Atrocitée Mathématique

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

Le soleil était haut dans le ciel, éclairant les merveilleux cerisiers en fleur et planant au dessus d'un spectacle macabre, car oui, les innombrables cadavres qui parcouraient la cour gâchaient bien le paysage. La scène se passe dans une classe maintenant presque déserte, seul six élèves étaient recroquevillés au fond de celle-ci, un cadavre au centre de la pièce semblait inquiéter tout le beau petit monde. Il y avait néanmoins une autre personne avec ces élèves, un professeur, il avait simplement demander à son petit comité de rester barricadé dans la salle en attendant des secours. Le cadavre au sol était celui d'un des morts vivants qui peuplaient à présent la cour et surement les couloirs par la même occasion. Il avait était assommé par un coup de règle bien placé dans le crâne par le professeur, celle-ci avait néanmoins cassé a cause du choc que cela avait provoquer. Le sang coulait encore donc cette chose venait d'être tuer il y a quelque temps, un des élèves en était encore tout retourné, malgré que sa carrure assez imposante pourrait laisser croire que rien ne pouvait l'effrayer. La salle en elle même disposait de deux porte, une d'entrée vers le tableau et une de sortie là ou était tout les élèves, d'ailleurs seule celle-ci était barricadé, il fallait laisser une porte libre si un problème venait à survenir. En parlant de problème, un zombis frappa la porte qui n'était pas barricader, évidemment c'était une éventualité à prévoir mais le professeur n'avait pas l'air fin... Il réussis à passer la porte avec facilité, evidemment, étant déjà sur les nerf il fallait que le professeur réagisse.

- Monsieur Takano, s'il vous plait reprenez vos esprit !!

Ce n'est pas ce qui allait arrêter le tas de chair sanguinolent qui traversait la salle en fonçant sur le professeur coincé contre le mur, dévorant celui-ci dans un cri de douleur intense. Il en va sans dire que les élèves étaient tous tétanisés, une issue, pouvant être employé par notre jeune, se trouvait juste derrière le zombis en train de bouffer son futur ancien prof de math. Surement que les autres le suivront sans vraiment réfléchir, la porte menait au couloir qui semblait étonnamment calme, ce zombis était peut-être le seul des lieux. Dans ce couloir il y avait une porte menant au placard à balais et une autre à une nouvelle classe, les escaliers pouvant eux aussi pour monter ou descendre, cela dit vu le nombre de ces choses en bas mieux vaut être préparer...

Sur ce, je vous laisse entrer en scène, mon jeune artiste !!

Lorryflamme était retourné. il avait vu plusieurs films de zombies, qu'il avait trouvés très drôles, et pourtant, la situation en face de lui ne le faisait pas trop rire. Pas du tout en fait.

Il tenta de calmer son esprit et résuma la situation:

Une chose était évidente, il fallait sortir et trouver des gens plus compétents pour ce tirer de ce guêpier. Pour cela, trois issues:
-La porte près du tableau, mais pour y entrer il fallait passer devant cette chose qui était en train de dévorer le prof, ce qui semblait, sinon risqué, du moins pas rassurant;
-La porte de l'autre classe, potentiellement encore plus dangereuse que celle-ci, avec peut-être toute une classe de cadavres ambulants;
- La fenêtre, qui donnait sur une cour encore pleine de ces horreurs, et surtout la surplombait de près de 10 mètres, une chute très dangereuse donc.

Il réfléchit encore. Passer par la fenêtre était risqué, mais il serait plus près de son scooter, celui qu'il venait d'acquérir la veille au soir. Cela lui permettrait de distancer aisément les morts-vivants. Ceci dit, il lui faudrait affronter une terrible chute et pas mal de ces choses, ce qui était impossible sans arme. Passer derrière ce non-mort et son prof quasi-zombifié était dangereux, et la salle de derrière était sûrement dans le même état que celle-ci.Quant aux escaliers et au placard, il n'en était pas question. Trop risqué pour les premiers, et si un zombie les acculait dans le deuxième... Ils étaient coincés.

D'ailleurs, le zombie semblait caler et le prof se leva, les yeux vitreux fixant le vide dans la direction de leur petit groupe. Lorryflamme retint un frisson, et une fille hurla en voyant l'abominable plaie que portait le prof et qui laissant entrevoir les côtes, blanches comme neige, dont deux étaient enfoncées. Le cœur manquait, le zombie qui l'avait avalé en avait encore la moitié accrochée aux dents.Les deux créatures marchèrent au ralenti vers eux, gémissant comme des... des zombies quoi, et les filles hurlèrent de plus belle. Lorryflamme ne se souvenait plus de leur nom, et décida d'agir.

Il sortit son sac de cours de sous la chaise, le vida de ses cahiers et livres, ne conservant rien qui puisse lui rappeler ce monde qu'il devait quitter, sauf ses clés de scooter et son téléphone, et le mit sur son dos. Saisit son courage à deux mains pour ne pas crier quand l'ancien prof mordit une jeune fille au cou et que l'autre créature, encore en uniforme d'élève, accrocha le bras d'un garçon et y enfonça ses dents. Il mit son sac sur le dos, saisit une chaise... et la lança à travers la vitre.

Celle-ci, abîmée, n'opposa que peu de résistance, et la chaise passa plus ou moins à travers, restant un peu coincée au milieu, mais laissant un espace suffisant pour passer. Cependant, ces fichus zombies avaient dû entendre quelque chose, car ils regardèrent vers lui. Il les jaugea d'un œil impitoyable et hurla aux quatre survivants:
«Sautez!»

Et c'est ce qu'il fit.

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Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

Les élèves réagirent sans plus attendre, cela dit seul trois d'entre eux sautèrent, une fille du groupe se fit attraper par le bras avant de se faire mordre sauvagement. Les deux zombis se ruèrent dessus donc le petit groupe avait toute ses chances de s'en sortir. Malgré la vue atroce du spectacle de cette jeune fille en train d'être dévorée en train de vous appelez à l'aide en tendant une main désespérée dans votre direction. Vous sautez tout de même après tout le monde, les risques encourus n'étaient que plus grand, mais cela vous évitait une chute des plus fracassante. En effet, vous tombez sur un de vos camarade, celui-ci hurlant de douleur en se fracturant la jambe, celle-ci étant déjà bien amochée avant que vous ne lui tombiez dessus. Le puissant cri que ce jeune homme venait d’émettre attira l'attention de plusieurs zombis qui jonchaient la cour. Vous n'en sortez pas indemne non plus, une foulure à la cheville vous rappelle que votre corps n'est pas insensible aux chutes de grande envergure, mais il n'y avait pas vraiment d'autre solution. Les deux autre élèves ne semblaient pas trop mal en point, ils étaient tombés dans les buissons de chaque coté de la porte du bâtiment. C'était un réel suicide de se diriger vers la sortie étant donné tout les zombis qui arrivaient en masse, après un bref regard vous pouvez même reconnaitre certains de vos amis dispatchés dans d'autre classe cette année, malgré qu'à présent ils n'ont plus grand chose d'amical. Mais tout n'était pas perdu pour autant, le gymnase qui se trouvait derrière le bâtiment principal pouvait être utiliser pour se réfugier, peut-être que d'autre on voulut faire ainsi et que de ce fait vous ne serez pas seul dans ce lieu. Même si les couloirs de l’établissement sont habités par les zombis il y a toujours une chance de s'y cacher, cette porte étant la plus proche de votre position. Il y avait aussi la cabane du gardien en dernier recours, selon des rumeurs il y aurait une cave là dedans mais rien n'est sûr, ce ne sont que des bruits de couloirs. Quoi qu'il en soit cette petite bâtisse se trouve de l'autre coté de la cour, alors pour y accéder maintenant... Votre amis que vous venez d'écraser vous supplie de l'aider, même si il est plutôt imposant vous pouvez toujours le trainer jusqu'à un endroit sur, même si seul vous n'y arriverez pas au vu de l'état de votre cheville.

Lorryflamme pestait contre lui-même. Il avait compté dix mètres de chute, mais la vue de l'horreur dans la classe l'avait déconcentré et il avait oublier ses techniques de réception. Sa cheville le faisait atrocement souffrir, mais il pouvait marcher. Cependant, le jeune homme qu'il avait écrasé ne s'en sortirait pas seul, même s'il ne pouvait se résoudre à le laisser là. Ce serait trop moche, et cela ferait un adversaire de plus. Il y en avait déjà assez comme ça.

"Tu tiens le coup? demanda-t-il au blessé, dont le hochement de tête traduisait une forte inquiétude.

-Ça va à peu près...

-Et vous?

-Pas de mal.
-Moi non plus.

-Alors on va chez le gardien déposer notre blessé, puis, on fonce vers le gymnase et... Merde!

Un zombie de grande taille se dirigeait vers eux, et la seule fille survivante hurla à la vue des chairs déjà grises du cadavre animé. Celui-ci se dirigea vers elle, ignorant le jeune albinos comme s'il n'avait jamais existé. La fille se saisit de son sac et en frappa l'agresseur, sans grand effet toutefois, et allait être mordue quand le type à la jambe cassée se projeta de toutes ses forces restantes contre la créature en hurlant. Le monstre s'en saisit et gémit avant de lui fracasser les deux bras, et de mordre à pleines dents la gorge vulnérable. La fille hurla à nouveau, et le zombie s'attaqua à elle alors que Jambe-Cassée tentait déjà de se relever, sans grand succès, mais son cerveau de mort-vivant ne lui permettait pas de sentir la douleur de sa jambe...

Lorryflamme était en état de choc. Il tenta de réunir ses esprits et finalement, l'envie de se laisser dévorer prit le dessus. Il Hurla aux oreilles qui ne pouvaient plus l'entendre:

-Venez me chercher, bande de ~~salauds de mes deux~~! Allez, un bon steak sur pattes, ça vous tente, non? Perdez pas cette occasion!

Les désormais quatre zombies (un de plus les avaient rejoints) rampèrent ou boitèrent vers l'albinos, et lorsqu'ils furent à portée de morsure...

Lorryflamme se laissa tomber à leurs pieds, attrapant les clés de son scooter et les plantèrent dans la chair du talon d'Achille du plus proche, tandis que le second et le troisième attaquaient le dernier survivant qui hurlait dans son coin. Jambe-Cassée était à la ramasse. Il parvint ainsi à le faire chuter, et récupéra ses clefs, le choc n'avait par contre pas tué le monstre. Hawkwolf piqua un sprint aussi vite que le lui permettait sa foulure à la cheville, droit vers le gymnase. Là, il trouverait de quoi se défendre.

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Après une course folle et la perte de tout vos compagnons vous arrivez enfin devant la salle de sport et y entrer sans grande difficulté. Celle-ci est vide, du moins vide de présence, car ce n'est pas les divers accessoires qui manquent. Les lumières ne fonctionnant plus très bien, elle s'allume puis s'éteigne assez souvent, sauf deux qui restent malgré tout bien éclairées. La salle présente plusieurs choses facilement transportable, des ballons de basketball trainent un peu partout, cause du rangement très spécial des occupant. Une porte mène a la salle de réserve, elle semble fermée mais assez ancienne, la forcer ne sera pas une chose très compliquer. Pendant que vous effectuez vos recherches vous pouvez toujours vous barricader avec divers matelas et d'autre bric-à-brac que vous pouvez trouver. D'étrange bruit se font entendre dans les toilette, la porte menant jusque ceux-ci est grande ouverte, peut-être que des réfugiés n'ont rien trouver de mieux que d'aller dans cet endroit. Un mur d'escalade monopolise la place du mur au fond de la salle, une issue se trouvant tout en haut, vous pouvez l'atteindre en grimpant. Cela dit l'aide de corde peut être bénéfique puisqu'elles sont encore bien attachées, mais rien ne prouve qu'elles sont solides.

Spoiler:

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Lorryflamme se retrouva un peu sonné dans le gymnase. Il en ferma la porte, puis examina les lieux: plusieurs issues, l'une en haut du mur d'escalade, qu'il devrait barricader pour se sentir tranquille, et où il pourrait se réfugier si la porte principale était enfoncée. La porte principale, elle, était plus solide, et pourrait tenir avec moins de renforts. Le jeune homme espérait de tout cœur qu'il n'y avait pas de zombie dans les toilettes, car pour se battre, il ne disposait que de ses clés de scooter ensanglantées, un téléphone mobile, et un sac léger. De plus il avait toujours mal à la cheville. Mais il n'avait pas le temps de penser à cela: les morts-vivants pouvaient attaquer à tout moment...

Il clopina jusqu'aux matelas les plus proches, et en plaqua deux, les plus épais possibles, contre la porte. Ceci fait il alla chercher la petite poutre, montée sur roulettes, et la coinça en travers de la porte, avant d'enlever les roues. C'était facile: le cycle de gym aux agrès de l'année précédente se révélait utile. Il alla aussi barricader la porte en haut du mur d'escalade après avoir attaché un tapis avec deux des cordes, facilement détachées du haut du mur, et se mit donc à monter, ce qu'il parvint à faire assez difficilement, chutant deux fois sur le tapis qu'il avait pris la précaution de placer sous le mur; puis il les hissa à l'aide de cordes. L'une d'entre elles céda sous le poids du tapis, le faisant chuter de plusieurs mètres: par chance il s'écrasa sur le tapis et dut tout recommencer. Cette pénible tâche accomplie, il emboîta le tapis dans le chambranle de la porte et descendit chercher une chaise, qu'il coinça sous la poignée de la porte.

Après presque deux heures de supplice, il se décida à dire que les issues étaient colmatées: mais il pouvait sans doute faire mieux. La grande poutre, elle aussi montée sur roues, était trop lourde pour être montée en haut du mur; mais il pouvait la fixer aux charpentes métalliques du toit et s'en servir de piège. Il s'en occuperait plus tard: il se décida à chercher une arme blanche digne de ce nom et, en conséquence, se dirigea vers la réserve. Il y trouverais bien une scie pour se tailler un gourdin ou récupérer une barre de fer, chose inestimable pour briser des crânes... Sinon, il y avait peut-être une armoire à pharmacie, très utile, ou, ô merveille un marteau en fonte, ou même un pied de biche... Mais bon, il était surtout probable qu'il ne trouverais rien du tout.

A mi-chemin, il s'arrêta. Il valait mieux chercher à savoir qui (ou quoi) se trouvait enfermé dans les toilettes depuis plus de trois heures. Il déplaça donc la grande poutre pour bloquer la porte de la réserve, plaça le dernier matelas pour coincer celle des toilettes, et toqua trois coups sur celle-ci, appelant:

Hey! Je suis vivant! Il y a quelqu'un???

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Pendant que vous toquez à la porte vous apercevez une étrange scène, un autre étudiant, se lavant les mains à l'aide du lavabo et un peu de savon. Vous pourrez facilement vous demander ce qu'il fiche mais la réponse est sous vos yeux, une longue trainée de sang va de ses pieds, jusqu'à un toilette. Le tremblement de ses mains et son regard dans le miroir en face de lui montre bien que le jeune homme, qui d'ailleurs n'as pas l'air hostile, est complétement retourné. Alors qu'il coupe le robinet, il se retourne vers la droite pour se sécher les mains et vous vois, rapidement il se colle au mur au fond de la salle, s'asseyant presque à terre dans une pose défensive, s’apprêtant à crier. Mais quand il perçoit que vous bougez normalement il se calme un peu, les larmes étant déjà en train de couler sur son visage. Vous pouvez inspecter les toilettes un à un jusqu'à tomber sur celui d'où le sang pars, cela dit le spectacle risque de ne pas être des plus charmants. En effet, un corps d'étudiante avec une trace de morsure à la cuisse et le crâne éclaté sur la cuvette ça ne donne pas vraiment faim. Aller réconforter le garçon au fond de la pièce n'est pas forcement une mauvaise idée, mais si vous ne voulez pas que le dernier des ahuris vous colle au basque ce n'est pas une chose à faire. Avec un peu d'imagination et de force, une arme pourrait facilement se fabriquer dans cet endroit, reste à savoir comment.

Spoiler:

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Lorryflamme était heureux de voir que certains étaient encore en vie. Il regarda le survivant, et ne voyant pas de trace de morsure, lui ouvrit la porte. Le jeune était en état de chic, d'après ce que l'albinos comprit il s'était réfugié dans les toilettes avec sa petite amie en plein cours de sport, et elle avait failli le mordre, avant qu'il ne lui écrase la tête. Il se mit à pleurer. C'était un jeune lycéen, peut-être 16 ans, mais il était plutôt balèze. Il pourrait être utile.

Les deux jeunes gens examinèrent les environs. Les portes étaient solidement condamnées, et les fenêtres bien trop hautes pour les morts-vivants, peut-être à quatre mètres du sol. Vu qu'ils ne savaient pas grimper, ils ne pouvaient pas passer par là. Tant mieux.

Les toilettes étaient plus ou moins en état de marche, sauf les quatrièmes, où le corps de l'étudiante, le crâne défoncé, gisait dans une mare de sang carmin, et où le siège était éclaté. Pas question de laisser le cadavre ici, Lorryflamme l'enveloppa serré dans un morceau de toile, et le rangea dans le placard.

Avec l'aide de l'étudiant, il condamna aussi les toilettes, en bloquant une chaise sous la poignée.Il se dit aussi qu'il fallait se faire des armes rudimentaires avant d'aller voir dans la réserve, et réunirent les rares chaises et autres sources de bois qu'ils trouvèrent. Lorryflamme prit avec beaucoup de mal une épaisse barre en bois des espaliers, et le jeune homme attrapa une chaise. Ils déplacèrent la poutre, ouvrirent la porte en grand...

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La porte aussi lourde soit-elle s'ouvrait lentement et en grand, il n'y avait plus grand chose maintenant, le sang emplissait la cour de derrière, quelques-uns de ces monstres étaient encore là. Ils étaient une poignée, se baladant dans la cour sans aucun but. Le jeune homme qui vous accompagnez semblait être encore sous le choc et n'allait vraisemblablement pas aller loin avec sa chaise, déjà qu'il est terroriser à l'idée de sortir au grand jour avec tout ça dehors. Il restait néanmoins assez maitre de lui pour ne pas crier et se laisser aller en retournant dans le bâtiment. En étant assez discret vous pourriez passer inaperçu devant tout les zombis, mais il fallait à présent choisir une destination. En sortant par la porte qui est dans l'arrière cour, soit où vous êtes, vous arriverez dans une des ruelles de la ville, vous pourrez alors choisir d'aller dans l'artère principal, ou encore d'aller au commissariat de police qui est sur le chemin. Rentrer dans l'établissement à la recherche de quelque chose ou quelqu'un peut être conseillé aussi, mais rien ne prouve que celui-ci est vide, tout comme la cour dans laquelle vous êtes tomber tout à l'heure. Celle-ci est encore plus macabre que celle-où vous vous trouvez, il y a encore beaucoup de mort-vivant mais si vous y tenez vraiment... Par cet endroit vous pourrez aller chercher votre scooter et passer dans la cabane du gardien, sa cave recèle surement beaucoup de secret.

Lorryflamme réfléchit. Ils avaient besoin d'armes plus efficaces, certes, et la cabane du gardien était l'endroit le plus désigner pour en trouver ou chercher des outils pour s'en fabriquer, d'accord, mais les risques n'étaient pas négligeables : les zombies envahissaient la zone, et ils étaient nombreux. Le jeune albinos en comptait une trentaine, tous redoutables, sauf un qui semblait avoir du mal à se démêler d'une chaîne de vélo qu'il avait entrelacée autour des jambes.

Beaucoup trop dangereux pour simplement foncer dans le tas en pétant la gueule de tous ceux qui leur barrait la route.

Lorryflamme estima à une centaine de mètres la distance qui le séparait de la cabane du jardinier, et à cinq fois cette distance pour atteindre le scooter. S'il était toujours là! Avec le chaos ambiant, rien ne permettait de l'affirmer. Et son compagnon était trop choqué pour l'accompagner...

Il prit une décision, et exposa son plan à l'autre: lui irait dans la cabane du jardinier chercher des outils ou des armes improvisées, et l'autre garderait le gymnase. Aussitôt Lorryflamme parti, le jeune homme fermerait la porte le plus silencieusement possible: l'albinos frapperait deux coups, compterait rois secondes, puis à nouveau un coup contre la porte pour demander à entrer. En marchant silencieusement et en priant très fort que les morts-vivant soient aveugles, il pourrait entrer dans la cabane, éventuellement éclater l'ancien jardinier, prendre les outils et revenir en un quart d'heure-vingt minutes.

Lorryflamme se lança et commença à parcourir la distance bien trop longue qui le séparait de la cabane. Un pas à la fois... doucement... un pas...stop... un pas...

Il mit cinq minutes à arriver ainsi à la cabane. S'assurant que rien ne pouvait l'entendre, il ouvrit prudement la porte..

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La porte s'ouvrait sans aucune difficulté, laissant justement paraitre que le lieu était en tout point vide. Du sang encore frais macule le sol de ce petit abris, mais aucune créature n'est à l'intérieur. L'espace pour circuler n'étais pas bien grand, mais pourtant pourvu de deux pièce, la seconde étant plus grande et surtout plus écœurante. En y pénétrant vous ne pourrez pas passer à coter de la dépouille du gardien, le ventre déchiré et un couteau de cuisine à la main. L'odeur n'était, dans cette pièce, pas des plus agréables qui soit, c'est un fait, l'homme mort gisant au sol est inanimé. La vie l'a belle est bien quitter et cela se vérifie avec le liquide rouge et fluide qui s'échappe de son corps, son suicide ne remonte donc pas à bien longtemps. La pièce est pourvue de divers ustensiles de cuisines, tel des louche, des poêle, des couteaux et bien d'autre.

Une autre action serait d'ouvrir la cave par la trappe de la première salle, vous trouverez divers râteau et pelles dans celle-ci. Pas de quoi se faire une arme bien utile, mais étant aussi bricoleur dans sa jeunesse, le vieil homme a aussi garder un marteau de charpentier. Les zombis dehors ne semble pas forcement s’intéresser à vous, vous pouvez donc effectuez vos recherche comme bon vous semble, mais gare au bruit, on sait jamais si une chose tombe malencontreusement...

L'horreur du spectacle frappa Lorryflamme, et il dut se retenir pour ne pas vomir. Il promena son regard dans la pièce, et prit la décision de ~~profaner le corps~~ écraser la tête du gardien pour éviter qu'il ne se relève. Il sauta donc à pieds joints dessus, et le crâne s'ouvrit, déversant un flot de sang et de cervelle qui souilla les chaussures de l'albinos. Enfin, c'était un moindre mal.

Il se servit de torchons qui traînaient par là pour nettoyer ses chaussures: il ne tenait pas à laisser derrière lui une trace de sang et de viscères qui mènerait peut-être les zombies à lui, s'ils étaient capables de voir... sans parler des humains rescapés, qui ne seraient en aucun cas coopératifs.

Il regarda partout, prenant plusieurs couteaux -longs, larges, et une feuille de boucher pour faire film d'horreur- ainsi qu'une pelle, et délaissa sa barre de bois. Puis il ouvrit la porte de la cave et changea d'idée.

Il laissa la pelle et saisit le marteau de charpentier, ainsi que quelques longs clous d'acier, et s'appliquant à faire le moins de bruit possible, il les planta dans son manche d'espalier. Bien. Il disposait maintenant d'une arme très efficace, autant contre les zombies que contre les humains susceptibles de lui mettre des bâtons dans les roues. Il voulut aussi fabriquer une hache rudimentaire avec la pelle, mais il ne trouva pas d'aiguisoir suffisamment long et solide, il abandonna donc l'idée. Retirant la tête du manche, il s'en fit une massue rustique en attachant des une brique lourde à un bout: elle ressemblait maintenant à un marteau, très lourd et peu maniable certes, mais sûrement très efficace. Il emprunta aussi le marteau de charpentier, le glissant dans son sac: il servirait sûrement plus que son dû, et quelques clous qui pourraient servir à pas mal de choses: sceller une porte, fabriquer une autre arme...

Ne voyant plus rien à faire ici, il rouvrit la porte et regarda comment revenir au gymnase... et d'un geste malencontreux, il fit tomber une poêle...

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La poêle tomba au sol, un bruit long et lourd, rebondissant une fois avant de reclaquer avec force. La cour étant bien remplis, le bruit frappa nombre d'oreilles de morts-vivants, au grand regret du jeune albinos. Il en va sans dire qu'après avoir entendu ce bruit, les affamés marchèrent avec un pas lent et morbide vers la cabane, une évasion rapide aurait été préférable, voir même obligatoire. Mais où s'enfuir ? Ils étaient partout, ces cadavres puant et sanguinolent bloquaient presque tous les accès, évidement le "presque" est à remarquer... Une petite ouverture, un velux plus précisément, laissait une échappatoire. Du haut du toit, rejoindre la sortie est simple, en sautant au dessus de la grille. Cela dit, la cheville de l'albinos étant amoché, qui sait ce que cet petite chute provoquera, le scooter était pourtant juste derrière et les clefs, dans les poches de notre élève. Le lycéen rencontrer dans le gymnase est peut-être encore en vie, de nature assez discrète il n'a pas dû faire grand bruit. Se calfeutrer dans la cave peut être utile aussi, une analyse minutieuse vous permettrait de trouver une bouche d'aération, plutôt étroite et donc sans pouvoir prendre tout votre équipement sans être ralentit.

Le jeune homme pesta. Une longue et moche bordée de juron. Cette foutue poêle n'avait pas le droit de lui faire ça... pas dû être là... pas dû faire autant de bruit... merde, il n'y aurait pas dû avoir une centaine de zombies dans cette cour! C'était la première fois de sa vie que Lorryflamme voulait vraiment être en cours de maths.

Il portait sur lui son gourdin clouté et sa masse improvisée, ainsi que l'outil de charpentier. Oh, et quelques couteaux aussi. Il pourrait venir à bout de quinze créatures au maximum, et avec énormément de risques. Ensuite, il allait mourir.

Ou pas. En espérant que la deuxième solution serait la bonne.

De plus, il préférait garder son marteau pour plus tard, en cas de force majeure: il ne tenait pas à le briser, car il pouvait encore servir. La poêle pourrait aussi servir d'arme improvisée ou bien...

Ou bien de diversion. Si ces monstres étaient attirés par la vue de mets sur pattes, il n'aurait jamais pu arriver jusque là. S'ils avaient un odorat surdéveloppé de même. S'ils avaient seulement leur ouïe pour le détecter, alors il pouvait aussi les éloigner. Ou pas.

Cette fois il voulait la première solution. Ce n'était pas une constante, dans sa vie.

Il devait faire face à un choix cornélien. Ou bien il rejoignait son scooter, et il pouvait filer au commissariat prendre une arme plus efficace ou trouver des secours, ce qui équivalait à laisser crever son compagnon d'infortune, ou bien il se planquait dans le gymnase et attendait de mourir de faim. Peu reluisant était l'avenir.

En attendant, le cadavre le plus proche était à cinq mètres, et il fallait l'occuper vite fait bien fait. Il ramassa la poêle traitresse et la lança le plus loin possible. Elle atterrit contre un mur, créant un double "bong" satisfaisant, et les zombies les plus éloignés s'approchèrent. Trois d'entre eux, malheureusement, restaient sur son chemin, et il dut se résoudre à laisser le gymnase...

L'albinos escalada le vélux pour trouver une issue, non sans avoir fermé la porte derrière lui, et, regardant une dernière fois vers ce monde qu'il devait quitter, sauta la grille...

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Par chance, les troène décoratifs freinèrent votre chute, malgré qu'ils vous écorchent légèrement la main droite, rien de bien méchant. D'une certaine manière vous avez fuis un prison pour en trouver une autre, l'extérieur était vide de zombis, pour le moment cela dit, même si quelques-uns de ces créatures étaient encore en train de trainer par ici. Votre scooter n'était pas très loin, une chance inouïe qu'il n'y ai presque aucun obstacle à votre progression.
Le reservoir d'essence de celui-ci étant à moitié plein, vous ne pourrez pas faire le tour de toute la ville mais cela pourrait être utile, même si les zombis vous remarquerez rien qu'à votre passage. Le soleil était encore bien haut dans le ciel et les zombis cherchaient à défoncer la grille de l'établissement comme il le pouvant, celle-ci chancelant toujours de plus en plus. Il ne faudrait pas trainer par ici, et aller dans les hauteur de bâtiment protéger pourrait être utile, demander de l'aide à des policier pourrait servir aussi cela dit, mais méfiance sur la route.

En boitant et en souffrant comme un malade vers son scooter, Lorryflamme s'en remémorait le fonctionnement. Appuyer, accélérer... non, en fait, il cherchait juste à penser à autre chose qu'a ce jeune homme qu'il avait laissé en sale posture dans ce fichu gymnase. Certes, il était bien barricadé, mais il n'avait ni nourriture, ni eau, ni arme valable. S'il faisait un bruit, il était mort.

Mais il ne fallait pas penser à ça. Il devait se souvenir de comment aller jusqu'à la gendarmerie, ou bien chercher une agence de tourisme et fouiller dans les documents pour voir s'il y avait un stand de tir dans les parages, ce qui lui permettrait de trouver un peu mieux qu'une barre cloutée ou un marteau géant pour se battre. Il devait aussi aller chercher une station service, histoire de remplir son réservoir, et peut-être une banque, histoire de prendre un peu d'argent de plus: on ne sait jamais, il croiserait peut-être une borne automatique de vente de cigarettes, ou bien une vente d'essence. Et puis il voulait garder un petit souvenir d'avant. Les pièces de 10 yens seraient jolies en collier, avec un fil d'or.

S'il y avait un stand de tir dans le coin, se dit-il en démarrant sa bécane, il choisirait une arme légère avec un silencieux, histoire de ne pas se faire bouffer stupidement à cause du bruit; sinon, il improviserait. Un demi réservoir d'essence... De quoi faire une cinquantaine de kilomètres, environ la moitié des routes de la ville. Pas de quoi aller à l'aéroport ou à la gare. Donc pas moyen de quitter l'île. Dommage. Il voulait partir le plus loin possible.

En attendant, des zombies commençaient à s'approcher. Il entendit la porte du gymnase s'ouvrir, puis des hurlements, et se dit que finalement, il avait choisi la bonne voie. Les cris attirèrent les morts-vivants les plus proches de lui, et il démarra le moteur... puis il partit du parking.

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