autant qu'il y ait quelqu'un qui y passe avant vous, non ? Ouais je sais, c'est méchant. Vint ensuite un jeune homme qui arriva en courant. Non mais d'où il sortait celui-la... ? Genre le grand héros de l'humanité... Les gens sont bizarres quand même parfois. Enfin soit. Ça fera une personne de plus à choisir pour les zombies avant de sauter sur Yui. La jeune femme acquiesça d'un signe de tête et chopa la main de la caissière pour la tirer vue que celle-ci ne semblait pas vouloir décrocher son regard du carnage. Yui suivit donc le jeune homme avant de s'arrêter net.

Attends ! On peut pas courir bêtement comme ça et se fatiguer pour rien.

La jeune femme promena son regard autour d'elle pour essayer de détecter quelque chose qui pourrait les sauver. La pharmacie... Elle n'avait pas que ça à faire que d'aller sauver des boulets. Non sérieux... Elle irait bien mais ça prendrait trop de temps, trop de risques. Et ça ne servirait à rien... Quoi d'autre ? La rue ou tout le monde courrait... Hé ! Elle avait une tête de mouton ? Next. Les bâtiments aux portes de sécurité lourdes... Ouais ça, ça pouvait être bien le temps qu'ils s'arrangent sur leur destination. Yui regarda le jeune homme, qui n'avait pas le choix. Enfin si... Mais ça serait sympa qu'il suive le mouvement quoi. Sauf qu'un détail important n'avait pas échappé à Yui. Les zombies allaient surtout ou les gens criaient le plus fort. Les autres... C'est comme si ils ne les voyaient pas. Ça pouvait se révéler être un facteur important dans leur fuite. La jeune femme approcha de l'inconnu avec la caissière.

Faut trouver quelque chose pour ouvrir les portes sécurisées des bâtiments. Mais sans un bruit... A la limite, à deux vous pourriez essayer de les défoncer. Mais il faut pouvoir la refermer après. On trouvera bien quelque chose à l'intérieur pour bloquer. En attendant... Défoncez les portes à mon signal. Je reviens...

La jeune femme laissa la caissière la, qui regarda le jeune homme avec curiosité. Yui espérait sincèrement qu'ils feraient ce qu'elle avait dit. C'était la seule idée qu'elle avait pour le moment... Il aurait bien resté la petite ruelle que personne n'avait vue, mais c'est bon quoi... Les rues sombres ou on voit rien et ou tout peut vous sauter dessus, très peu pour elle. Elle est pas suicidaire. La voilà donc qui courrait et arrivait prêt des boutiques. Elle s'arrêta devant et réfléchi quelques secondes avant de contourner les magasins. L'une d'elle avait une porte de secours qui menait à l'arrière. Parfait. La jeune femme refit le tour et attrapa le premier bâton qui lui tomba sous la main, donc en l'occurrence la petite branche d'un arbre qui était tout prêt. Elle posa son regard sur le jeune homme et leva la main, le signal. Puis elle envoya un grand coup dans la vitrine de la boutique, déclenchant l'alarme. Elle fit pareil en quelques secondes sur les autres et alors que les alarmes sonnaient, elle espérait que les zombies se rappliquent à cause du bruit. En attendant elle entra dans un magasin et passa la porte de derrière pour être sûre de ne pas tomber sur un cadavre ambulant. Elle devait retourner la haut maintenant... En espérant qu'ils aient réussi à ouvrir les portes.

Sakyo se posait malgré tout quelques questions.. Oui il jouait au super héros mais après? Il tentait de sauver le maximum de gens possible, non pas pour protéger l’humanité qui était condamnée à la déchéance dans tout les cas, mais pour pouvoir décider de lui même qui mériterait de mourir ou pas. Ces machins décharnés allaient l’aider dans son objectifs sans même n’en avoir ne serait-ce que la conscience. Sakyo se voyait déjà sur un trône, dans ce qui ressemblerait à une ville fortifiée. Avec des murs gigantesques et épais. Le roi d’un bastion, le Bastion du japon. Mais là il n’en était vraiment pas à ça, et ce n’était pas un vulgaire manche à balai qui allait l’aider à sa conquête du pouvoir. Pour l’instant, Sakyo était descendu de son petit nuage et il était de nouveau entrain de combattre des zombis, pour sa propre survie.

La jolie blonde avait raison sur un point: Se battre contre tout ces monstres bien que réalisable, n’était qu’un vulgaire gâchis d’énergie.. Sakyo remarquait quelque chose, il y avait très peu de créatures qui les attaquaient, sans doutes parce qu’ils sont aveugles. Ils ne les voient pas... Ils les sentent, les entendent.. Et ça pouvait être utile à leurs évasions et à titre de conseil à donner aux futures générations. Sans réellement donner son avis, la jolie blonde expliqua ce qu’il leurs restait à faire, et c’était bien évidemment Sakyo qui allait mâcher tout le travail. Mais ce n’était pas grave. D’un signe de tête, il se plaça en position d’attaque protègeant la caissière et fonça défoncer une porte d’un immeuble proche, ça allait être dur, mais le nombre d’appartements aiderait le trio à se cacher assez facilement.

«Okay, c’est parti....»

D’un bond il sauta sur un premier zombi qui d’un coup violent vertical en eut la nuque brisée faisant tournoyer son arme de fortune il repoussa le zombi blessé ou mort assez loin vers un autre groupe de quatre zombi pour les faires tomber et fit signe à la caissière de rester vraiment près de lui. Avoir à la sauver tout le temps l’embèterait sincèrement. Arrivé à la porte de l’immeuble, il donna un violent coup dessus avec son épaule manquant de se la briser. Comment allait-il l’ouvrir...?

Il regardait à droite à gauche... Et il trouva: Par chance, il y avait une longue barre de fer semblant être assez résistante.. Il tenta d’aplatir le bout de la barre, chose qu’il parvint à faire sans réel soucis puis il plaça la barre de fer sous la porte et souleva celle ci hors de ses gonds d’un geste puissant et brusque vers le bas. La porte ne put tomber de manière bruyante car Sakyo la rattrapa non sans mal et sans forcer comme un dingo. Posant doucement la porte sur le sol de façon à faire le moins de bruit possible, il fit signe à la caissière de rentrer dans l'immeuble, ainsi qu’à la superbe blonde.. Espérons qu’elle le voit. Elle venait de faire sonner des alarmes..; Ca voulait aussi dire : plus de zombies vers elle. Ni une ni deux, Sakyo se dirigea vers elle, pour l’aider à s’en sortir, poutrant quelques zombies à droite à gauche avec des coups de balai mortels, même pour des êtres censés déjà être mort...

Les alarmes des magasin de vêtement était assez bruyant pour déstabiliser les zombies et à alerter les quidams qui se trouvaient encore dans la pharmacie. Ces derniers, quant ils virent ce qui se tramait, sortirent précipitamment du bâtiment et coururent à toute jambe vers où ils pouvaient et d'autres allaient à leur voiture tout en essayant de sortir leur clés. Les zombies déambulées d'un coté puis d'un autre, pouvant sautées d'une minute à l'autre sur une personne qui les frôlait. Rester dans la rue devenait de plus en plus dangereux.

Les survivants les plus lucide de cette scène portait maintenant leur regard sur l'immeuble dont la porte était retirée. Ils voulaient se réfugier dans ce bâtiment-ci, pensent être en sécurité. Il prirent alors le chemin de leur but.

Si vous rentrez à votre tour dans l'immeuble qui comporte 4 étages, vous remarquerez le silence, si on excluait l'agitation extérieur. Au rez-de-chaussé, il n'y avait qu'une seule porte sur la droite, sur la gauche se trouvait des boites au lettre. Il y avait aussi un escalier descendant vers les caves des particuliers. Par contre, il n'y avait aucun ascenseur, il faudra donc se ménager pour ne pas s'épuiser trop vite.

» Bienvenue dans mon cirque.