Un cauchemard éveillé

Jour 0 : 10h12
Tandis que la récréation aurait du battre son plein, dans la cour du lycée toute proche, il n'en était rien. En moins de dix minutes les créatures cadavériques s'étaient rendues maîtresses des lieux et il planait dans l'établissement un silence de mort.
Dans la rue du lycée, tandis qu'une dizaine d'élèves, souhaitant rentrer en cours, se trouvait face à des créatures geignant et déambulant de manière très étrange, l'un des jeunes s'approcha timidement d'un autre en lui demandant si tout allait bien. Pour seule réponse il reçut une morsure brutale dans le cou et il hurla tant qu'il pouvait. Ce cri eut pour effet d'attirer l'attention de toutes les créatures proches. Les quelques lycéens, paniqués, se dispersèrent et s'enfuirent dans des directions diverses. Malheureusement pour eux, l'agitation avait également attiré l'attention des créatures des rues adjacentes et la plupart des jeunes ne purent faire plus de quelques centaines de mètres.
Une grande rue, l'une des principales artères de la ville. En temps normal elle aurait due être animée du passage des piétons et du va et vient des voitures. Mais pas aujourd'hui. Un carambolage monumental bloquait totalement le passage un carrefour plus loin ne laissant pour seule alternative à la rue du lycée et à ces créatures cauchemardesques qu'une seule voie possible. Tout les magasins, ou presque sont fermés. Seul une sandwicherie au store à demi baissé et un coiffeur un peu plus loin semblent être des refuges accueillant. Mis à part ces deux boutiques il est toujours possible de tenter désespérément de sonner aux interphones, ou la solution la plus simple : courir loin d'ici, le plus loin possible.

Jour 0 : 9H42
Je venais a peine de me réveiller pour aller en cours ,comme tout les matins ,j'étais en retard mais cela ne changerais pas beaucoup a toute les autre fois .Moi qui ne veux pas me faire remarquer je trouve toujours un moyen pour le faire ,un maléfice ?Je me préparais sans trop me presser ,j'avais tout le temps qu'il me fallait devant moi ,mes parents n'étaient pas la pour me surveiller de toute façon ,ma mère étant parti pour un rendez-vous avec ses amies ,et mon père ,lui ,était en voyage d'affaire a New-York .Je ne pris pas de déjeuner ,je n'avais pas spécialement faim ce matin ,j'ouvris la porte pour sortir au grand air puis une fois dehors me retournais pour fermer celle-ci a clefs ,mettant mon trousseau dans ma poche .Je marchais dans les rues d'habitude si animé ,mais la ,pas un chien ,a vrai dire je n'étais pas dérangé par cela ,après tout si les gens ne veulent pas sortir de chez eux c'est leur problème et non le mien ...Je pris les écouteurs de mon MP3 qui était dans ma poche pour accrocher ceux-ci à mes oreilles ,la musique n'était pas mal ,après tout si elle n'était pas bien je ne pense pas que je l'écouterais .J'arrivais enfin au lycée après une bonne dizaine minute de marche ,comment le savais-je ?Trois chanson d'environ 3minute chacune ,donc cela fait bien 10 ...Je vis un petit groupement de personne devant ,je levais tout simplement la main en l'air ,pour les saluer ,mais au moment de leur dire bonjour je me figeais net sur place ,l'un d'eux venait d'en mordre un autre .La personne qui venait de se faire mordre saignait abondamment dans un cri ,ou plutôt un hurlement ,de douleur ,j'arrivais même à l'entendre à travers mes écouteurs ceux-ci étant pourtant avec le volume au plus haut .Je regardais un peu partout autour de moi et non loin le même spectacle se produisit ,je fut d'abord écœurer ,le sang n'étant pas ma tasse de thé ,puis ensuite horrifié .Je fis un simple pas en arrière ,mais je n'arrivais pas a bouger plus ,mes yeux fixaient la scène ,j'étais comme gelé sur place ,malgré que je me répétais a moi même qu'il fallait que je fuis ,je fermais les yeux en me disant que cela n'étais pas réel ,puis me retournais ,ayant réussi a retrouver mon calme ,je marchais ,rapidement ,pour m'éloigner de la ,essayant d'ignorer au maximum les hurlement de douleur des victimes ,je me sentis mal ,comme si quelque chose de pas net allait m'arriver aussi ,comme ce qui vient de se passer ...

Jour 0 : 9h 26

Mitsuki posa les pieds à terre, elle regarda son "réveil" ou plutôt la chose explosé par terre, elle le prit dans ses mains et se frotta les yeux avant de se rendre compte de l'heure...9 h 26...

"Je peux bien dormir un peu, je séche les cours de toute façon..." Dit t-elle en s'allongant dans son lit.

C'était sans compter sur son père qui venait de débouler dans sa chambre en hurlant des mots imcompréhensible...A contre coeur, elle finit par se lever quand son père la menaça de lui suprimmer l'ordinateur. Elle s'habilla, déjeuna et finit par partir...Elle marcha pendant quelques minutes environ, et finit par croiser la route d'un lycéen au teint grisâtres...Elle se mit à quelques dizaines de mètres de lui et lui demanda si il allait bien, et remarquant sa chair en décomposition, elle finit par s'éloigner. "Je dois rêver..."Pensa t-elle.
Elle finit par arriver au quartier marchand, ce quartier était pourtant si animé d'habitude, mais cette fois, c'était tranquille, bien trop tranquille d'ailleurs...Elle s'avança, regardant autour d'elle, mais non, il n'y avait vraimen personne... Mitsuki trouvait ça étrange, que c'était-il donc passer? Elle décida de rentrer chez elle, peut être que c'est parent savait quelque chose sur ce qui se passait...Pendant la route, elle se mit à réfléchir à une explication rationnelle à tous ça...Mais qui pouvait expliquer le fait qu'un lycéen arrive à marcher alors que sa chair était pourrite...Elle finit par arriver devant sa maison. Elle ouvrit lentement la porte et remarqua que l'atmosphère était aussi calme que celle de la rue marchande...Elle avança donc dans le couloir et remarqua qu'elle avait marché dans une flaque. Elle s'approcha et compris alors qu'elle était cette substance rouge...Du sang...Elle s'enfuit en dehors de la maison, mais qu'est ce que c'était que ça?! L'atmosphère devint alors tendu...

Avançant chacun de votre côté, cherchant simplement à fuir, sans réellement regarder où vos pas pouvaient bien vous mener vous arrivez à un carrefour, puis un choc. Vous êtes rentré dans une autre personne sans l'avoir vu venir. En temps normal vous n'auriez sans doute pas apprécié ce genre de rencontre, mais ce jour n'avait rien de normal et la personne sur laquelle vous êtes tombée semble comme vous : humaine, bien vivante et secouée par ces événements étranges. Vous avez à peine le temps de reprendre vos esprit qu'un crissement de frein vous déchire les oreilles, une vingtaine de mètre à votre droite une voiture tente d'éviter une vieille dame immobile au milieu de la rue. La voiture, petite voiture trois portes de marque américaine, dérape, heurte la vielle dame, l'envoyant à terre, et termine sa course en heurtant violemment un lampadaire.
Si vous jetez un coup d'œil à l'intérieur de la voiture vous remarquez que la jeune femme qui la conduisait est inconsciente, peut-être morte, et qu'elle saigne du front, et ce malgré l'airbag, la malheureuse ayant oublié d'attacher sa ceinture.
Un simple coup d'œil au corps de la grand-mère couchée sur l'asphalte vous permettra de voir qu'elle frémit encore, signe qu'elle était plus solide que vous l'auriez pensé de prime abord.

Spoiler:

Il fallait bien que sa arrive ,perdant mon calme je m'étais mis a courir ,et par ailleurs je ne vois pas qui pourrait encore garder la tête froide ...Je regardais derrière moi ,personne ne semblait me poursuivre ,sa me soulageais un peu mais pas au point de m'arrêtais de courir .Je n'en pouvais plus ,je décida de faire une pause ,ralentissant un peu ,quand je me cogna a quelque chose ,ou plutôt quelqu'un .Je failli perdre l'équilibre et tomber ,mais je réussi a me reprendre de justesse ,restant bien sur mes deux pieds .Je ferma les yeux en me tenant la tête ,surement aurais-je une grosse bosse demain a mon réveil ,mais cela n'étais pas ma plus grande préoccupation ,la personne que je venait apparemment de bousculer était une jeune fille ,il me sembla reconnaitre son visage ,je l'avais déjà vu au lycée .Malgré que je ne connaisse pas son nom d'ailleurs ...J'allais m'excuser ,ou plutôt je le fis ,mais un crissement aigüe au loin annula le son de ma voix .Je regarda alors la direction d'où venait le bruit et vis une voiture débouler d'on ne sais où a une vitesse folle .Une personne âgée était sur la trajectoire du bolide ,et il allait lui rentrer dedans ,j'aurais bien voulu aller l'aider mais le fait est que si j'y allais je risquai ma vie aussi .La voiture percuta la personne qui fut envoyé au loin puis la voiture termina sa course folle en rentrant dans le lampadaire ,pare choc éclaté .Je fus affolé ,restais comme sa même après coup serais vraiment égoïste de ma part et monstrueux qui plus est .Je ne connaissais pas la personne en face de moi ,mais j'avais besoin d'aide ,les deux personne étant surement blessé ,du moins si il n'y avait pas d'autre personne dans la voiture ,je dit a la personne en fasse de moi .

- "S'il te plait ,aide moi ,il faut que tu aille voir si la personne dans la voiture va bien ,quand a moi je m'occupe de la vieille dame !!"

Je parti et couru en direction de la dame ,elle n'était pas encore morte ,elle était plutôt résistante finalement .Je m'accroupis donc a coté ,insouciant de ce qu'il pourrait bien m'arriver .

- "Vous allez bien !?"

Mitsuki se mit à courrir comme jamais elle ne l'avait fait, sans déstination en tête, tous se bousculait dans sa tête, que s'était-il passer?! Elle se remémorait le sang dans lequelle elle avait marchait, pourquoi en avait-il dans la maison? Son père s'était gravement couper? Sa mère avait dû l'amenait à l'hopital? Mais c'était impossible, le sang était en grande quantité, perdre autant de sang juste à cause d'un coupure était tout bonnement impossible...Mitsuki cherchait une explication, elle essayait de se rassurer. Mais une autre question lui revint en tête, c'était quoi ce lycéen qu'elle avit croise pendant son trajet jusq'au lycée? Elle se rémemora un léger détails auquel elle n'avait pas fait attention, sûrement à cause de l'agitation, le lycéen...Il avait du sang sur ses vêtements...Un choc violent la sortit des ses pensées, elle fut ejectez à quelques mètres avant de rouvrir les yeux. Elle regarda contre quoi ou plutôt contre qui elle s'était cognée, c'était un garçon qui devait avoir à peu près son âge, elle fut d'abord surprise, inquiète, et elle finit par remarquer que ce lycéen était tout à fait normal, il ne ressemblait ni à un cadavre ambulant, et il n'avait pas de sang sur lui. Avant qu'elle ne puisse prononcer le moindre mot, un son horriblement aïgu lui déchira les tympans. Mitsuki leva les yeux et vit une voiture américaine qui avait dû fonçait contre un lampadaire et en regardant un peu plus bas, elle aperçut une grand mère au sol qui bougeait encore. Alors que je voulez me précipiter voir si les deux personnes allait bien, le garçon se mit à lui dire quelque chose que, malgrès le fait que ses oreilles bourdonnait encore, elle comprit assez bien.

- "S'il te plait ,aide moi ,il faut que tu aille voir si la personne dans la voiture va bien ,quand a moi je m'occupe de la vieille dame !!"

Le lycéen courrut s'agenouiller près de la vieille femme pour s'assurer de sa santé. Comme il lui avait demandé, elle courru près de la femme pour l'aider et surtout voir si elle était encore parrmi eux. Elle la dégagea des décombres et l'allongea sur la route regardant de temps à autre si une autre voiture n'allait pas arriver. Tout en vérifiant l'état de la femme, elle réfléchit... La femme qui venait d'avoir un sacré acccident était inconsciente...Mais la grand mère qui venait pourtant de se faire rentrer dedans bougé encore, et elle savait que la vieille pouvait certes être très robuste mais là, il y avait des limites! Mais la chose qui dérangeait assez Mitsuki et qui l'a mettait très mal à l'aise était que la même atmosphère silencieuse qui devait sûrement encore être présente dans sa maison régnait. Elle regarda où en était l'autre garçon dans lequel elle était rentrée quelque minutes plus tôt. Elle mit la femme sur son dos et s'approcha de l'homme avant de lui parler.

"Elle...Elle va bien?"

Tandis que les deux lycéens tentaient de venir en aide aux victimes de l'accident, de nombreuses silhouettes à la démarche gauche et inquiétante égermaient des ruelles alentours et des rares portes d'immeubles à être restées ouvertes. Ils étaient nombreux, trop nombreux, et se dirigeaient à pas lent vers la zone de l'accident. En prenant un peu de temps pour les compter on pouvait en dénombrer une vingtaine, mais d'autres pouvaient très bien arriver à leur suite.

Un coup d'œil plus approfondi à l'intérieur de la voiture permettait d'apercevoir une valise sur la banquette arrière, bien que le temps était compté, peut-être y avait-il des choses utiles à l'intérieur...

La grand mère, au teint livide, tenta d'attraper le bras de celui qui lui avait adressé la parole, sans succès, en effet, ses yeux grisés semblaient ne plus lui être d'aucune utilité. En désespoir de cause elle se releva, laissant clairement apparaitre que sa nuque était brisée, tant sa tête penchait dans un angle impossible. Elle gémissait d'une voix presque éteinte, comme un murmure d'agonie infini, et tentait d'attraper le jeune homme. Si celui-ci réagissait suffisamment vite il pourrait sans doute l'éviter, et, s'il était suffisamment discret, lui échapper complètement. Mais s'il ne l'était pas...

J'étais content que le vieille femme n'ai rien ,ou presque ,ayant aperçu ses yeux je me posais des questions ,mais quand elle se releva ,quand j'entendis ses gémissements et vis sa nuque fracturer je compris vite qu'elle n'avait plus rien ,ou du moins plus grand chose d'humaine .Je m'écarta du mieux que je pu ,restant discret au possible ,mais pris de panique je fit surement une grosse erreur ,je la fit tomber en balayant ses jambes de la mienne .Je ne savait pas si elle était aveugle mais en tout cas elle était froide comme la glace ,mais sa vu m'avais tout de même l'air mauvaise du fait que tout a l'heure elle n'avait pas réussi a me saisir entre ses mains ,mais si elle est complétement aveugle je ne vais pas m'en plaindre non plus .Tout en faisant des pas léger ,je m'éloigna de la femme maintenant a terre ,car même si elle a potentiellement perdu la vision ,surement a-t-elle gardé l'ouïe fine ,et sa serais impardonnable de faire l'erreur de créer un son puissant dans ces conditions .Je m'éloigna de plus en plus ,espérant et me disant dans ma tête de ne pas faire de bruit .Une fois assez loin ,je regarda la fille que j'avais bousculé et lui fit signe de me suivre ,reste a savoir si elle l'avait bien compris .Je me dirigea vers la voiture ,puis un flash m'apparus ,car il fallait bien trouvé un moyen pour rayer de la carte la mort-vivante qui titubé dans la rue ,on aurait dit qu'elle se dirigeais vers nous d'ailleurs .Le flash en question était simple ,peut-être même avais-je trouver comment tuer cette horreur ,en observant le corps de la dame ,je découvrit qu'elle avait des blessures de toute part ,excepté a un endroit ,son visage ,qui ,a pars quelque coupure par si par la ,était intacte ,peut-être est-ce pour sa qu'elle s'est transformé en cette chose ?Non ,car il y a eu beaucoup de mort non toucher au crâne et aucun d'eux n'est devenu une loque vivante ,mais l'hypothèse devait être vérifié a la première occasion ,sinon nous ne sortirons jamais de ce cauchemars c'est certains .Puis ,reprenant mes esprits ,je vit d'autre personne s'avancer vers nous ,elles nous encerclé en étant dans les rues environnante ,que sa soit des mort-vivant ou des humain ,même si cela parait égoïste ,ne pouvons pas les sauver .J'étais maintenant devant le coffre de la voiture que j'ouvris ,essayant de faire le moins de bruit possible ,mais évidemment ,une ouverture de coffre c'est toujours un minimum sonore ...J'espérais trouver une arme dedans ,tel une clef a molette ou autre outil servant a la réparation de voiture ,mais je ne trouvais rien du tout ,le coffre étant vide ,cependant ,je vit une valise sur la banquette arrière ,je pouvais l'apercevoir par la fenêtre .Je me dirigea vers la porte ,me pressant un peu mais ne fermant pas le coffre ,pour éviter que cela fasse du bruit .Par chance ,les portes arrières étaient ouvertes ,je tira la poignet et celle-ci m'offrais l'accès a l'intérieur de la voiture .Je sortis alors doucement la valise ,alors que les morts se rapprocher ,a vrai dire ce n'était peut-être pas une bonne idée que d'être resté a coté du lieu de l'accident ,j'ouvris alors la valise ,espérant trouver du matériel pour se défendre ,même si cette femme semblait plutôt être en train de fuir ,peut-être que cette valise n'était pas rempli que de vêtement ou de produit consommable ...

Le garçon ne lui répondit pas, chose qui la vexa fortement mais dans une telle situation, laisser son côté "fille capricieuse" était sans doute le meilleur des choix. Mitsuki s'approcha de la vieille dame pour verifier son état vu que le lycéen ne semblait pas vouloir lui répondre. La grand mère essaya d'attraper le bras du garçon ce qui fit sursauter Mitsuki, mais il l'évita. Elle se leva donc laissant une sorte de craquement échaper faisant frémir cette chère Mitsu' qui venait d'ailleurs d'apercevoir sa nuque brisée, mais c'est bien connu, les grands mère arrive quand même à bouger quand elle viennent de se prendre une voiture dans la tête et avoir la nuque brisé~Eh bien nan! C'était pas connu du tout un truc comme ça! C'était même carrèment impossible!
Le garçon s'éloigna lentement, essayant de faire le moins de bruit possible, et Mitsu' fit de même, même si elle ne savait absolument pas pourquoi il voulait être si discret...Chose qui échoua d'ailleurs,vu qu'affolé, le garçon fit une balayette à la grand mère. Le garçon se mit à observait minutieusement la vieille, Mitsu' suivit son regard qui semblait s'attarder sur le visage de l'ancienne. Et elle se souvenut que le lycéen lui avait fait un signe des plus étranges, elle réfléchit, réflichit encore, réfléchit encore...Puis elle finit par lui donner un sens, il lui demander de le suivre, non? Une fois sortit de ses réfléxions, elle remarqua que le garçon venait de s'éloigner sacrèment, et Mitsuki se hâta pour le rejoindre, ne faisant même pas attention de ce qui avait autour d'elle, après tout, si on doit être dans un monde étrange où les petites vieilles bouge alors que leur nuque est en deux, il vaut mieux passer des journées plongés dans l'horreur à son état brut à deux plutôt que seul, non? Enfin, passons, Mitsuki suivit le lycéen avec attention, il s'approcha de la voiture et ouvrit le coffre avec soins, puis, remarquant qu'il n'y avait rien d'intéressant, il alla donc voir sur les sièges arrières, là où était posée une valise qu'il avait sûrement attirer son attention, avec soins, il l'a prit, mais Mitsuki ne comprenait vraiment pas pourquoi il essayé d'être aussi discret, elle finit par perdre patience et interpella le lycéen d'une voix faibles, il devait sûrement avoir une bonne raison de faire aussi attention, et Mitsuki ne voulait pour rien au monde casser ce silence qu'il avait fait si attention à maintenir.

"Euh...Excusez-moi, je peux savoir pourquoi vous essayé d'être aussi silencieux?"

Tandis que les créatures continuaient d'approcher, lentement mais inexorablement, il paraissait certain que les deux jeunes seraient submergés d'ici quelques trop courtes minutes. La grand-mère devait pourtant être leur première priorité, elle n'était qu'à quelques mètres d'eux, bien que ne marchant pas droit sur eux elle risquait de les entendre en passant à côté... à moins que ses yeux bien ne soient pas aussi inutiles qu'ils le paraissaient...

La valise contenait, comme le redoutait le jeune homme, principalement des vêtements, mais, dans une poche interne il découvrit un cutter. Rien de bien impressionnant mais cela était sans doute mieux que rien. Après tout, une lame de trois centimètres vaut mieux que pas de lame du tout.

Les deux jeunes n'avaient maintenant que peu de choix pour se tirer de cette situation car les créatures arrivaient de partout. Soit ils décidaient de s'enfermer dans la voiture, mais ne se laissaient aucune issue de secours, soit ils décidaient de courir vers une sandwicherie proche, au store à demi baissé. Courir, oui, car en marchant seulement ils arriveraient après que quelques uns de ces cadavres ambulants ne la dépassent. Ils pouvaient également tenter de sonner à l'interphone d'un immeuble proche, mais qui serait assez fou pour ouvrir sa porte par une journée pareille ?

Je fouilla avec attention partout ,la valise était rempli de vêtement ,surement ce cachait-il quelque chose entre ceux-ci ou alors dans une poche intérieur de la valise .Je ne trouvais rien et chercher de plus en plus frénétiquement ,quand je mit la main sur quelque chose de dur et froid ,je sortit alors l'objet en question puis l'observa ,c'était un cutteur ,la lame une fois sortit devait faire trous ,ou peut-être quatre centimètres ,mais je ne suis pas trop du genre a sortir ma règle de mon sac en ce moment ...Je me devais de répondre tout de même a la question de mon interlocutrice ,histoire que je ne l'oublie pas ,je lui dit alors a voix basse .
- "Je pense que ces trucs sont aveugles ,mais pas sourd malheureusement ."
Et j'avais apparemment raison ,car la vieille femme se tourna en notre direction et avança toujours aussi lourdement ,si on voulait passer on avait pas d'autre choix que de la terrasser ...Ou du moins l'éviter de nous mordre ,et si elle a plus de tête ,je doute qu'elle puisse encore nous montrer les crocs .Je regardais ma main ,ou plutôt le cutter qui était dans celle-ci ,la vieille ouvrit la bouche ,poussant toujours ses gémissement d'agonie ,dans la meilleur discrétion que je pus ,je sortit entièrement la lame puis retourna l'arme dans ma main ,le tranchant partant vers mon petit doigt ,je lui fit signe de courir quand je ferais une action ,un signe assez particulier ,mais je ne pouvait pas lui parler plus que sa .Mais mon signe était trop compliquer ,je risqua alors de dire un mot ,tout en chuchotant avant de passé a l'action .
- "Cours ... !"
A mes mots ,je me leva puis planta la lame dans la gorge de la vieille ,puis tira cette lame vers la droite dans une effusion de sang ,lui coupant le majeur partie de sa gorge déjà brisée .Sa tête bascula dans le vide puis finis par tomber au sol avant de finir sa course ,a cause du poids de sa caboche retombant vers le sol et le maigre filet de chair qui la soutenais encore .Mais je n'attendis pas que sa tête eu toucher le sol pour fuir ,étant déjà en train de courir après que ma lame ai traverser toute sa chair et fini par ressortir .Il y avait une petite boutique ,ou plutôt une sandwicherie ,celle ou j'achetais mon repas du midi tout les jours ,la fille ne courrait pas très vite avec un corps sur le dos et finit par la rattraper en lui faisant signe d'aller dans la boutique .J'arriva a la porte puis l'ouvris normalement et sans gène ,heureusement qu'on était pas dimanche ...Je rentra alors dedans ,attendant la fille .

À l'intérieur aucune lumière n'était allumée, avec le store à demi-baissé autant dire qu'on n'y voyait presque rien. Une recherche sur le mur à gauche permettrait de trouver rapidement un interrupteur pour éclairer l'endroit. Les tables et les chaises étaient renversées et l'endroit avait sûrement été saccagé : le frigidaire dans lequel étaient stockées les boissons était ouvert et son contenu éparpillé par terre, des aliments recouvraient le sol derrière le comptoir, ... Il était certainement possible de récupérer quelque chose de mangeable en cherchant un peu.

Dans la sandwicherie, en plus de la porte menant aux toilettes se trouvait une autre porte portant l'inscription "Privé". Elle était entrouverte et débouchait sur un escalier. En haut, plusieurs voix pouvaient se faire entendre, mais pas suffisamment distinctement pour permettre de comprendre le sens de la discussion. D'autant que les coups répétés des cadavres ambulant sur le store ne permettait pas vraiment de tendre l'oreille. Les créatures n'avaient visiblement pas remarqué qu'elles pouvaient passer par en dessous, sans doute du fait de leur faible acuité visuelle, et se contentait de marteler de leurs bras la paroi métallique.

Le garçon fouille dans une valise, Mitsuki attendait patiemment sa réponse. Le lycéen finit par sortir un cutter, un objet qui allait sûrement servir pour battre ce truc qui ressemble à une grand-mère. Ah, ça donnait vraiment pas envie de s'en approcher, ce truc marchait bizzarement, ça donnait froid dans le dos, mais la chose la plus horrible dans l'histoire, c'est qu'elle/il (elle pour la grand mère, il pour le truc) bouge encore alors qu'il à la nuque brisé! Ce n'était vraiment pas le fort de Mitsuki ce genre de chose assez sanglante...Mais concentrons nous un peu, le garçon venait enfin de dire la réponse tant attendu...

- "Je pense que ces trucs sont aveugles ,mais pas sourd malheureusement ."

Tiens, lui aussi ne qualifiait plus le monstre à forme humaine comme une grand-mère? C'était compréhensible d'une certaine façon. Malheureusement, le lycéen avait eu beau baisser la voix un maximum, le truc avait commencer à s'approcher des deux personnes. Mitsuki n'allait pas tranquillement attendre que cette chose pâle s'approche encore plus, bien qu'elle se demandait ce que le monstre à forme humaine allait bien leur faire si elle était sufisamment proche...Le monstre poussa des gémissement de douleur faisant frissonner Mitsuki, qui était d'ailleurs occuper à se demander ce que le lycéen comptait faire. Le cutter dans la main, il fit un signe incompréhensible à Mitsuki la laissant douteuse...Par chance, la garçon avait visiblemment compris que son signe ne voulait vraiment rien dire de précis. Il finit par parler à ses risques et périls.

-Cours!

A ces mots, la première pensée de Mitsuki fut d'abord, *Ah bah oui, j'allais pas rester là!* puis ensuite *Mais j'allais pas te laisser non plus...*.
Commme le garçon lui avait demandé, Mitsuki se rua vers une sortie potentielle en prenant bien soin de s'éloigner du monstre. Certes elle n'allais pas très vite avec la femme sur le dos, mais n'oublions pas qu'elle faisait partit du club de course,chose qui lui donnant un léger avantage. La garçon la rattrappa finalement et il lui fit un autre signe qu'elle comprit. Le jeune homme finit par ouvrir la porte d'une sandwicherie et il attendit Mitsuki qui ne tarda pa sà le rejoindre, elle le rémercia puis prit le temps de respirer un coup...

J'étais rentré dans la petite boutique ,attendant que la jeune fille me rejoigne ,une fois a l'intérieur je ferma la porte le plus discrètement possible ,malgré tout notre arrivé en ce lieu avait fait un peu de bruit et les personnes dehors ,ou plutôt les créatures ,allaient surement rappliqué .Dans cette pièce la noir régnait ,on ne voyait pas a deux mètre de la ,j'avançais un peu a tâtons puis trébucha sur le paillasson posté a l'entré ,tentant de me rattraper pour ne pas tomber ,je m'appuya sur le mur et sentis quelque chose frôler ma main ,je me releva avec difficulté ,me coupant la mains droite sur un bout de verre qui trainait a terre ,heureusement celui-ci n'avait pas pénétré entièrement dans ma chair ,j'appuyais sur la chose que j'avais frôlé tout a l'heure ,des lumières s'allumèrent dans la pièce ,éclairant ainsi tout ce qui pourrait nous être utile .Je regarda ma main puis tira sur le bout de verre pour le retirer dans un petit gémissement de douleur et quelque goutes de sang ,je ne pensais pas que sa me ferrais si mal ,mais après tout nous n'avons pas le temps de nous inquiéter d'une aussi petit blessure .J'avançais un peu faisant attention où je marchais puis me retourna vers la fille qui était derrière moi .La femme qu'elle tenait dans son dos était toujours inconsciente .

- Tu peux la poser si tu veux ,je me chargerait de la porter après .

La lumière étant maintenant allumé cela me facilite les choses malgré que tout le magasin soit saccager ,je prenais soin d'observer les lieux ,il y avait de la nourriture éparpillé par terre ,on ferrait peut-être bien d'en prendre un peu ,ou du moins ce qu'il y a encore de mangeable dans tout ça .Des boissons été aussi sortit du frigidaire ,certaines canettes ouvertes ou éclatés jonchaient le sol ,mais certaine ,malgré quelque coups ,étaient encore intact .Si on réussi a récupérer quelque chose dans tout sa on ne manquera de rien au niveaux consommable au moins .Je remarqua aussi deux portes ,une ou il y était marquer que l'accès était privé ainsi que réservé au personnel ,l'autre portait une indication plutôt familière ,ou plutôt des signe ,deux miniature d'homme et de femme ,j'en déduis rapidement que derrière cette porte devaient se trouver les toilettes ,et des lavabos ,même si cela n'est pas recommander de boire ce qui vient du robinet ,il nous faudrait peut-être faire quelque réserve ...Mais comment transporter tout cela ?Alors que j'allais posé ma main sur mon menton pour réfléchir ,j'éfleurais quelque chose ,mon écharpe rouge .Une idée simpliste me vint ,nous pourrions peut-être nous en servir comme d'un sac improvisé ,après tout cela est surement la meilleure chose a faire ...Mais d'abord j'en coupa un petit bout a mon grand regret ,pour faire un bandage de dernière minute a ma main ,histoire que je ne mette pas du sang partout .Puis je tourna la tête d'un coup a cause d'un bruit quelque peu étrange ,les trucs de dehors avaient réussi à venir jusqu'ici ,on dirait pas comme sa mais ils étaient plus rapide que ce qu'on aurait pu pensé .Je fit en vitesse le sorte de "sac" avec mon écharpe puis le donna a la fille .

- Prend le plus de chose que tu peux et mes les la dedans ,et vite si possible ...Excuse moi de te donner des ordres comme sa mais c'est pas comme si on avait le temps .

Je me retourna ensuite puis alla voir la femme qui était dans la voiture lors de l'accident .

- Vous êtes réveillé ?

Il y avait largement assez de canettes intactes et de denrées alimentaires consommables pour remplir le baluchon improvisé. Le store semblait une muraille satisfaisante contre les créatures du dehors, bien que le martèlement qu'elles produisaient n'était pas des plus rassurant.

La femme, toujours inconsciente, semblait plongée dans le coma. Peut-être ne se réveillerait-elle pas avant longtemps, mais peut-être tout cela n'était qu'une impression et qu'elle allait émerger de son état second d'une minutes à l'autre.

Les voix à l'étage se faisaient plus entendre que tout à l'heure, visiblement quelqu'un s'était mit à crier. Bien qu'il était impossible d'en être certain à cause du bruit des choses à l'extérieur, il semblait que cette voix avait un ton paniqué et venait de dire quelque chose comme "Laissez-moi tranquille !" ou "Allez-vous en !" ou une quelconque autre phrase d'un sens approximativement identique.

Dans le même temps, la jeune femme victime de l'accident fut prise d'une quinte de toux en reprenant conscience. Elle cracha quelques gouttes de sang qui maculèrent le carrelage blanc, déjà sali, de la sandwicherie. Elle avait visiblement été durement touchée par l'accident, mais les faibles connaissances médicales des deux lycéens ne leur permettaient pas d'en savoir plus sur son état mais il apparaissait évident qu'elle était très faible.

Au fur et à mesure que le petit groupe, composé de deux lycéens et d'une agonisante, grimpaient lentement les escaliers, les voix se faisaient de plus en plus audible, tant et si bien qu'il devint rapidement possible d'entendre clairement les tenants et aboutissants de la conversation.

"- Mais je vous ai dit que je n'avais plus rien. S'il-vous-plait, laissez-moi tranquille... pitié.
- Arrête de gémir et file nous ton fric... et vite ! Si tu refuses on t'explose la tête !
- Nan, s'il vous plaît, je ne veux pas mourir, j'ai des enfants, qu'est-ce qu'ils vont devenir ?"

En haut de l'escalier se trouvait la porte de l'appartement du gérant de la sandwicherie. Cette porte donnait sur un couloir comportant plusieurs autres portes, mais seule celle de droite était ouverte. Celle-ci donnait sur le séjour de l'appartement et était occupée par trois hommes. L'un, grand et massif, était armé d'une batte de base-ball. Le deuxième, légèrement plus petit et bien plus mince, avait un poignard dans la main droite. Le troisième, quant à lui, petit et bedonnant, était assis sur le sol, plaqué contre le mur et tremblant de peur. Entendant des bruits de pas, tout trois regardèrent vers la porte et virent le plus maigre des deux agresseurs donna un léger coup de coude à son comparse pour lui signifier qu'il devait aller s'occuper des nouveaux arrivants. L'homme massif avança vers eux, se tapotant la main droite de sa batte de base-ball, car il était gaucher. Il se planta devant les lycéens, barrant le passage de sa silhouette massive.

"Dégagez les mioches, ou vous allez avoir des problèmes."

Contrairement à celui de son collègue son ton de voix était plus posé. Il semblait parfaitement calme et maître de lui. Mais il était également déterminé et la batte dans ses mains n'avait rien de rassurant.


[HRP]Rappel : Merci de ne pas faire parler les PNJs[/HRP]

Une fois en haut de l'escalier je me retrouva devant une porte entre-ouverte ,mais je pouvais déjà entendre de nombreuse chose et étend donné les voix il y avait plusieurs humains ,cela me rassura un peu malgré que les paroles de ceux-ci soient légèrement agressives pour ne pas dire autre chose .Je poussa un peu la porte pour arriver dans le couloir et vis qu'une porte était grande ouverte ,la pièce étant assez grande j'en déduis que sa devait être un salon fusionné avec une salle a mangé .La discussion avait vraiment l'air tendu et je ne voulais en aucun cas m'en mêler ,mais n'étant pas vraiment discret mes bruit de pas se firent légèrement entendre et alors ils nous remarquèrent ,j'étais dans de sale draps sur le coup .Un homme assez massif s'avança vers nous ,une batte de base-ball a la main et n'avais pas vraiment l'air d'un enfant de chœur .Il nous faisait barrage pour rentrer dans la pièce ,mais si nous n'y tenions pas vraiment ,je ne pouvais pas vraiment faire autre chose a pars partir mais sa batte m'intéressais beaucoup ,cela nous serais surement d'une grande aide .Mais je doute fortement que celui-ci me la donne sans broncher ,et étant donné le ton sur lequel il m'as parler je suis sur qu'il ne se fera pas rouler si facilement ,après tout nous sommes coincés ici et sans arme pour sortir il est autant dans le pétrin que nous ,je devrais lui prendre par le force donc ...Mais avec seulement un cutter et une main blessé je vois mal comment je pourrais faire ,de plus je n'avais pas plus envie que sa ,mais si son gout pour l'argent est aussi grand que celui de son camarade je pourrais peut-être faire usage de cela .Je tenta alors une chose inespérée ,je sortit le cutter de ma poche en le cachant derrière le corps de la femme puis m'approcha de l'homme avec une boule au ventre ,pensant déjà a ce que j'allais faire et ce qu'il adviendrait de moi si je n'y arrivais pas ,toujours en ayant le dégout de blessé mon semblable ...

- Excusez nous ,mais pourrirez vous nous aidé ?Car en fait ...

Ceci n'étais qu'une diversion pour m'approcher de lui ,une fois assez proche j'éloignais le corps de la femme qui pesait plutôt lourd puis ,tenant mon arme fermement en main ,la fit foncé vers le coup de l'homme qui se trouvait là ,la lame sortit au maximum .

L'homme fut surprit par cette agression soudaine mais ses réflexes lui permirent de se reculer à temps pour éviter de subit plus qu'une simple entaille.

"Sale gosse..."

Un violent coup de batte, esquivé de peu par le jeune Mizura, manqua de l'assommer, mais il ne parvint pas à éviter le coup de genoux qui s'en suivit. Un coup brutal dans le ventre, coupant net sa respiration et le faisant lâcher son arme, arme que l'homme ne tarda pas à lui confisquer. Craignant pour sa propre sécurité, Mitsuki s'enfuit en courant, dévalant l'escalier.

"T'avise pas de recommencer un coup comme ça gamin, sinon je t'éclate la tête."

Étrangement, l'homme était toujours incroyablement calme et posé. Il essuya du revers de la main le sang qui maculait son cou.


"- On en fait quoi du mioche ?
- Laisse-le, je pense qu'il a comprit qu'il fallait pas qu'il fasse le malin."

Tous ignoraient le corps inanimé que transportait le jeune homme, ne le considérant ni plus ni moins que comme un vulgaire sac poubelle. Tandis que l'homme au couteau allait reprendre ses menaces contre l'épicier, un vacarme sourd et métallique se fit entendre, venant d'en bas.

"Merde mais c'est quoi ça encore ? On peut jamais être tranquille ici ?"

Contrairement à son comparse, celui-ci était passablement énervé et le poignard qu'il tenait en main n'avait rien de rassurant.

"Va voir ce que c'est..."

Acquiesçant silencieusement d'un signe de tête, l'homme à la batte s'apprêta à descendre, le cutter de Mizura dans l'autre main.

Mon coup partais bien pourtant ,mais l'homme qui se tenait devant moi avait des réflex et il esquiva de peu la lame de mon cutter ,je pus tout de même lui entailler un peu la cou .De plus il tenta de contre attaquer en essayant de m'assener un coup de batte ,sans vraiment le vouloir je me baissa ,le coup frôlant mes cheveux .Au moins il ne m'avais pas blesser ,car étant donner la carrure de cet homme il m'aurait éclaté le crâne ,mais je ne vis pas arriver le coup de genoux qui m'arrive dans le ventre .Ma respiration se coupa nette ,je tomba a genoux au sol ,la douleur était vraiment insupportable ,je lâcha mon arme suite au choc ,il se dépêcha de me la prendre pour ne plus que je l'utilise .J'entendis des bruits de pas ,la fille qui m'accompagnais jusque maintenant venais de s'enfuir a toute jambe ,moi qui pensais pouvoir compter sur elle ...Tout ce que j'espère c'est qu'elle ne soit pas assez bête pour sortir et ainsi ouvrir la porte en laissant rentrer les zombis ,mais a mon avis elle ne ferait pas une telle chose ,déjà rien qu'en les voyant en bas ...L'homme me menaça une fois de plus ,avec un ton vraiment calme ,s'était quelqu'un qui avait de la suite dans les idée et qui était maitre de lui même en tout point et en toute circonstance ,même étant blessé .Cet homme m'aurais surement était d'un grand secours si il faisait route avec moi ,mais se serait déplacer de lui demander sa après l'avoir blessé ,et même sans ça je suis sur qu'il n'aurais rien fait en ma faveur .Après quoi mon agresseur demanda a son comparse ce qu'ils allait bien pouvoir me faire ,heureusement que le petit au couteau lui avait dit de me laisser tranquille ,je n'avais pas vraiment envie de mourir et surtout pas par un vivant après avoir échapper a une horde de gens qui ... ne l'était plus vraiment .Puis un long et grand bruit sourd pris place dans mes oreilles ,il venait d'en bas ,mon esprit calculateur me permit d'identifier se bruit dans le détail ,la peur montant en moi .La seul chose métallique ici était le store qui maintenait les choses a l'extérieur ,auraient-elles réussis a entré !?Le plus petit des deux agresseurs semblait assez énervé ,il envoya son acolyte aller voir ce qu'il se tramais en bas ,il n'avait pas l'air de savoir ce qu'il y avait potentiellement en bas en tout cas ,mais même si l'homme m'avait fait mal et avais failli me tuer je ne pouvais pas le laisser aller a l'abattoir ,je me releva alors avec peine et lui dit .

- Ne descend surtout pas ,il y a des choses qui sont en bas ,ou du moins peut-être ,et si ils t'attrapent je ne donne pas cher de ta peau .

Ma voix était faible et en plus je chuchotait ,étant donné que les choses réagissaient en premier lieu au son ,je mis mon doigt devant ma bouche pour lui dire de ne pas parler .

L'homme massif s'arrêta net, il se retourna et se baissa au niveau du jeune homme au sol. Chuchotant lui aussi, il prit la parole.

"Qu'est-ce que tu as dit, gamin ?"

Le ton de sa voix n'était pas pour le moins du monde agressif, et le "gamin" semblait plus affectueux qu'insultant. Cependant son comparse se demandait ce qu'il faisait et marqua son impatience de manière très audible.

"Qu'est-ce que tu fous ? Je t'ai dit de descendre !"

L'intéressé lui répondit calmement, sans lever la voix.

"- Tais-toi...
- QUOI ?

Trahissant à la fois sa surprise et son indignation, celui qui menaçait toujours l'épicier tremblant de son arme ne comprenait pas que son acolyte discute ses ordres. Pourtant celui-ci persista, levant un peu la voix mais toujours sur un ton calme.

- Ta gueule j'ai dit.
- ..."

Refoulant sa colère, l'homme au couteau accepta de se taire, grommelant quelques insultes à peine audibles.

"Alors, gamin ? Qu'est-ce qu'il y a en bas ?"

L'homme à la batte avait recommencé à murmurer, selon les souhaits du jeune homme. Il semblait sincèrement intrigué par ce qu'il avait dit et l'écoutait attentivement.

Après que je lui ai parlé l'homme s'arreta net ,celui-ci avait fait le bon choix parce que si il était descendu je ne donnais plus cher de sa peau .Je poussa un petit soupir de soulagement quand il ne chercha pas a descendre ,même si j'ai essayer un peu avant sous le coup que j'étais un peu a coté de la plaque et que je ne savait plus vraiment quoi faire avec la peur au ventre .Il se retourna et se baissa a mon niveau en me demandant plus amples information sur ce que je venait de lui dire ,toujours avec son ton calme et réfléchis .Il n'était plus du tout agressif ou du moins il n'en avait pas l'air a ce moment ,d'ailleurs le "gamin" placé en fin de phrase n'avait rien de méchant ,c'était plutôt l'inverse justement .Mais celui qui l'accompagnait ne comprenait pas du tout ,surtout a la cause de ce renversement de situation a mon avis ,il avait l'air très impatient et nous le fis remarquer en clamant son mécontentement en lui rappelant son ordre pour qu'il obéisse tel un chien savant .Mais une fois de plus l'homme massif lui répondit qu'il ferais mieux de ne plus parler ,se taire même .D'ailleurs celui-ci ne semblait pas d'accord ,il avait l'air d'avoir l'habitude de donner des ordres et de ne pas en recevoir un seul alors cela était plus que prévisible .Il tremblait de toute part ,surement la peur avait fini lui aussi par le gagner ,la situation était en train de lui échapper et il avait l'air de ne pas pouvoir supporter une telle chose .Il recommença alors mais le plus réfléchis des deux lui dit une fois de plus qu'il devrait se taire ,un peu plus expressivement du moins .Puis il accepta enfin de fermer son clapet ,c'était pas trop tôt ,mais celui-ci parla dans sa moustache pour clamer son mécontentement a lui tout seul je suppose ,je restais attentif a cette scène en étant heureux qu'elle n'ai pas éclaté en bagarre .Puis il revint a sa question ,je le regardait alors droit dans les yeux puis lui dit toujours en essayant de ne pas rameter le monde avec ma voix .

- Je ne sais pas vraiment moi-même ,on pourrais apparenté sa a des sorte de zombis comme on en vois dans les film ou les comics .Je les ai vu a l'œuvre et je suis arriver ici en les fuyant .

Je repris un peu ma respiration ,celle-ci ayant été un peu endomager a cause de son coup et genoux et de plus je n'avais pas pour habitude de parler autant ,je repris quelques instant après .

- Ils réagissent particulièrement bien au son et ne semble pas pouvoir voir .Mais ils se multiplient a une vitesse folle même si je ne sais pas encore comment ...

Cependant je pouvais surement avoir l'air de quelqu'un qui cherchait a raconté des salades pour m'en sortir alors pour les convaincre que je disais la vérité je leur dit sur le même ton .

- Si vous ne me croyais pas jetez donc un coup d'oeil dehors ,ils doit surement en avoir encore quelques-uns dans la rue ,mais en tout cas sortir par la porte qui est en bas ou même aller voir ce qu'il se passe en dessous ne serait pas une bonne idée ...

Tandis que le plus grand deux deux hommes restait silencieux, le deuxième éclata de rire.

"Me dis pas que tu crois à ces conneries quand même ! Ce gosse nous ferait croire n'importe quoi pour qu'on le laisse tranquille. Finissons-en avec cet abrutit d'épiciers et barrons-nous d'ici."

L'épicier se plaqua d'avantage contre le mur, ne quittant pas des yeux le poignard de son agresseur. Pendant ce temps, l'homme à la batte ignora purement et simplement son camarade.

"Dis-moi gamin, à ton avis qu'est-ce qu'on devrait faire ?"

Lui avait bien vu dans les yeux du jeune homme qu'il ne mentait pas. Il prenait son avertissement au sérieux et s'en remettait à lui et à ce qu'il avait vu car c'était le seul ici à savoir ce qu'il se passait.

Un nouveau bruit sourd et métallique retentit, provenant de l'étage inférieur. L'épicier profita de ce moment de déconcentration pour s'éloigner de l'homme au poignard. Ce dernier se jeta sur le pauvre commerçant bedonnant et lui coinça sa lame juste contre la gorge.

"Toi, tu ne bouges pas."

Je n'étais pas sur que mon petit récit plaise à ces deux hommes mais je ne pouvais rien inventé dans l'état dans lequel j'étais .Je regardais toujours le grand homme alors que l'autre éclata dans un rire des plus énervant .Si il voulait partir libre a lui de le faire ,je ne l'en empêcherais pas du tout mais j'espère que le grand homme ne le suivra pas ,même rien qu'un peu .L'épicier était maintenant plaquer contre le mur a cause de la peur que lui procurais le petit homme ainsi que son couteau ,le plus balèze continuait de me regarder en se fichant totalement de son comparse de mauvaise fortune .Il me demanda ce que je pensais qu'il fallait faire ,dans tout les jeux auxquels j'ai pu jouer j'avais l'habitude de commander les troupes ,mais là c'est beaucoup plus dur que dans le virtuel et on a qu'une vie ...Je devait cependant prendre une décision qui serait pour le moins capitale pour la suite des évènements .Je regardais toujours l'homme ,allant lui expliquer ce que nous devrions faire quand un autre grand bruit métallique me coupa dans mon élan .Que le bruit se fasse entendre une fois sa c'est sur ,mais pourquoi donc une deuxième fois ?Surement les choses avaient-elles réussit a ouvrir un nouveau passage dans le store métallique .L'épicier pris en otage essaya de s'enfuir mais le petit l'arrêta avant ,encore heureux d'ailleurs sinon je n'aurais pas donner cher de notre peau si celui-ci était descendus en faisant un bruit phénoménal .Le couteau maintenant sous la gorge ,l'épicier n'osait plus bouger et d'ailleurs c'est ce le plus petit lui demanda de faire ,je pris alors une grande inspiration en regardant les deux agresseurs puis parla .

- Le mieux serait surement de nous calmé un peu pour commencer ,ensuite nous devrions fuir ,je ne pense pas que rester ici soit une excellente idée puisque les choses d'en-bas vont surement entendre du bruit et remonter un jour ou l'autre .

Cette réfléxion n'était peut-être pas ce qu'il y avait de mieux mais cependant elle était tout de même bien placer car celle-ci pouvait donner l'impression que je maitrisais a peu près la situation .Et cela pourrais mettre en confiance et de calmé quelque peu les ardeur du plus petit ,je regarda ensuite autour de moi avant de poser mon regard sur l'épicier et lui dit ,toujours a voix basse pour ne pas faire trop de bruit .

- Monsieur ,n'y aurait-il pas un endroit ou non pourrions nous enfuir comme par exemple des toits ou même un conduit d'aération ?

Le conduit n'était pas forcement une bonne idée mais on fait avec les moyen du bord ,on à pas vraiment le choix après tout ...

Le grand homme alla jeter un coup d'oeil dans la cage d'escalier tandis que l'épicier répondait, toujours paniqué par ce couteau sous sa gorge, à la question posée.

"- Par.. par la fenêtre de la cuis...
- Dit moi où est ton fric le reste on verra après !
- Mais... vous avez déjà tout pris.
- Menteur !"

L'homme au couteau, ne laissant pas à l'épicier le temps de répondre, lui trancha sommairement la gorge. L'homme, les yeux agars, tenta vainement d'articuler quelque chose mais il ne sortait de sa bouche qu'un gargouillis informe. Son sang se répandait sur le parquet tandis que son âme rejoignait l'autre monde.

"Tu sers vraiment à rien..."

L'homme au couteau se releva et pointa de sa lame ensanglantée le jeune lycéen.

"Alors que les choses soient claires sale mioche. Il y a deux règles à respecter si tu veux rester en vie avec moi. Premièrement, personne ne me donne des ordres. Et deuxièmement, si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi, et si tu es contre moi, je te tue... C'est clair ?"

Tandis qu'il énonçait ses règles du jeu, l'autre homme revint et dit ce qu'il avait vu.

"Il n'y a rien en bas, le store est tient encore, mais il est à moité écroulé et..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un bruit encore plus fort que les deux précédents retentit, laissant un fracas métalliques pendant plusieurs secondes. À la suite de ce bruit quelques bruits de pas et de choses diverses bousculées montèrent de l'échoppe au rez-de-chaussé. Il était cette fois clair que le store s'était écroulé pour de bon et que les créatures investissaient le rez-de-chaussée.

L'homme à la batte, qui n'avait pas encore vu ce qu'il se passait dans la pièce avant de faire son rapport, étant encore dans le couloir, tomba sur la scène et préféra ne faire aucun commentaire et ne rien tenter, comme par curiosité de voir ce qui allait se passer.