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 After Christ, Devil Come

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Dante Heyward

Dante Heyward


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MessageSujet: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeDim 26 Déc - 0:24

    "Finalement, je ne sais pas pourquoi je continue d'écrire ce livre, pourquoi est-ce que je m'obstine à rédiger mes journées sur ce papier? Je ne trouve pas vraiment de réponse à cette question... j'ai l'impression de toujours raconter les mêmes évènements, de toujours raconter les mêmes choses, inlassablement. Mes journées au bar, mes quelques soirées sous le masque d'InFamous, mes sentiments et mes impressions, et parfois, mon passé... lorsque je relis les pages écrites précédemment, je me lasse et m'ennuie... j'en suis arrivé à un point à m'ennuyer de ma vie. Est-ce à cause de ce maudit journal de bord que je m'efforce de tenir à jour? Avant d'écrire pour la première fois à l'intérieur, je ne pensais pas à tout ça... et je devrais peut-être continuer, après tous, c'est sûrement mon Destin. Je lui trouverais bien une utilité, un jour. On ne sait pas ce que nous réserve l'avenir... Peut-être que plus tard, ce recueil récupérera de l'importance, aura une réelle valeur...
    En attendant ce jour-là, je continuerais d'écrire, de narrer mes journées, aussi répétitive qu'elle soit. Je n'ai pas écrit hier soir, j'étais exténué après mon combat... chaque adversaire est différent, et me pousse dans l'effort différemment, et je dois avouer qu'hier, j'ai eu chaud. J'ai d'ailleurs récolté plus d'argent que les autres soirs... je ne fais pas m'en plaindre, au moins, se marché là est fleurissant, et me permet de subvenir à mes besoins, pas comme mon bar en ce moment. Cela fait maintenant plus d'une heure que j'ai ouvert le bar... et les clients ne se bouscule pas, mais alors vraiment pas. Ils ne sont que deux en ce moment même, et, surtout, aucun ne pourrait me divertir, c'est sûrement pour ça que j'écris en ce moment même, en pleine journée de travaille, parce que je m'ennuie. Il y en a un sur la terrasse, la clope au bec et le café à la main, il a l'air dans ses pensées, il est calme, et profite du léger vent de dehors... il se repose, bien qu'il ne dorme pas... il est paisible, il ne me pose pas de problème, mais ne me rapporte pas grand-chose non plus, ce n'est pas un café qui va éponger les frais. Diamétralement opposé au premier client, il y a l'autre qui est en train de cuver sur ma banquette, devant une table, comme tous les matins... en moins d'une heure, il a réussit à se mettre dans un état lamentable, je suis sûr qu'il ne peut même pus se lever. Et tous les jours, c'est la même. Il vient à l'ouverture, même avant, il picole, il cuve, et il repart, lorsqu'il est en état de conduire, lui par contre, bien qu'il me pose plus de problème à camper sur ma banquette et à parler tous seul, ses consommations sont plus rentables que le café... mais je suis sûr que ce type-là passe plus de temps dans mon établissement que chez lui... manquerais plus qu'il finisse par squatter mon Last Resort... "

« Oho, jaunot, chert moi donque un peuti làà »
Extirpé brutalement de ses pensées, Dante relevas rapidement la tête, cherchant l'origine de l'interpellation, qui ne fut pas bien compliqué à trouver... sous la surprise, il en lâcha même le crayon qu'il utilisait pour rédiger son journal de bord. C'était, ni plus ni moins, l'ivrogne qui comatait dans son établissement. Il posa son regard miroir sur le Client qui lui demandait un autre verre, exaspéré. Comment pouvait-on se mettre dans un tel état... le langage même de l'homme prouvait son abus d'alcool, il arrivait à peine à garder les yeux ouverts, et il agitait les mains pour mieux se faire voir... il ne réfléchissait même plus ses actes, et était guidé uniquement par son instinct primitif. Bien que ce genre de comportement était bénéfique pour ses affaires, il préférait récupérer moins d'argent dans sa caisse que de devoir gérer un coma éthylique ou un autre problème de ce genre, dû uniquement à la boisson. Il se pencha alors pour ramasser le stylo qu'il avait fait tomber précédemment, et penchas la tête vers son recueil, bien décidé à retourner son travail d'écriture, et à ne pas servir son client, pensant que l'ignorance lui ferait comprendre sa décision.
« P'tain, mais c'est qu't'est sourd ou quoi ? »

Dante posa son outil d'écriture et regardas son client qui essayait, tant bien que mal et sans réel résultat, de soutenir son regard. Il insistait, et ne reconnaissait par ses limites face à l'alcool, le type même de comportement qu'il n'appréciait guère... il ne voyait pas l'intérêt de se réduire à un si piteux état... pour lui, un bar était avant tous un endroit de rencontre chaleureux, où l'on peut faire de nouvel rencontre autour d'un verre, lier des relations avec des gens amicalement... et non une poubelle à ivrogne. Il aurait dû penser à ce genre de personne avant d'acheter cet établissement avec l'argent qu'il avait gagné grâce à ces batailles nocturne. Voyant l'insistance de l'homme, et sachant pertinemment qu'il ne lâcherait pas le morceau, Dante lui répondit, d'une voix à la fois froide et sèche.
« Désolé, vous avez déjà eu plus que votre dose. »

Un râlement se fit entendre dans tout le bar, poussé par le client, mécontent de la réponse du Barman. Uniquement guidé par sa soif insaisissable, il tenta de se relevait, lâchant, au passage, quelques injures. Un léger sourire narquois vint marquer le visage de Dante en voyant son client, apparemment bien décidé à obtenir un autre verre coûte que coûte, qui avait du mal à tenir sur ses jambes, toutes flageolantes. Malgré l'effet de l'alcool sur son cerveau et son corps, l'homme réussit à déambulait jusqu'au comptoir, s'appuyant à toutes les tables et à toutes les chaises pour se maintenir en équilibre sur ses deux pieds... Dante était persuadé que son client tomberait plus d'une fois avant d'arriver jusqu'au comptoir, mais il fut surpris lorsque l'ivrogne prit appuis sur le bois, afin de préserver sa stabilité, et ne pas tomber. Heureusement que le mobilier était présent pour assurer sa démarche. Il tenta de prendre un air menaçant, souhaitant impressionner le jeune homme, et obtenir, ainsi, un autre breuvage qui le plongerait un peu plus dans le noir. Il prit sa respiration, et se concentras quelques secondes pour trouver ses mots, et parler au barman qui lui faisait face.
« Donne moi un verre gamin, sinon, j'me barre. »
« La diplomatie n'a jamais était mon fort, désolé. »

Sur ces mots, le poing du jeune barman vint percuter le visage de l'alcoolique, ayant pour unique but de le sonner légèrement, et le rendre docile quelques secondes, afin que Dante puisse le ramener à la banquette. Le jeune homme fit lentement le tour du comptoir, et l'ivrogne n'opposa aucune résistance lorsque Dante l'attrapas par les épaules. En avançant lentement, et en faisant en sorte que son client ne se cogne pas à tous les coins de tables, le combattant de la nuit guidant l'homme jusqu'à la banquette qu'il occupait quelques minutes avant, et où il l'aida à ce rallonger. De toute évidence, il ne devait pas être en état de faire quoi que ce soit, ni protester, ni partir. Lorsqu'il aura repris entièrement ses esprits, qu'importe le temps que cela prendra, Dante le laissera partir... ce n'était pas pour toute suite... tout ce qui attendait l'homme pour l'instant était les doux bras de Morphée. Par prudence, craignant tout de même que l'ivrogne profite d'un moment d'inattention pour partir et reprendre le volant, Dante fouina dans les poches de son manteau... il y trouva les clés d'un véhicule, qui devait être garé sur le parking, devant l'établissement... sans sa voiture, l'homme ne sera pas en moyen d'aller bien loin, Dante n'aura qu'à lui rendre les clés lorsqu'il aura retrouvé toute sa conscience. En attendant, le jeune homme garderais les clés bien au chaud, dans sa propre poche de manteau.
Il retourna à son comptoir, reprit son crayon en main, et ne perdit pas de temps pour relater l'évènement dans son journal. Il marqua en détail ce qu'il venait de se produire. Une fois cela fait, il referma son livre, et le mit de côté... il aura surement l'occasion de reprendre l'écriture dans la journée, ayant autre chose à raconter, qui, de toute façon, ne sortirais pas de l'ordinaire. Son regard se posa sur la bouteille de whisky qui était à côté de lui... il s'en servi un verre, et se posa sur une chaise, derrière son fidèle comptoir. Pour lui, les consommations étaient gratuite, l'avantage de tenir un bar. Buvant par petite gorgée son breuvage favoris, ses pensées partirent en vrille, et le fit divaguer entre divers sujets sans réel importance... il était ici et ailleurs, sûrement comme l'homme qui était toujours sur la terrasse, une nouvelle cigarette entre les mains...lorsque son verre fut vide, il reprit ses esprits, et se relevas, vérifiant que son client endormis était toujours là, présent. Il l'était, tant mieux. Il jeta un coup d'œil sur sa montre... il était dix heures.
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MessageSujet: Re: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeMar 28 Déc - 21:22

Hirado, jolie et paisible petite ville nipponne. Tellement verte, qu’en la regardant, on se croirait hors du temps. Cependant, un frais et beau matin printanier, une tache vint souiller les vertes étendues. Puis deux, puis trois…Ces taches se multipliaient, se décuplaient, arrosant de sang les nombreux parcs publiques de la ville. On dit que les habitants, face à cette catastrophes, devinrent fous. Ils se levèrent, tous, comme un seul homme, et parcoururent la ville en quête d’une proie encore humaine à mordre. En effet, ils s’étaient transformés en zombis.

Ca avait tout l’air d’une mauvaise blague tirée d’un film, d’un récit ou d’un jeu vidéo, mais cette ‘plaisanterie’ était bien réelle.

A Hirado, ce matin de Printemps n’avait rien de normal. Des zombis avaient remplacé de nombreux habitants et ,foulant le béton, progressaient dans la ville. Les malheureux qui se trouvaient sur leur route n’avaient quasiment aucune chance. Mordus, ils se transformaient à leur tour et grossissaient leurs rangs. En quelques heures, les zombis furent devenus les maîtres d’Hirado.

Mais vous, vous avez peut-être une chance de rester fidèles à vous-même. Une toute petite chance, mais toujours une chance. On va jouer serrer; il va falloir ruser. Comptez sur votre instinct, ne réfléchissez que peu. Réfléchir pose des limites à l’imagination. Après tout, les plus astucieux survivront plus longtemps…

*

Après avoir jeté un coup d’œil à votre montre, vous regardez un de vos brefs clients payer son café et partir. Peu après, il revient, horrifié.
« Des…Des… » souffle-t-il, incapable d’articuler une seule phrase.
Il est pâle et visiblement choqué. Ses mots restent bloqués dans sa gorge sèche.
Soudainement, il chute, poussé par d'autres personnes qui viennent, sous la panique, s'abriter dans votre établissement. Le pauvre homme est piétiné et les autres sont effrayés. Parmi ce monde fou, une femme crie à la mort. Se tordant de douleur, elle semble souffrir atrocement ...
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Dante Heyward

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MessageSujet: Re: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeJeu 30 Déc - 0:37

Du coin de l'oeil, Dante aperçut le client de la terrasse se relevait, posant sa tasse à café sur la table. Il tira un dernier coup sur sa cigarette, avant de l'écraser dans un cendrier à l'entrée de l'établissement. Il entra dans le bar, et jeta un léger coup d'oeil à l'ivrogne, qui gisait toujours sur la banquette, le corps ici et l'esprit ailleurs. Il secoua la tête, apparemment désespéré par ce genre d'attitude. En voyant cela, et comprenant parfaitement l'opinion silencieuse de son client, Dante ne pus réprimer un léger sourire d'amusement. Ils étaient tous deux du même avis. L'homme s'approcha du comptoir, et déposa l'argent sur le massif meuble de bois. Le Barman comptabilisa rapidement la somme, et mis la monnaie dans sa caisse, le compte était bon. Le client se dirigea alors vers la sortie, saluant verbalement le jeune homme aux cheveux d'argent. Ce dernier lui répondit en lui souhaitant une bonne et agréable journée. Il le regarda s'éloigner petit à petit de son commerce... son autre client partirait-il également un jour ? Sans perdre de temps, Dante sortit débarrasser la petite table extérieure, et en profitas pour la nettoyer légèrement. Il prit la tasse à café, et retournas derrière son fidèle comptoir. Il la lava tranquillement, en regardant à travers sa vitrine... il n'y avait pas que dans son bar que la matinée était calme... la rue l'était également. Peut-être que, aujourd'hui, c'était tous Hirado qui était bercé par le calme, et que, toute la ville était paisible. Fermant les yeux, Dante poussa un léger, mais profond soupir de lassitude...
La porte du Last Resort se rouvrit et, en se refermant, claquas brutalement. Surpris, sursautant légèrement, Dante en lâchas la tasse qu'il tenait entre ses mains. Celle-ci vint se fracasser en petit morceaux sur le sol. Il se retourna, intriguait par ce bruit et le souffle haletant de celui qui venait de pénétrer dans le bar. Son regard blanc se posa sur l'homme qui venait tout juste de payer sa consommation. Il semblait vouloir parler, mais aucun son ne sortait de sa bouche, noyait dans la peur qu'il éprouvait. Dante ne pus également dire un seul mot, ne comprenant pas ce qu'il se passait, ne sachant pas comment réagir... ne sachant pas ce que voulait lui dire l'homme qui se tenait devant lui.
« Des... Des... »

Il n'arrivait pas à finir sa phrase, les mots restaient bloqué dans le fin fond de sa gorge, et ne parvenait pas à en sortir. Ses dires restaient prisonniers de l'effroi qui habitait son corps, son cerveau, son esprit et son âme. Son visage même exprimait son horreur, son visage était défiguré par des traits et des rides de peur, ses yeux étaient écarquillés. Il était terrifié par une menace extérieure, mais qu'était-elle ? Quel genre de vision cauchemardesque était donc apparu à cet homme pour qu'il vienne se réfugier ici, dans un tel était de peur et d'effroi ? Dante désirait savoir la fin de cette phrase, qui n'arrivait, décidément, pas à sortir de la bouche de son client ? Dante tourna rapidement la tête vers l'ivrogne, qui semblait avoir repris un peu d'esprit face à l'incident. L'expression qui restait figé sur son visage laissait deviner qu'il ne comprenait pas plus que Dante. Poussé par une curiosité légitime, le jeune homme, au manteau rouge sang, commença alors à ouvrir la bouche pour poser des questions. Mais il n'était même pas certains que le buveur de café soit en état de répondre... Il n'eut pas le temps de laisser sortir un seul mot de sa bouche. La porte se rouvrit encore plus brutalement. Une émeute de citoyens japonais vint s'abritait dans l'établissement, affichant la même expression de terreur que l'homme en face de Dante. Celui-ci chutas, bousculait par cette cohue. Personne ne prêta attention aux cris et aux plaintes de cet homme, en train de se faire piétinait par cette marée humaine. Une vingtaine de personne venait de faire éruption dans le bar, tous dans le même état que celui qui venait de se faire écraser. Il hurlait de peur, lançait des injures, mais personne n'expliqua clairement ce qui se passait à l'extérieur, dans la rue... dire que tout était calme il y a moins de cinq minutes.
« Ho ! C’est quoi ce bordel ? »

Dante venait de crier pour se faire entendre dans cette foule, mais, malgré cela, personne ne fit attention à lui. Chacun ne faisait que suivre son propre instinct, sans vraiment penser à leurs actes et leurs mouvements. L'on entendait beaucoup de pleures et de cris de peur, l'on voyait beaucoup de gens regarder à l'extérieur, ou prendre leurs proches dans leurs bras. Ils étaient tous effrayés par quelques choses. Mais qu'est ce qui avait semé un tel chaos dans l'esprit de ses gens, d'apparence ordinaire ? Pourquoi tous donnaient l'impression que le monde était au bord du gouffre, face à la Fin, devant le Jugement ? Dante les dévisageait, ne comprenant décidément pas ce qui se passait. Personne ne lui répondait, personne ne faisait attention à lui. Toute cette foule semblait avoir retrouvé leur côté animal, et ne semblait plus raisonner... il ne faisait qu'agir pour ce qui croyait être le mieux pour eux. Comment pouvait-il être réduit à un tel comportement. Excédé par le manque de réponse et de connaissance sur ce qu'il se passait, à la fois inquiet et en colère, Dante attrapa la première personne qui lui passait devant, en le prenant par le col. D'un air menaçant, les sourcils d'argents froncés, son visage tâché par les rides de colère qui lui était propre, le barman secoua légèrement l'individu, afin qu'il fasse plus attention à lui. Leurs regards se croisèrent, et à ce moment, le jeune meurtrier décida de poser ses questions.
« Qu’est ce qu’il se passe ? »

L'homme qui était sensé lui apportait des réponses ne fut capable que de remuer les lèvres, tous comme le client qui s'était fait piétiner, il ne pouvait prononcer un seul mot complet. Ses yeux, comme toutes les autres fibres de son corps, était enterré sous la peur... et, lorsque Dante regardas rapidement, tour à tour, chaque personne présente de son établissement, il lui semblait voir émaner de chacun une aura d'épouvante. Dans cet amas de bruit, un cri se fit plus déchirant que les autres, plus perçant. Le genre de cri que Dante reconnaissait bien, dans son bar, une femme hurlait à la mort, sans doute fortement blessé. Bousculant tous ceux qui se trouvait devant lui pour trouver la provenance de ces cris, Dante ne vit pas attention à ce qui approchait de son établissement. Il se pencha sur une jeune femme, dont l'épaule était toute ensanglanté. Il semblait lui manquer un bout de chair, comme si elle avait été agressée par une bête sauvage. Elle hurlait, allongé sur le sol, et voyait son sang la quittait petit à petit. A ce moment, le jeune barman fit comme toutes autres personnes présentent dans la pièce. Il suivit son instinct. Il passa une main dans le dos de la femme, et attrapas sa nuque pour ne pas la laisser partir en arrière. Lentement, prenant soin de ne pas la faire souffrir plus qu'elle ne souffrait déjà, il la fit s'asseoir sur une chaise... elle ne pouvait contenir ses cris de douleurs. Il déchira une partie du vêtement pour voir la plaie en totalité. Il manquait bien un bout de chaire à la blessée. Le sang coulait toujours, et, prenant un léger recul, il eut le flash d'une image, datant de son existence en Angleterre... un jour où il questionnait un des assassins de sa famille, utilisant des méthodes peu recommandables. Il secouas la tête pour chasser cette vision, et se dépêchas pour trouver un torchon trainant dans le bar. Il devait stopper l'hémorragie.
« Désolé... »

Dante noua le tissu autour de la plaie, et serra d'un coup sec, provoquant une douleur supplémentaire à la blessée. Il n'arrivait pas à faire cesser la coulée de sang. Il se redressa alors, et se mit alors à hurler, afin de demander si quelqu'un était médecin dans la salle... c'est alors qu'il vit l'origine de ce chaos. Dehors, sur sa terrasse, déambulait des monstres sortis des films et des histoires d'épouvante... un teint égale à celui d'un cadavre, dégoulinant de sang de leurs victimes, dévorant les passants et ceux qui avaient le malheur de se trouver à l'extérieur... la ville était prise d'assaut par des zombies. Il n'y avait rien de rationnel là dedans. Des monstres demandant toujours plus de chair était dehors, et s'apprêtait à rentrer dans le Last Resort, qui recueillait leurs mets favoris. Si jamais ils parvenaient à rentrer...
« Barricadez l'entrée principal ! »

L'homme aux cheveux d'argents fut alors un des premiers à attraper une table pour la mettre devant la porte, espérant empêcher l'entrée des zombies dans son bar... il fut rejoints par quelques personnes, prenant chaise et table pour tentait de bloquer du mieux qu'il le pouvait...Dante jetas un coup d'œil à la bléssée dont le sang ne cessait de coulait. Dehors, les monstres approchaient, à l'intérieur, les humains se renfermaient, et une femme souffrait le martyre... où était donc passé la matinée printanière calme et paisible?
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La Poupée

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MessageSujet: Re: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeVen 31 Déc - 13:35

Confinés dans un si petit espace, la vingtaine d’inconnus et de paniqués n’allaient certainement pas se calmer. Heureusement, quelques âmes charitables vinrent vous aider à barricader la porte, mais, bloquées dans un monde déclinant à toute vitesse, elles se trouvaient perdues, tout comme vous.
Et les cris de la jeune femme qui souffrait énormément n’arrangeaient pas les choses. D’ailleurs, elle se mit à vomir du sang en petites quantités, puis c’est tout un flot qui coula de sa bouche, souillant une bonne partie de ses vêtements et aspergeant le sol. Et soudainement, elle devint grise, grise comme une dépouille…
Dans un coin, une bagarre avait éclaté. Deux hommes qui ne semblaient pas d’accord sur un point avaient les nerfs à vif et se jetaient des insultes tout en se tabassant furieusement. Un troisième tenta de les arrêter mais il fut rejeter comme s’il n’avait rien fait et fut tellement vexé qu’il devint violent, comme les deux autres.
Dehors, quelqu’un tapait sur une des vitres du Last Resort, il avait l’air terrorisé et pitoyable. Ses appels à l’aide ,n’arrivant pas aux oreilles des autres survivants , sonnaient dans le vide. Personne ne le remarqua, à part vous. Soudain, il se fit empoigner et un monstre pâle aux crocs blancs le mordit tel une bête féroce. La créature fut rejointe par beaucoup d’autres et le pauvre jeune homme, qui était un adolescent, fut enseveli sous la violence, les morsures et le sang.
Pour vous dégager de l'emprise de ce petit monde apocalyptique, peut-être auriez-vous une petite sortie dérobée, non ?
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MessageSujet: Re: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeDim 2 Jan - 0:42

Après tout, l'Homme n'est qu'un animal. Un animal qui se donne des manières pour se montrer supérieur. Un animal affamé de gloire et de fierté, uniquement guidé par sa quête de pouvoir. Un animal qui c'est habitué à son confort et à la tranquillité, plus ou moins profonde, de sa vie. Le véritable Humain, le vrai visage de l'Homme ne se vois pas dans les jours habituels. C'est lorsque le monde autour de l'Humain, lorsque sa petite Bulle personnelle et égoïste, est au bord du gouffre qu'il dévoile sa véritable identité, son véritable comportement. Dante commençait à le comprendre, confiné dans son petit bar. Entouré par une foule paniquée et apeurée, encerclé par des zombies meurtriers et affamés, le jeune barman avait tous les loisirs d'observer le comportement humain en temps de crise. Et le résultat n'était guère brillant. Alors que certaines personnes, homme, femme, comme enfant, aidaient, du mieux qu'ils le pouvaient, à bloquer l'entrée, d'autre, préféré rester en retrait, à se disputer, à pleurer, à angoisser. Tables, chaises, balais, et d'autres objets divers et variées étaient placés devant la porte, devant les fenêtres. L'entrée était barricadée, mais Dante doutait de son efficacité. Si les zombies parvenaient à briser les vitres, alors ils arriveraient à débloquer le chemin, à franchir cette muraille improvisée... Si une telle chose viendrait à se produire, alors les vingt âmes regroupées en ce lieu ne pourront voir d'autre levé de soleil. Ils étaient condamnés. Ils pouvaient peut-être se défendre...même l'espoir était faible. Ils n'avaient pas d'arme, seulement leurs poings et les pieds, ce qui n'était aucunement suffisant.

Et dehors, le nombre de zombies augmenté. L'agglutinement de mangeur de chair ne cessait pas aux portes de Last Ressort...ils étaient bien en surnombre par rapport aux individus présent dans l'établissement. Toute lutte était vaine. Certains n'avaient même pas la conviction de se battre, et ne faisait que se lamenter, que pleurnicher. Il n'était pas utile de crier aux armes, et d'essayer de mobiliser les survivants à la lutte. La barrière que les survivants avaient dressé pourrait être à leurs avantages si elle était bien exploité, et pourrait les aider à éliminer quelques zombies, mais les risques étaient nombreux. Et, si les zombies, qui prenaient le contrôle d'Hirado, avaient les mêmes capacités que les montres que l'on décrivait dans les histoires d'épouvantes, alors il sera extrêmement difficile d'en venir à bout d'un. Alors de tous ces nombres, c'était peine perdue. Se réfugier dans ce bar n'était vraiment pas une bonne idée, mais, dans la peur et l'effroi, guidé par leurs instincts de survie, les personnes présentes n'avait sûrement pas pensé à tout cela...

Les cris de la jeune femme se firent plus perçant, et sa douleur plus grande. Le jeune Anglais retournas auprès d'elle, et s'aperçut que la situation n'était guère meilleure. Quoi qu'il pouvait se passer, que les réfugiés du bar survivent ou non, les jours de cette femme étaient comptés. Son visage tout entier était noyé sous la douleur. Elle tremblait, autant qu'elle hurlait. Dante posa sa main sur la peau de la demoiselle, qui se révéla être étonnement froide...tel celle d'un mort. Il s'agenouilla, et tentas de planter son regard dans celui de la souffrante. Ses yeux étaient vides, son regard semblait dénué de vie. Une petite flaque de sang gicla de sa bouche, aspergeant le visage de Dante. Il recula. Le jet fut suivis d'un autre, et d'un autre, toujours plus important. Puis, se fut un flot de liquide vermeil qui tâcha le sol et les vêtements de la malade, mettant en alerte tous ceux qui se trouvaient à proximité. Son teint changeas rapidement, à vus d'œil, jusqu'à devenir gris, jusqu'à ressembler à un cadavre, jusqu'à ressembler aux zombies qui déambulaient dans les rues de la ville... Dante compris rapidement. Comme les Vampires étaient capables de faire rejoindre leurs rangs à des humains, tout comme les Loups-Garous était capable de transformer des Hommes en leurs prochaines, ses zombies étaient capable de faire rejoindre les rangs de la Mort à n'importe quel individu, et ceux, par une simple morsure... La situation n'en devint que plus critique. En plus d'être dans un bar encerclé par des zombies, ils étaient enfermés avec un zombie, qui ne manquerait pas de dévorer la chair de ce qui était proche.

Le meurtrier recula, mettant un maximum de distance entre lui et celle qui devenait zombie. Il recula jusqu'à se cogner à son cher comptoir. Dessus était encore posé son livre, son recueil...dire que, il n'y a pas plus d'un quart d'heure, il y écrivait que sa vie était monotone et répétitive. Son petit monde à lui aussi venait de s'écrouler... le petit monde tout le monde s'était écroulé ce jour-là. Il attrapa son journal, et le glissa dans une poche de son manteau de sang. Peut-être que sa tâche était de narrer cette histoire dans ce bouquin... Il se retourna en entendant des insultes sifflaient. Derrière lui, de l'autre côté du comptoir, deux hommes étaient en train de se disputer pour une raison qui devait, sans doute, être ridicule. Les esprits s'échauffaient. Un coup partit, et fut suivi d'un autre. Les deux hommes en vinrent aux mains. Une bagarre éclata dans le bar. Comme si la situation n'était pas assez catastrophique, comme si les survivants n'avaient pas assez d'ennemis, il fallait qu'ils s'affrontent les uns contre les autres... avant tout cela, le monde était pourris... mais, finalement, restait cohérent. Désormais, il était fou à lier. Un troisième homme vint tenter de calmer la situation, séparer les deux adversaires. Dans la cohue, il prit un coup. Il devint fou lui aussi, et se mêla à la bagarre. Allait-elle devenir générale ? Avant qu'une telle chose se produise, Dante devait régler l'affaire. Ils avaient d'autre problème à régler. Une discorde ne devait pas les empêcher de survive du mieux qu'ils le pouvaient. Dante s'empara alors de quelques bouteilles, qu'il vint éclater sur le crâne des hommes...

Parmi le chaos de bruit et de pleures qui régnait dans le bar, un son bien particulier vint heurter l'attention de Dante, le sortant de ses pensées de lutte et de résistance. Un son qu'il détestait, et qui le mettait hors de lui ordinairement. Quelqu'un frappait de l'extérieur sur une des vitres du Last Resort. Dante tournas la tête... une jeune adolescent était resté dehors, parmi la horde de zombies. Ses yeux bleus océan étaient apeurés, tous comme son Être. Il implorait de l'aide, désirait entrer plus que tout... de toute évidence, il ne pourrait pas vivre bien longtemps, à l'extérieur comme à l'intérieur. Un mangeur d'homme l'empoignas, et enfonça ses crocs blancs et luisant dans la chair de l'enfant...il fut rejoint par beaucoup d'autre. Le jeune homme fut dévoré. Et c'était sûrement un sort similaire qui attendait tous ceux qui se trouvaient dans le bar. Une fenêtre se brisa. Il était devenu inutile, et dangereux, de rester en ces lieux... mais, après tout, la ville entière était devenue dangereuse.

« Nous ne devons pas rester ici ! »


Il existait une autre issue, une issue de secours, dans la réserve. Elle menait vers l'extérieur, et il y avait une chance pour qu'elle ne soit pas assiégée par les zombies. Dante contournas donc le comptoir, et ouvrit la porte qui menait à la réserve, où se trouvait toute sorte d'alcool et de boisson. Il se dirigea vers la porte qui menait à l'extérieur, les palpitations de son coeur se faisaient plus fort, plus rapide. Il posa la main sur la poignée, fermas les yeux. Au fond, il priait une éventuelle divinité, afin qu'elle fasse en sorte qu'il n'y est pas de monstre derrière cette ouverture. Il savait que son Destin été écrit d'avance, et que l'on ne pouvait rien contre le Destin, mais il ne désirait pas mourir sous les morsures de ses zombies. L'incident qui s'était produit avec l'ivrogne quelques minutes plus tôt lui revint en tête... il avait les clés d'un véhicule. Il ne devait pas en avoir beaucoup sur le parking, il ne pouvait donc pas se tromper... Avec un peu de chance, il pourrait fuir les lieux au volant de cette voiture, et trouver refuge ailleurs, à l'abri de l'assaut des zombies. Il prit une profonde inspiration, et poussa la porte rapidement, s'exposant au rayon du soleil et à l'air libre...les crocs de la Mort allaient-ils se refermer sur lui ?...
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La Poupée

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MessageSujet: Re: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeDim 9 Jan - 16:42

Par chance, il n'y a personne dans la petite ruelle. Cependant, dans le Last Resort, c'est la panique. Et cette panique provoquée par l'entrée des zombis, pousse les occupants du bar, terrorisés et agités, vers la réserve et l'issue que vous avez révélée. Certains finissent piétinés et abandonnés, d'autres cherchent un moyen de mettre fin à leurs jours ou se font dévorer par les créatures, alors que le plus gros du groupe fonce comme un seul homme vers la porte que vous venez de franchir en un vacarme assourdissant. Ceci ne tarde pas à attirer des zombis toujours plus nombreux.
Vous n'êtes plus qu'une bonne quinzaine encore debout. Parmi vous, un homme brandit une chaise et se jete sur un des zombis en hurlant, avant de lui assener un coup dans l'abdomen à l'aide de sa chaise. Le zombi bascule mais parvient à se remettre sur pieds, et élance sa tête dans le bras de sa victime. L'homme hurle de douleur et s'effondre car d'autres zombis viennent le mordre...Mais un second humain arrive pour lui porter secours. Il abat avec violence une autre chaise sur un des monstre et ce dernier s'écroule, inerte. Cependant, ce sot ne tiendra pas longtemps. Déjà, les cadavres ambulants l'empoignent et le dévore dans une marre de sang.
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Dante Heyward

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MessageSujet: Re: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeLun 17 Jan - 21:22

De chaque Chaos né une étoile...tel fut les dires d'un comique britannique du 20eme siècle, un certain Charlie Chaplin. Dante ne savait pas si les fondements de cette phrase étaient valables, ou non. Si cela était vérité ou mensonge. Mais dans tous les cas, si une étoile naissait du chaos qu'entourait le jeune barman, alors elle était bien cachée, et peu radieuse. D'ailleurs, il aimerait la trouver, cette étoile. La dénicher et la garder auprès de lui, en profiter. En attendant, il avait fort à faire. Les zombies assiégeaient le Last Resort, et avait pour unique but la chair des vivants, dévorait les Hommes et s'abreuver de leurs sangs. De ce véritable carnage pouvait naître une étoile ? L'on pouvait en douter. Les ténèbres prenaient possession de la ville, et se propageait au même rythme que les morsures, le mal se répandait, et les morts s'entassaient... une lumière pouvait difficilement apparaître dans les Ombres qui gagnaient du terrain. Les humains se désorganisés, la vie en société était impossible. L'incident qui s'était produit dans le bar en était la preuve. Les personnalités s'étaient vite échauffé, jusqu'à en arriver aux mains. Désormais, chacun devait vivre pour soit...

Dante avait ouvert la porte vers l'extérieur du bâtiment, celle de la sortie de secours. Par chance, ou tout simplement parce que le destin en avait décidé ainsi, les zombies ne s'étaient pas rendus de l'autre côté du bâtiment, et concentré leurs forces à l'entrée principale. Au moins, le meurtrier britannique avait la voie libre pour fuir cet univers macabre, trouver refuge ailleurs, en espérant que seule cette ville démentielle soit atteinte par ce mal infernal. Peut être que, en plus de devoir fuir Hirado, il devrait retourner chez lui, dans son pays natal, l'Angleterre. Mais avant de penser à cela, il devait se concentrer sur l'essentiel. Trouver le véhicule, appartenant anciennement à l'ivrogne qui cuvait dans son bar avant l'arrivée des zombies, et parcourir les rues de la ville Japonaise, partant le plus loin possible de cette épidémie. Mais, pourrait-il vraiment atteindre le parking ? Il avait une chance de s'en sortir. Si le Destin avait décidé de lui laisser la vie sauve lorsqu'il a ouvert cette porte, alors pourquoi choisirait-il de le laisser mourir quelques minutes plus tard ? Finalement, l'Espoir était encore là.

La bêtise humaine reprenait vite le dessus. Au lieu de quitter de manière organisée le bar, une véritable émeute se jeta vers la porte de sortie que Dante venait d'ouvrir. Parmi la foule de personne s'agglutinant devant la porte, jouant des coudes et des épaules pour sortir à l'air libre, beaucoup furent bousculé, piétiné, et tous hurlés. A l'intérieur du bar, les vitres se brisaient, et le barrage cédait. Sous l'effet de la force des Infectés, la muraille tombée, et la prise de la forteresse commençaient. Et tout comme assaut de château, c'était une véritable hécatombe que se préparait. Alors que certains humains trouvaient le courage, ou la folie, de se battre face au monstre, utilisant les chaises et les corps, les zombies prenaient un malin à croquer ceux dont le coeur battait. Un homme fracassa assena un zombie d'un coup dans l'abdomen, mais ne parvint pas à mettre sa cible à terre... la contre attaque fut vive, et la créature enfonça ses gros dans le corps de l'humain. Alors qu'il commençait à se faire dévorer, un second homme vint fracasser une chaise sur le crâne du Démon. Celui-ci tomba à terre, mais ses congénères vinrent le venger, en lui ôtant la vie.

Les cris et les hurlements des humains fugitifs ne tardèrent pas à ameuter les zombies, à attirer leurs attentions. Ils comprirent vite par où les humains avaient pris la fuite, et, après avoir dévoré toutes les âmes vivantes encore présente de le bar, et avoir mordus dans la chair des quelques personnes ayant décidé de se suicider, ils passèrent eux aussi la porte de secours, attrapant les apeurés. La marre de sang, et le nombre de mort augmentait. Contrairement au nombre de survivant. D’un point de vue parfaitement égoïste, une telle réaction humaine et des zombies arrangeait les affaires de Dante. Si les montres avait décidé de prendre leurs festins dans le bar, et avait délaissé l’entrée principale d’assaut, il aurait plus de facilité à parvenir à la voiture qui l’attendait, son unique chance de survie.

Il passa par une petite ruelle afin de regagner le parking. Tout en courant, il regardait devant et derrière lui, si on l'attendait, si un zombie désirait le dévorer. Il n'y avait personne, il était donc vraisemblable que les monstres aillent délaissés l'entrée principale du Last Resort. Il déboucha de la ruelle, et atteignit le parking... un zombie était là, et le bruit de sa respiration haletante par le stress et l'angoisse finis par le prévenir de la présence d'un humain. Il se mit à foncer vers le Barman. Démuni, désarmé, il ne tenta même pas de fuir... Et, alors que le monstre s'apprêtait à se jetait sur lui, un autre homme vint percuter l'Infecté, et ce dernier finit par préférer dévorer celui qui lui tombait dans les bras que celui qu'il avait repéré. Les crocs vinrent se planter dans la chair de l'humain. Geste volontaire ou inattention, Dante ne savait pas pourquoi l'humain qui venait de se faire mordre était tombé dans les bras du zombie. Mais dans tous les cas, c'était sa chance. Il se mit à courir, et rejoignit le parking, occupé par seulement deux voitures. Il mit la main dans sa poche, et en sortit les clés d'un des deux véhicules. Il n'avait qu'à trouver le bon. Il s'approcha d'un des deux, et enfonça le fer dans la serrure... tournas la clé, doucement, espérant que ce soit le bon. Et ce le fut. Il prit rapidement place derrière le volant, et mis le contact après avoir fermé la porte. Il s'apprêta à démarrer, mais pouvait-il laisser tant de personnes aux griffes des zombies ?

Il démarras le véhicule, et passa la première vitesse. Le zombie qui l’avait pris pour cible était toujours occupé à se nourrir de la chair fraîche de l’humain. Dante tournas le volant, et appuyas sur la pédale d’accélération, relâchant doucement l’embrayage. Il partit à vive allure, et roulas aussi vite qu’il le pouvait en direction de ce zombie. Il le percuta.
« Crève bâtard ! »

Il freina violement, et le corps du zombies fut projeté quelques mètres plus loin, sans bouger. Du sang souillé le pare-brise et le pare-choc, mais un monstre venait de perdre la vie, si l’on pouvait dire ainsi. Quelques âmes humaines parvenaient à se sortir de l’assaut des zombies. Non, il ne pouvait pas partir en laissant d’autres personnes dans un tel danger. Peut-être d’autres humains auraient la possibilité de monter dans la voiture. Même dans une telle situation, il ne pouvait abandonner sa part d’humanité. Il pouvait bien prendre des risques pour sauver quelques humains, après le nombre de meurtre qu’il avait commis dans son passé. Oui, il pouvait bien attendre quelques secondes avant de prendre le large.

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MessageSujet: Re: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeDim 23 Jan - 0:28

Vous avez récupéré la voiture de l’ivrogne, c’est une arme efficace contre les zombis car elle peut protéger comme elle peut attaquer…Seulement, votre cadeau est convoitée. Une foule s’abat sur elle, vous suppliant de lui laisser une place. Mais, vous ne pouvez caser une dizaine de personnes dans une petite automobile. Quatre, tout au plus, cinq places sont libres et les cris au secours des hommes apeurés ne tardent pas à ameuter quelques zombis. Peut-être ceux-là pourront dégrossir les rangs de telle sorte que les pauvres victimes ne soient que cinq ou quatre ?
Voyons, laissez votre pitié de côté. Ceci ne pourra que vous aider. Dans une situation pareille, ne sommes nous pas que des animaux enragés luttant pour vivre ?
D’ailleurs, les zombis ne sont pas les seuls à se mettre au travail. Pour vous satisfaire, et surtout pour vivre, vous savez bien que les poings humains peuvent se mettre à parler. Voilà, les humains se sont toujours battus entre eux et ils n’ont apparemment pas l’intention de cesser ce petit jeu pour survivre.
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MessageSujet: Re: After Christ, Devil Come   After Christ, Devil Come I_icon_minitimeDim 23 Jan - 20:23

Il avait déjà commis tant d'erreurs par le passé... les noirs désirs de la vengeance et de la haine l'avait transformé en monstre assoiffé de sang, comme les zombies qui venaient de perturber sa vie. Il avait torturé et tué les responsables du meurtre de sa famille. Il avait rendu orphelin plusieurs enfants. Il avait rendu veuve plusieurs femmes. Plus que ses victimes, il avait fait souffrir l'entourage de ceux qu'il avait tué. Tous comme il avait souffert lorsqu'il avait retrouvé les corps inanimés de ses proches. Damoclès... il y a quelque temps, il n'était pas si différent des créatures qui hantaient les rues de Hirado. Il avait promis de ne plus jamais tuer... et laisser ses humains aux griffes des zombies, alors qu'il pouvait en emmener quelque un avec lui, revenait à rompre sa promesse. Ainsi, il avait préféré attendre avant de s'enfuir au volant, espérant que quelques humains arriveraient à sortir du lot, et à grimper dans l'automobile. Seulement, dans ce chaos, et plus que les zombies, régnait la bêtise humaine, et leurs incroyables égoïsmes. Chacun se préoccupait de sa propre vie, n'hésitant pas à mettre celle d'autrui en danger.

Une dizaine de personnes avait repéré le véhicule qui allait sauver la vie à Dante. Et tous se ruèrent celle-ci. Certains se faisaient prendre par les zombies avant de pouvoir atteindre le jeune barman. D'autre était bousculé par leurs congénères, voir frappé. Agglutinait en masse prêt de la petite voiture, les humains hurlaient et se battaient pour avoir une place. Aucun ne se détachait du lot. Tous étaient exactement pareil. Aucun n'aurait cédé sa place, et préféré prendre la fuite seul. Aucun n'aurait cédé sa place à une autre personne. Finalement, était-ce là la véritable facette de l'humain ? Ou était-ce juste une réaction extraordinaire face à cette crise infernal ? Quoiqu'il en soit, Dante regardait, impuissant et désolé, les gens se fracasser pour obtenir une place dans le véhicule. Ils hurlaient, et attiraient les zombies en direction du Britannique. Les monstres dégrossissaient les rangs humains petit à petit, mais comment Dante pouvait-il accueillir tant de personnes dans une si petite voiture ? C'était impossible et, finalement, au vue du comportement des humains, méritaient-ils vraiment qu'il leur laisse place dans son seul moyen de locomotion ? Non, ils étaient tous pourris jusqu'à la moelle. Si il les laissait ici, il ne les tuerait pas, il leurs ferait apprendre une belle leçon, au détriment de leurs vies.
« Putain… »

Que faire alors ? Partir et abandonné des humains vils et égoïstes à leurs tristes sorts, ou en extirper quelques-uns dans la voiture, et prendre la fuite avec eux ? Les laissait mourir, ou mettre sa vie en danger pour sauver quelques-unes ? Tellement occupé à se battre pour avoir une place, aucun n'avait ouvert une porte du véhicule. Il ne faisait que hurler et se battre. Ils préféraient se frapper entre eux que de lutter pour sauver leurs vies des attaques monstrueuses. Tant pis, si tel était leur choix, alors il partirait seul. Il accéléra, bousculant humain et zombie sur son passage. De toute évidence, ils étaient plus ou moins semblables, seul la mort les séparait. Les zombies tuaient pour la chair, les humains tuaient pour survivre. De plus, il ne pouvait accepter de prendre les personnes blessées par les zombies dans son véhicule, l'expérience de la jeune femme qui hurlait à la mort dans son bar lui avait appris une faculté des morts-vivants. Une personne mordue par un de ses démons était condamnée à devenir comme eux. Lui était sain et sauf, et il devait profiter de cette chance. Si le Destin lui avait mis les clés d'un véhicule entre les mains, ce n'était sûrement pas pour qu'il fasse preuve de pitié. Son heure n'était pas encore venue... il devait partir. Il quittas alors le parking de son établissement, ne s'occupant pas si il percutait humains ou monstre en prenant la fuite. Les comportements humains qu'il avait pus observer n'avait fait qu'accroître son mépris pour les Hommes, mauvais et pourris.

Il réussit à atteindre les rues d'Hirado, laissant derrière lui un groupe d'humain se faire dévorer. En regardant dans les rétroviseurs, il pouvait voir les larmes et le désespoir sur le visage des hommes. Il venait de leur enlever leurs derniers espoirs. Il entendait les cris et les lamentations de ceux qu'il venait d'abandonner. Un étrange sentiment lui dévorait les entrailles, de la culpabilité, de la honte, du regret. Il fronça les sourcils, essayant ne mettre cette histoire derrière lui. C'était trop tard, il avait pris sa décision, et ne pouvait pas revenir en arrière. Il devait maintenant se concentrer sur ce qui l'attendait. Les zombies, et la mort. Les rues autour de lui était déserte, et parfois, il pouvait voir un de ses monstres déambulait. Que pouvait-il bien faire désormais ? Retourner chez lui ? Mais pourquoi faire... se barricader n'était pas la bonne solution, ce qui venait de ce passer dans son bar en était la preuve. Il n'avait pas d'arme à y trouver... mais peut-être pouvait-il s'y réfugier. Peut-être pouvait-il obtenir des informations par la télévision ou la radio. Et puis, de toute façon, il n'avait pas d'autre endroit à aller, et rester au milieu des rues d'Hirado n'étaient pas forcément une bonne solution avec les zombies qui grouillaient. Il prit donc la direction de son domicile, espérant que le Destin lui accorde la chance de survivre à ce fléau.
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