Le Début de la Fin

Jour 0 pendant les premières heures de cours

Reza essayait de suivre tant bien que mal les cours d'histoire aussi soporifique qu'un conte de fées avant d'aller se coucher. De plus Reza ne se sentait pas bien ce matin et attendait la pause de 10h pour pouvoir passer à l'infirmerie et demander à l'infirmière si elle n'avait pas quelque chose pour calmer ses maux de têtes incessants.
Reza était donc en cours et tout se déroulait parfaitement bien , cette journée était une journée banale dans la vie banale d'un lycéen banale...

Ou peut être avait il parlé trop vite ....

S'évadant du cours d'histoire pour regarder par la fenêtre qui donnait sur la cours il put remarqué qu'il se passait des choses plutôt étranges il y avait un élève qui paraissait complètement drogué qui venait de mordre un autre élève et cette victime avait l'air de souffrir le martyr comme si le lycéen drogué avait transmis quelque chose de sa salive au sang de la victime .

Reza secoua la tête , non ça devait être juste une hallucination et l'élève n'avait pas mordu l'autre élève , il y avait dû juste avoir une altercation entre ses deux gars et l'un était plus fort que l'autre ce qui avait conduit la dîtes "victime" à l'infirmerie

Reza regarda sa montre il était presque 10H, enfin l'heure de la récré , enfin l'heure de sortir prendre un peu l'air .

Jour 0 : 10h

Reza partit directement avant tout les autres , au moment pile où 9h59 59secondes passait à 10h pile , il ne se soucia pas de ce que pouvait penser son professeur de lui ni de l'image qu'il donnait parmi ses camarades , tout ce dont i avait envie c'est de pouvoir prendre l'air , tout en passant d'abord par l'infirmerie où il pourrait prendre une aspirine ou un truc du genre ... Il ne s'y connaissait pas tellement en médecine mais bon tout le monde sait qu'un mal de tête passe facilement avec une aspirine . Il fallait absolument qu'il passe à l'infirmerie

Pendant son trajet il entendit un message des plus étranges , les élèves devaient rester en classe et les professeurs devait se retrouver dans la cour . Ce qui était le plus étrange c'est que ce message devint inquiétant lorsque le proviseur se fit attaquer par quelque chose ou quelqu'un et avait finit par un AAAAAaah très inquiétant .


Reza était devant l'infirmerie , il y avait le gars qui venait de se faire attaquer dans la cour quelques minutes plus tôt et Reza put constaté qu'il s'était réellement fait mordre et qu'il avait l'air de souffrir comme si la mort le guettait à chaque instant . Cette journée devenait de plus en plus étrange et cela rappelait à Reza de plus en plus un jeu video auquel il avait joué quelques jours auparavant ... étais ce cela ? était il en train de rêver et tout ces crimes chelous et ses proviseurs qui se faisaient attaqués n'était sorti que de son imagination et il allait se réveiller pour retourner dans sa vie banale ?

Non il était dans la réalité mais cette réalité avais quelque chose de surnaturelle , en tout cas il ne voulait pas rester un instant de plus dans cette infirmerie qui lui parraissait de seconde en seconde de plus en plus louche . De plus aucun signe d'infirmière et cet élève agonisait tout seul dans son lit .... Reza piqua une trousse de soin qui trainait sur une étagère et s'en alla sans vouloir savoir ce qui se passait ni ce qui allait arriver à cet élève agonisant.


Il devait maintenant retourner en classe et faire ce qu'on lui avait dit , même si Reza n'était pas tellement d'accord sur le fait de rester enfermé alors qu'il se passe des choses étranges dans l'enceinte même de ce lycée , dans les films c'est toujours parce que le groupe de lycéens est coincé dans un endroit clos que tout le monde se fait tuer et qu'il ne reste plus que le tueur à la fin du film

Reza rigola , un tueur dans le lycée et pourquoi pas des petits bonhommes vert tant qu'on y est ... Non tout ceci était surement très rationnel , il y avait eut une bagarre dans la cours qui avait dégénéré , le mec s'était blessé au poignet et pour ce qui est du proviseur il avait du être surpris par sa secrétaire et faire une mauvaise chute d'ou le AAAAAAAAhhh

Pendant que Reza cherchait des solutions rationnelles au problème irrationnels qui se présentait à lui il avait eut le temps de rejoindre la salle de cours où plus précisément de rejoindre l'endroit ou Erika était , car Erika était sa meilleure amie et si il se passait un truc étrange dans le lycée il devait être à ses cotés

- Erika ? T'as des infos sur ce qui se passe ? Pourquoi on doit rester dans nos classes ?

[+ 1 trousse de soins ]

Dans la même classe que Reza, Erika s’efforçait d’écouter et de noter le cours. Le professeur était d’une mollesse incomparable et restait tranquillement assis sur sa chaise, devant son bureau. Erika, déjà alourdie car elle avait tardé la veille avec le jujitsu, avait vraiment du mal à le suivre. Elle avait beau y mettre toute sa volonté, sa nuque ne cessait de flancher.
Si le ton monotone de ce maudit prof ne changeait pas de suite, Erika allait s’écrouler sur sa table, ruinant sa réputation d’élève sérieuse et méritante. La jeune fille appela mentalement à l’aide et la sonnerie retentit. Ouf…
Erika attendit que le professeur passe la porte pour s’affaler, se servant de son livre comme d’un oreiller. Elle croyait être bien tranquille et pouvoir rattraper quelques minutes de sommeil, cependant un message du proviseur pour le moins intriguant la fit sursauter. Elle resta assise sur sa chaise, cherchant une quelconque interprétation qui pourrait la rassurer et se mit à observer ses camarades.
Ils avaient l’air inquiets, eux aussi. Ils débattaient entre eux afin de l’imiter la panique, seulement…Un très brave élève d’une autre classe vint hurler quelque chose, terrifié, et ce fut la débandade.

Politesse, Modestie, Respect, Sincérité, Honneur, Amitié, Courage, Contrôle de soi… Contrôle de soi… Pensa alors Erika, affolée. Paniquer ne servira à rien, il faut réfléchir. Oui, réfléchir.

Mais comment produire la moindre réflexion dans un tel climat ? La jeune fille ne pouvait que compter sur son instinct. Elle força un moment, en vain. Ses camarades ,s’ils avaient un peu de jugeote, s’étaient certainement précipités vers la grille qui avait, elle l’espérait, été ouverte sans attendre par les professeurs.
Elle allait donc rejoindre Reza qui s’était, elle le savait, dirigé vers l’infirmerie. Depuis qu’elle l’avait connu en seconde, il quittait prématurément la classe pour rejoindre l’infirmière quand il ne se sentait pas bien. Au moins, il avait le mérite d’attendre la pause pour soulager son mal.
Bref, Erika se leva et avança vers la porte. Elle allait sortir de la classe quand son ami, Reza, se figea devant elle pour éviter de la percuter.

- Erika ? T'as des infos sur ce qui se passe ? Pourquoi on doit rester dans nos classes ?

Apparemment, il n’avait pas remarqué que la classe était déjà déserte. C’était compréhensible, dans une atmosphère pareille, on était plus enclin à se précipiter plutôt qu’à faire attention aux détails de l’entourage.

Erika le poussa, le faisant quitter le pallier de la classe et lui prit la main avant de foncer comme jamais vers le portail du lycée. Mais, ils furent contraints de mettre fin à leur course passées les trois premières marches de l’escalier. Là, en bas, une demi-douzaine de leurs camarades, méconnaissables et monstrueux, mordaient sauvagement un pauvre fugitif. Alors, Erika lâcha un cri de terreur digne des plus grands films d’horreur.
Les monstres se retournèrent vers elle, mais ses jambes , comme animées d’une existence propre, firent demi-tour. Elle courut, serrant toujours la main de Reza qui fut bien contraint de la suivre. Elle passa la classe et ,en un rien de temps, se trouva dans un petit local. Celui du club des jardiniers en herbe. Il était bien entendu désert. Les yeux d’Erika se posèrent sur une superbe et grande pelle resplendissante de nouveauté. Elle s’en saisit. Elle allait mieux ,maintenant armée.

_ « Tout à l’heure, un élève d’une autre classe est venu nous prévenir que des genres de monstres avaient envahi le lycée. Je ne l’ai pas cru, mais maintenant je sais que c’est vrai.
Reza, nous n'avons pas le choix, il faut fuir! »

[+1 balais]

Le local des jardiniers, aussi appelé salle 221, était occupé de nombreux ustensiles de jardinage. On pouvait y trouver de nombreux petits sécateurs, deux taille-haies, quelques petite bêches ainsi que divers produits de jardinage et autres engrais, le tout rangé dans une massive armoire de fer au fond de la salle. La salle en elle-même était parsemée de table sur lesquels reposaient divers pots de fleurs et de plantes en tout genre ainsi que de quelques plans de travail. À droite, une baie-vitrée donnait sur un balcon fleuri qui offrait une vue plongeante sur la cour située quatre mètres en dessous. Une gouttière passait juste à côté de ce balcon, donnant un moyen de descendre aux plus intrépides. Malheureusement la cour était toujours le théâtre d'un affrontement entre des élèves et professeurs rabaissés aux rangs de cadavres ambulants et quelques fuyards encore en état de courir vers le portillon qui, hélas, se ferma en claquant poussé par la chute d'une jeune lycéenne qui avait été mordue à un pas à peine du trottoir... Ce balcon offrait au moins un bon point d'observation. Le local n'avait malheureusement qu'un seul accès : la porte le reliant au couloir par lequel venait de passer le binôme. Par l'entrebâillement de celle-ci il purent entendre quelques éclats de voix sans pour autant pouvoir discerner précisément d'où ces vois venaient ni ce qu'elles disaient.


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Dans le couloir du premier étage, devant la porte de la salle 107, une lycéenne venait de frapper le concierge du lycée, qui était tombé au sol. Mis à part eux le deuxième étage leur semblait désert. S'ils n'avaient pas fait de bruit ils auraient pu entendre un bruit de porte venant du local des jardiniers mais non, ils n'entendirent rien. S'ils souhaitaient descendre au rez-de-chaussée ou monter au second étage, voire au troisième ils avaient trois possibilités : l'escalier devant lequel ils se trouvaient, l'escalier principal, menant près de l'entrée du lycée et l'ascenseur pour personnes à mobilité réduite juste à côté de ce dernier escalier. Mais s'ils se risquaient jusqu'à l'escalier principal ils pourraient sans mal entendre des cris, des gémissement et divers bruits de pas plus ou moins précipités.

- Bon on est dans un cas classique d'invasion de zombie, je sais ça peut paraître étrange mais à ce stade on est plus là pour se poser des questions , les zombies d'après ce qu'on a vu sont un peu partout dans le lycée et donc tu dois suivre la règle numéro 1 de survie en milieu hostile : Ne pas crier en voyant des monstres car les monstres sont souvent débiles aveugle et limité mais ils ont des supers zoreilles ! Maintenant trouvons un moyen de sortir .

En écoutant tout ce charabia, Erika se demandait si son meilleur ami ne s’était pas cogné la tête. Elle ne pouvait, non, elle ne voulait pas croire ce qu’il lui disait, mais elle n’avait pas vraiment le choix; elle avait vu ,comme lui, ces monstres atrocement pâles à la démarche mal assurée s‘attaquer à un autre élève.
Donc, c’est un peu difficilement qu’elle accepta l’anormale crédibilité des propos de Reza. Elle ne criera plus, promis. A moins qu’autre chose pire encore lui tombe sous le nez…Non, elle se retiendra, elle en était capable si leur survie en dépendait.

Peu rassurée, elle suivit son ami sur le petit balcon et se pencha comme lui pour se renseigner sur la situation. Elle fut grandement choquée et recula de plusieurs pas, retenant sa respiration. Elle ne comprenait pas l’attitude de son camarade de classe qui restait impassible à observer ce qui se passait en bas. Cependant, elle retenta le coup, se collant doucement à Reza pour se rassurer. Avec un certain dégout, la jeune fille redécouvrit les scènes d’horreur.

Papa! Songea-t-elle alors.

Comment avait-elle fait pour ne pas y penser jusque là ? Avait-elle oublié qu’il était maintenant concierge du lycée, donc exposé tout comme eux au danger des zombis ? Peut-être qu’elle faisait tout pour ne pas lui adresser la parole, ni même le croiser, mais c’était quand même son père.
Reza mit fin à ses pensées en lui montrant la cour comme si elle ne l’avait pas vue. Elle se prêta au jeu, cherchant le détail, et posa ses yeux sur la gouttière. Alors, il lui demanda:

- Alors dis moi , on passe par la goutière et si on ne crève pas d'une chute on fait un sprint jusqu'à un bâtiment plus sur .... ou on essaye de ressortir dans le couloir ?
_ «On passe par le couloir, bien sûr. Cette gouttière n’a pas l’air bien solide, c’est bien trop risqué. Et puis, comment fera-t-on avec ton truc et ma pelle ? »

Elle lui sourit, une manière de lui dire « t’inquiète pas, le couloir sera moins risqué, j’en suis sûre ». Maintenant, pour Erika, il s’agissait de retrouver son père et de fuir du lycée le plus vite possible. Aussi, n’attendit-elle pas une seconde de plus pour ouvrir la porte et pénétrer dans le couloir.

Erika ne s’attendait pas à retrouver son père si vite. Maintenant qu’elle n’avait aucune raison de s’inquiéter pour sa sécurité, un mutisme la prit. Elle gardait ses distance, osant à peine le regarder. Il fallait qu’il sache qu’elle ne souhaitait pas qu’ils se fassent remarquer et que ces circonstances ne changeraient rien à sa manière de penser. S’il avait l’intention de la protéger et de s’occuper d’elle, il se faisait de faux espoirs de toutes façons, et la jeune fille ne changera pas de point de vue de si tôt.

Le plan de Reza semblait pour sauver les deux autres idiots qui s’étaient rendus dans le bâtiment administratif semblait raisonnable. Mais perdre le moins de temps possible n’était apparemment pas dans ces priorités puisqu’ils cherchaient à en savoir plus sur la jolie lycéenne qui avait accompagné le concierge. Heureusement, ce dernier mit un terme à leur conversation.

Le groupe s’apprêtaient maintenant à rejoindre les escaliers qui menait à l’arrière du lycée _ puisque l’ascenseur ne serait pas des plus discret _ et ceci, après avoir longer le couloir qu’ils espéraient toujours désert.

[Court, très court, mais pas le choix vu que j'ai encore pas mal de choses à faire...]

Erika, quant à elle, ne se laissait pas emporter par la panique. Elle avait appris à ne pas reculer devant l’adversité et à examiner les situations. Celle-ci avait quelque chose qui la dépassait mais elle avait la conviction qu’ils pouvaient s’en sortir. Peut-être se laissait-elle bercer par de douces illusions ? Peu importe.

Pourtant, la crainte étaient ancrée en elle depuis qu’elle avait vu un de ses monstres. Elle la refoulait sans cesse et grâce à l’adrénaline des moments de danger, elle se sentait plutôt bien. Elle trouvait qu’elle se sentait même trop bien. Elle attendait patiemment le contrecoup de cette soudaine forme et espérait que tous seront en sécurité quand il portera.

Erika avait compris le geste de son ami de toujours. Il lui avait dit plus tôt que les créatures possédaient de très bonnes oreilles, et cette supposition s’était révélée juste. Cependant, le geste de Reza avait égaré et attiré les zombis qui erraient à présent dans le couloir. S’ils passaient par cette place infestée, ils courraient un petit risque, mais un risque quand même. Là, son père émit son idée:

"Pendant qu'ils sont occupés on peut passer, il suffit de raser le mur et de marcher sans faire de bruit. Si jamais un de ces trucs vous approche de trop près poussez-le par terre et courrez."

Même si Erika ne le montrait pas, elle était d’accord. Elle serra fermement sa pelle d‘une main et mordit son pouce de l‘autre, observant attentivement son père avec une inquiétude immense. Elle attendait qu’il passe la porte ou qu’un signe de ces autres compagnons l’arrache à son angoisse.

Lorsqu'elle fut la seule encore dans l'escalier, Erika s'était arrachée elle-même à son angoisse. Elle était maintenant sûre que tout le monde , à part elle, était arrivée de l'autre côté. Il lui fallait donc les rejoindre, mais elle fut soudainement prise de terreur. Après une brève paralysie due à la peur, la jeune lycéenne fixa de ses yeux ambrés son but et descendit enfin et prudemment.

Avec l'appréhension, le passage avait l'air étonnement long. Erika se focalisait sur les pas qu'elle avait encore à faire avant d'arriver à la porte qu'elle ne quittait pas des yeux, si ce n'était pour observer la démarche titubante des créatures les plus proches. Beaucoup trop proches pour elle, d'ailleurs.
Une sueur froide et insupportable glissait sur son échine. Elle était devenue toute pâle, quoique moins que ces monstres répugnants, quand elle en effleura un. Bien sûr, celui-ci lui fit immédiatement face. La lycéenne déglutit péniblement, s'empêchant de crier. Elle se demanda très brièvement pourquoi ce genre de situation n'arrivait qu'à elle. Heureusement la porte n'était plus très loin. Son instinct de survie l'incita saisir solidement sa pelle et à repousser énergiquement le zombi qui montrait les crocs. Il tomba pitoyablement, bien qu'elle ne l'ait pas poussé bien fort.

Alors, elle courut aussi vite qu'elle put pour rejoindre ses compagnons et elle y parvint sans autre difficulté.
Arrivée, elle laissa son corps se baisser en haletant. Une telle distance ne l'aurait pas si facilement essoufflée en temps normal, c'était la crainte accrochée à son ventre qui la fatiguait ainsi.
Sans bouger, la jeune fille regarda son ami et son père allier leurs forces pour barricader la porte par laquelle ils étaient sortis d'un bout d'enfer. L'endroit avait l'air plutôt calme. En se redressant, Erika décida de profiter de cet instant de répit pour aller se présenter à Kaori.

"Excuse moi de ne pas m'être présentée plus tôt, Kaori-san, mais le temps pressait. Je suis Tamada Erika, élève de terminale... Tu peux m'appeler par mon prénom." lui dit-elle en souriant et en lui tendant une main amicale.