Fuite désespérée

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Eugénie s'écroula au sol, ayant glissé sur le liquide alcoolisé le recouvrant. Elle s'écorcha les mains sur les bouts de verre mais, fort heureusement, ce n'était rien de grave. Son genoux droit saignait aussi, mais à peine. En revanche sa robe jaune allait être tâchée, et les tâches de champagne, contrairement à ce que beaucoup disent, sont à prendre au sérieux. En effet, il ne faut surtout pas utiliser de savon pour les enlever, le mieux étant de les frotter à l'eau tiède. Chacun tourna la tête pour comprendre ce qu'il se passait. Celui qui les menaçait se reconcentra bien vite sur le mécanicien, celui-ci se risqua, malgré la menace de l'arme, à s'enquérir de l'état de la jeune femme.

"Hé ! Tout va bien ?"

L'homme en costume, menaçant les autres survivants de son arme de poing, ignora totalement les provocations et les remarques de la lycéenne. Il s'adressa encore une fois au mécanicien de la concession.

"- Donnez-moi vos clefs tout de suite ou je viens les chercher.
- Doucement gars, c'est pas le moment de s'entre-tuer tu crois pas ? Écoute la petite, c'est le bordel dehors..."

Tout en parlant, il posa délicatement son trousseau de clef au sol. Ce trousseau comprenait diverses clefs, probablement celles de son domicile où de diverses serrures de la concession, mais également celles du véhicule personnel de l'homme.

Tandis que l'homme au pistolet s'apprêtait à ouvrir une nouvelle fois la bouche, un bruit caractéristique de verre brisé remonta des escaliers, brisant le silence fragile et tendu qui s'était installé.

*Spling*, fit les bouts de verre quand les mains d'Eugénie les heurtèrent lourdement sans pour autant laisser des entailles profondes. Eugénie eue beaucoup de chance, elle n'avait que quelques blessures légère et pas mal de tâches sur sa jolie robe. Elle allait sans doute avoir des bleues, mais elle ne le saurait que plus tard.

Elle se releva doucement, en se frottant partout pour retirer les bouts de verres collé et souffla un coups, elle aurait pu avoir bien pire. Elle regarda le type au revolver, toujours impassible, comme si rien ne s'était passé. L'autre type s'enquerra de sa santé tout en posant un trousseau de clé par terre. Qu'allait-il se passait ensuite quand le type au revolver prendra les clés ? Il les laisserait en plan, voire il est enfermerait ici ? Tout cela était bien probable, ce type était devenue fou, ça se voyait bien.

L'autre jeune fille pris la parole. Elle informa que les monstres était entré et se multipliait, ils ne tarderont pas à venir ici. Eugénie fit alors face au type armé, s’agenouillât et parla lui parla :

Je vous en supplie, ne nous tué pas, ne nous abandonné, s'il vous plaît.

Quelques larmes commençait à tomber de ses yeux. Les événement récents l'avait profondément marquées.

L'homme en costume laissa échapper un juron en entendant la lycéenne annoncer que les créatures étaient rentrées. Sans prêter aucune attention à la jeune femme qui s'était mise à genoux et qui le suppliait de ne pas la tuer ou l'abandonner aux créatures horribles qui devaient être en train d'investir le rez de chaussée. Sans perdre de temps, l'homme au pistolet s'élança vers le mécanicien, arme en avant et le frappa d'un violent coup de pied en plein ventre. Pendant que le pauvre homme reprenait son souffle et se levait difficilement, le businessman ramassa les clefs. Il n'eut pas le temps de se retourner qu'une queue de billard se brisa sur son crâne. Ne lâchant pour autant ni son arme ni les clefs, l'homme tomba à genoux au sol et tenta de se retourner, pointant son agresseur, qui se trouvait être la lycéenne, de son arme à feu. Il pressa la gâchette, mais son tir fut dévié par l'employé de la concession qui s'était jeté sur lui. La balle siffla au dessus de l'épaule de la jeune Alice, à la hauteur de son oreille, la rendant à moitié sourde pour le moment, le tympan indisposé par un bruit si aigu et insupportable.
Pendant ce temps les deux hommes luttaient au sol et la force supérieure du mécanicien lui permis d'assommer l'homme en costume. S'empressant de récupérer l'arme à feu et les clefs, l'employé de la concession se laissa tomber au sol quelques secondes pour récupérer, avant de se relever en grommelant.

"C'est pas le moment de rêvasser, allez, on s'active !"

Invitant les deux femmes à le suivre d'un geste ample de la main, il s'engouffra dans les escaliers.


"On va récupérer ma bagnole et se tirer d'ici, ça vous va ?"

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Eugénie, en train se lamenter, fut surprise par la rapidité des événement. Le type armé se jeta sur le mécanicien en lui lançant un coup de pied au niveau du ventre, ce qui fit plier en deux le mécanicien, et se fit attaqué par la lycéenne par derrière, armée de sa queue de billard. Cependant le type armé ne fut pas assommé pour autant et pointé son arme sur la lycéenne. Eugénie, l'ayant aperçue, essaya de la prévenir mais aucun son ne sortit de sa gorge. Heureusement, le mécanicien revenue à la charge au bon moment et la balle rata de peu la lycéenne. Tout ceci s'était passé en une poignée de seconde, mais cela paru des heures pour Eugénie.

Quand le mécanicien eu fini avec le type qui était armé, il repris les clés et demanda au deux filles si ça leur allaient qu'il prenne sa voiture pour s'enfuir d'ici. Eugénie, toujours à genoux, lui répondis :

Je n'y vois aucun inconvénient pour ma part.

Elle se releva et essaya d'essuyer sa robe, même si elle était bien taché à cause du champagne.

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Les trois personnes s'élancèrent dans les escaliers et arrivèrent rapidement au rez-de-chaussée. La Show-room commençait à être envahie de zombie, ceux-ci progressaient depuis la porte vitrée qu'ils avaient défoncé et avançaient, lentement, vers les escaliers. Ils semblaient se diriger au bruit, comme la lycéenne leur avait dit plus tôt. Lâchant un juron bien senti et horriblement vulgaire, le mécanicien pointa son arme vers une des créature et leur cria dessus.


"N'avancez-plus ou je tire !"


Devant l'absence totale de réaction des créatures, il couru en direction d'un large volet métallique au fond de la salle, c'était probablement là qu'étaient garés les véhicules des employés et ceux de réserve. Cependant, le temps que le mécanicien retrouve la bonne clé parmi les nombreuses de son trousseau et que le volet s'ouvre suffisamment pour qu'ils puissent passer, il allait falloir retenir certaines des créatures qui étaient dangereusement proches. La lycéenne était déjà armée, l'employé de la concession confia donc le pistolet à la jeune femme qui les accompagnait.


"Tenez ces saloperies à distance le temps que j'ouvre ça !"

L'employé du garage lança le pistolet à Eugénie en lui ordonnant de tenir les créature le plus loin possible. Le soucis, c'est quelle ne savait pas tiré avec un pistolet, d'ailleurs c'était la première fois qu'elle en tenait un en main et sa lourdeur faisait qu'elle avait du mal à porter l'arme correctement, diminuant considérablement la précision.

Elle essaya tout de même de se mettre en position,en prenant l'arme à deux mains, tout en rappelant à l'homme que son expérience en tir était extrêmement faible. Elle tira plusieurs fois, en ratant presque tout ces tirs, les balles fusant de tout part. Plus elle tirait, plus les créatures approchaient, augmentant de plus en plus la précision, mais les balles diminué aussi dans le chargeur. Elle espérait que l'homme finisse au plus tôt ce qu'il devait faire.

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Aucun zombie ne s'écroula sous les tirs de la jeune femme, bien que quelques balles aient touché leur cible. Un grincement métallique se fit entendre et le rideau se leva lentement.

"Il aurait bien b'soin d'un coup d'huile le bestiau..."

Dès qu'il fut assez relevé le petit groupe se glissa sous le rideau de fer. Le mécanicien confia les clefs de sa voiture à la jeune femme.

"Je reste là, allez chercher mon 4x4 et revenez ici avec. Vous le reconnaîtrez facilement c'est le plus gros "

Derrière le rideau un long couloir assez large pour une voiture descendait en tournant. Il arrivait dans un parking souterrain sur un niveau servant de réserve à la concession. Une cinquantaine de voitures étaient satonnées là de différents modèles et de différentes couleurs. Le véhicule en question n'était en effet pas difficile à trouver si l'on oubliait qu'il allait falloir une minute entière à l'employé de la concession pour mettre en marche l'éclairage, jusque là la jeune femme et la lycéenne allaient devoir avancer dans le noir complet.

Avancer et trouver un 4x4 dans ce noir complet, avec les créatures qui rôdent dans le coin, c'était beaucoup trop dangereux. Il suffisait que quelqu'un "shoot" par inadvertance dans un objet qui trainé au sol pour produire assez de bruit pour rameuter tout les quidams du coin et être ainsi encerclé pour de bon. Eugénie, les clés en main, avançait prudemment dans le souterrains silencieux. Elle était anxieuse, regardait autour d'elle. À chaque fois qu'un petit bruit fit son apparition, petit bruit surement produit par quelques souris qui avait élu domicile dans ce garage, elle s'arrêtait, tout les sens en alerte, pendant quelques secondes.

L'évolution, dans le souterrain était lent (voire très lent). Eugénie espérait que l'employé trouve vite la commande de la lumière, car même si elle arrivait près du 4x4, elle serait capable de le manquer, tout en arrivant au fond du garage, la peur au ventre. Tout à coup, la lumière fit son apparition, éclairant enfin ce souterrains sombre et lugubre. Il n'y avait pas âmes qui vivent, ce qui rassura Eugénie une bonne fois pour toute.

Elle avança un peu plus rapidement et trouva enfin le véhicule en question et dis, avec un sentiment d'auto-satisfaction :

"- C'est bon, je l'ai trouvée"

Quand la jeune femme revint à l'entrée du garage souterrain elle ne vit rien d'autre qu'une douzaine de créatures répugnantes massées devant l'entrée. Aucune trace du mécanicien ni de la lycéenne. Fort heureusement pour elle on ne lui avait pas conseillé de prendre ce véhicule par hasard. Capable de se mouvoir sans problèmes dans un désert de roche, ce tout-terrain était pourvu d'un pare-buffle à l'avant qui pourrait sans nulle doute aisément se recycler en pare-zombies. Grâce à lui elle pourrait probablement parvenir à se frayer un chemin à travers les rangs des créatures et défoncer ce qu'il restait de la porte vitrée de la concession pour rejoindre la rue.
Mais partir maintenant revenait à abandonner ces deux camarades car ce n'était pas parce qu'ils n'étaient pas là maintenant qu'ils étaient nécessairement disparus. D'un autre côté ils auraient beaucoup de mal à parvenir à pied jusqu'au véhicule dont le bruit du moteur attirait déjà vers lui les créatures des environs. Rester présentait des risques évidents mais partir était relativement peu moral... si tant est que la morale ait encore sa place dans un monde en déclin soumis à un tel fléau. Il fallait donc que la jeune Eugénie Sorel fasse un choix lourd de conséquences.

Après la découverte du véhicule, Eugénie revint sur ses pas pour informer les deux autres personne, mais ce qu'elle vit à l'entré du garage la glaça d’effroi. Il n'y avait plus personne, si on ne compté pas l'attroupement de créature en train de déambuler. Ne connaissant pas d'autres sorties, elle était en quelque sorte pris au piège.

Il faudrait qu'elle conduise le véhicule et qu'elle rentre dans le tas, vu la grosseur de l'engin, cela ne sera pas compliqué. Mais ensuite? Pourrait-elle retrouver ses amis d'infortune? Si ce n'est pas le cas, elle sera obligé de les abandonner mais avait-elle vraiment le choix. Elle pourrait en effet les rechercher maintenant, mais plus le temps passait, plus les zombies s'approcher dangereusement. Pour sa survie, elle ne pouvait pas perdre autant de temps, si ce n'était que pour les rechercher en vain. Elle due prendre une lourde décision à contrecœur : elle allait démarrer le 4X4, s'enfuir d'ici et les abandonner.

Avant de sortir du garage, il klaxonnera à trois reprises pour essayer de les alerter et dira :

- Pourvu qu'ils entendent.

Les trois coups de klaxon raisonnèrent dans la concession, désorientant quelques instants certains zombis à cause de l'écho. Cependant ils ne furent pas déboussolés bien longtemps et reprirent leur inéluctable avancée vers le véhicule. Tandis que les cadavres ambulants se rapprochaient dangereusement il n'y eut toujours aucune trace des deux autres survivants qui semblaient avoir définitivement disparu de la surface terrestre.

Bien que disposant d'un moteur puissant, le véhicule tout-terrain devait tout de même avoir un peu d'élan pour pouvoir traverser sans problèmes une Hordes de zombis. En prenant ce facteur en considération il devenait bien trop dangereux d'attendre plus longtemps et la fuite restait la seule solution de ne pas rejoindre les deux disparus dans l'au-delà. Même s'il pouvait sembler cruel de les abandonner à leur triste sort il semblait difficile de croire qu'ils aient pu quitter la concession vivants à pied.

Une fois dehors, les rues étant parsemées d'accidents et de voitures abandonnées il était difficile de progresser efficacement, mais la carrure du véhicule permettait généralement d'écraser les obstacles ou de les repousser quand il s'avérait impossible de les contourner. Au final, ce véhicule donnait une certaine impression de sécurité, toute relative, dans ce monte tourmenté et régit par le chaos.

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