Cliquez sur les liens pour avoir la "musique d'ambiance" qui va avec le chapitre. https://www.youtube.com/watch?v=1hUCTCS0SwE3 Mars 1993Ce jours la il pleuvait, bien sur je ne m'en souvenais pas, c'était impossible, mais on me l'avait dit. La pluie n'avait céssée de frapper le sol, comme si c'était un avertissement. Au bout de plusieurs heures ou ma mère avait crue mourir plusieurs fois, j'étais née. Me voila dans un monde qui allait devenir dix sept ans plus tard le théatre d'évènements horribles. Mais j'étais encore loin de me doutée que tout cela allait se passer...
"Bravo madame Bernkastel, c'est une jolie petite fille."18 Juin 2001Alors que la maison était silencieuse, et que la nuit était tombée depuis un moment, je me tournée sans cesse dans mon lit. Impossible de dormir. Aprés avoir compté les chiffres sur mon petit réveil, et compris quelle était la grande et la petite aiguille, je réussie enfin à connaitre l'heure qu'il était: 00h20. J'aurais du dormir depuis bien longtemps. Mes parents étaient venus m'embrasser dans mon petit lit depuis un bon moment déja. Mais j'avais été réveillée par un bruit qui provenait de la cuisine, et j'essayais, depuis environs un quart d'heure, de savoir ce qu'il se passait la bas. Je pris mon courage à deux mains et finis par ouvrir lentement la porte de ma chambre et descendis lentement et avec prudence les marches des escaliers. Je m'étais collée au mur et tendais l'oreille, maintenant je distinguais nettement les voix de mes parents. C'était ma mére qui avait prix la parole:
"Ils disent que c'est incurable. Je ne peux rien faire. Elle finira par me rattraper."
"Tu dis n'importe quoi! Si tu te bat, tu arriveras à surmonter tout ça! Je le sais, tu en es capable..."La voix de mon pére était tremblante et pourtante pleine d'éspoir. Je ne comprenais pas bien, de quoi parlaient ils?
"Ce... Ce n'est pas si simple. Le plus que je puisse faire est de tenir le plus longtemps possible en suivant le traitement imposé. Néammoins il ne me reste plus beaucoup de temps et ça c'est une certitude."Ma mére pleurait. Ses larmes avaient commençé à couler et ne pouvaient plus s'arréter. Mon pére qui avait les yeux rouges finit par briser le silence:
"Comptes-tu en parler à Kaori?"Ma mére releva brusquement le tête et lui répondit sans hésitation. Son regard était sévére et sérieux.
"Non. Elle ne doit pas l'apprendre. Elle est encore trop jeune pour ça, je veux lui laisser le temps de profiter de l'insouciance de l'enfance."Le silence tomba denouveau, mon pére s'approcha de ma mére et la serra contre lui. Ne comprenant pas bien et ne voulant pas me faire remarquer, je me repartis me coucher en silence. Cette nuit la, mon sommeil fût trés agitée.
Le lendemains matin, ma mére vint me réveiller par un baiser sur la joue et un doux
"debout mon ange". Elle sourit et partit dans la cuisine me préparer mon petit déjeuner, comme si tout était normal, comme si tout était comme avant, comme si tout allait bien.
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https://www.youtube.com/watch?v=pkzFD-g2Hx824 octobre 2008Je rentrais du collége toute joyeuse, le résultat du devoir de mathématique était tombé! Et comme d'habitude, mes notes étaient excellentes. J'avais obtenue un 92/100. J'étais trés fiére d'annoncer ça à mes parents. J'aurais surment droit au traditionnel:
"Je suis si fier d'avoir une fille comme toi! Tu auras surment un travail extraordinaire plus tard!" de la part de mon pére et
"Je savais que tu le réussirais, mon ange." de la part de ma mére. Aprés tout, rien d'étonnant, j'étais leur
"ange" comme ma mére me le disait souvent. Je marchais si vite que je faillis trébucher à l'angle de la rue, mon impatience se fesait ressentir au plus haut point. Le trajet de mon collége jusqu'à chez moi me paru interminable. J'arrivais enfin devant chez moi. Le portail était entrouvert, je le poussais doucement et entra, je montais les marches du porche d'entrée aussi vite que je le pouvais car je savais que mes compliments m'attendaient dérrière la porte. Devant la porte, j'hésita un instant à prendre la poignée, je mis tout dabord la main dans mon sac et en ressortis la copie ou l'encre rouge était trés minoritaire. Puis, cette fois ci, je tournis la poignée et me retrouva dans l'entrée. J'enlevis mes chaussures à toute vitesse et alla jusqu'à la salle à manger. Je me figea net, mon pére assis sur le canapé, les yeux rouges. Je resta comme ça un moment, mon pére ne m'avait pas remarqué apparement. Puis je pris la décision de rompre le silence qui commençait à devenir insoutenable.
"Papa?..."Mon pére releva immédiatement la tête et m'aperçut, d'un coup il s'avança vers moi, me prit par les épaules et me regarda droit dans les yeux.
"Kaori.. Ta mére a fait un malaise."Mon sang ne fit qu'un tour. Mes yeux s'écarquillérent puis je dis d'une voix sans émotion, le regard toujours inquiet:
"Ou est elle?"La réponse de mon pére ne se fit pas attendre.
"Elle a était conduite à l'hopital ce midi."Sur ces mots, je me mis à courir dans l'entrée, enfila mes chaussures sans les mettre correctement et partis en courant sans refermer la porte dérriére moi. J'entendais mon pére m'apeller depuis l'entrée mais je ne pris même pas la peine de me retouner, mes jambes ne m'écoutaient plus. Je courrais à travers la ville, je ne pensais même pas à la douleur qui commençait à se faire ressentir et mon souffle que j'avais du mal à gérer. Je n'étais plus qu'à cinq minutes de l'hopital. Je réussie à dépasser la grande porte d'entrée pour coutinuer ma course jusqu'à l'acceuil. Une fois la bas, je ne pris même pas le temps de dire
"excusez-moi" ou
"s'il vous plait", je dis d'un trait:
"Quelle est la chambre d'Azuka Bernkastel?"La jeune femme qui se trouvait à l'acceuil me regarda surprise. Je me vis obligée de répéter ma question. Cette fois-ci, elle m'indiqua la chambre 304. Je ne pris pas le temps de lui demander de plus d'amples explications concernant l'étage ou le couloir de la chambre, je m'étais déja remise à courir. Je finis par trouver sans peine. J'ouvris la porte avec précipitation, et découvris ma mére allongée dans un grand lit blanc. Je suis restais un bon moment comme ça, à la fixer sans bouger. Dans la précipitation, j'avais oublié de poser ma feuille d'examen qui était toujours dans ma main. Je pris alors la décision de m'avançer et posa ma feuille notée d'un 92/100 sur le lit de ma mére qui restait fixe dans son sommeil. Mon pére entra dans la chambre quelques minutes aprés et nous rentrâmes à la maison. Le lendemain, l'hopital apella mon pére. Ma mére occupait maintenant un monde différent. Sa maladie l'avait emporté...
*Et maintenant, qui est l'ange dans cette maison?...*__________________
14 avril 2009https://www.youtube.com/watch?v=zlc7AyKYxR4&feature=relatedJ'attrapais mon long manteau noir et poussa la porte d'entrée. Mon pére arriva de la salle à manger, il se précipita derriére moi et me dit d'un ton inquiet:
"Ou vas tu à cette heure ci?"Je refermais la lourde porte sans lui répondre et continua à avancer, j'ouvris le portail et me retrouva dans la rue. L'air était frais, je mis alors mon manteau que je n'avais pas encore enfilé puis commença à marcher droit devant moi. Je marchais sans même savoir ou j'allais. Je finis par me retrouver dans un rue encombrée de gens, dont chaques regards me rendaient nerveuse. Le bruit était agaçant, il venait de partout et ne cessait pas. Je tourna alors brusquement dans la premiére petite rue qui était sur mon chemin, celle ci me menna directement dans un petit parc. Je m'assis sur un banc devant une étendus d'eau, le bruit me parraissait loin tout à coup. Tout semblait s'arréter ici. Je fermais les yeux un instant, je me sentait au calme. L'air frais carressait mon visage et faisait doucement danser mes longs cheveux. Je me sentais bien. Je rouvris les yeux et observa le ciel noir de la nuit qui se refletait dans l'eau. Tout était paisible, je savourais chaques minutes de cette tranquillité. Mais rien n'est éternel, il fallait bien que je me decide à repartir un moment ou un autre.
Je quitta alors mon banc et avança en direction de la grande rue, il fallait que je rentre chez moi. Je n'avais pas envie de dormir dehors cette nuit.. J'étais presque arrivée à la sortie du parc, alors que je regardais mes pieds en marchant je finis par me cogner à quelqu'un.
https://www.youtube.com/watch?v=dHWRl0DkeQc"Hé quelle la jolie demoiselle que voila!"Un garçon d'environs une vingtaine d'années se tenait devant moi. Je baissa immédiatement les yeux et murmura un petit
"Pardon.." avant de m'élancer pour le contourner. Il m'attrapa par le bras et me dit d'un ton asser hautain:
"Aller, tu vas pas partir comme ça hein? Viens avec moi cinq minutes."Il attrapa une méche de mes cheveux et joua avec entre ses doigts. Mes yeux s'écarquillérent, je voulais partir mais mes jambes ne faisaient que trembler sans que je puissent les controler. Ma gorge se serait un peu plus chaques instants.
"Viens, on va s'éclater tu vas voir."Il me trainait de force par le bras, soudain j'eu un élan de courage et me débattit de toutes mes forces. Il ne voulait pas lacher, j'avais beau essayer, l'emprise ne faisait que se resserrer.
"T'as pas bientot finis?!"Il sortit alors un couteau papillon de sa veste. La peur que je ressentais avait quadruplé à cet instant.
"La...Lachez moi!!"J'avais enfin pu reussir à crier. Deux personnes m'avaient apparement entendus, et ils se précipitaient vers nous. Je les entendais crier
"Et toi la bas!", il devait désigner le garçon qui me tenait fermement.
"Putain! Sale garce!"Il me decocha un coup de couteau sur le flanc gauche. Je sentit le sang couler à travers mon t-shirt qu'il teinta de pourpre, le liquide roulait sur ma peau.
Il me lacha enfin et s'enfuit en courant alors que je tombais lourdemande sur le sol. Ma vue se brouilla petit à petit. Les deux hommes qui avaient fait fuir mon agresseur se ruérent sur moi. L'un prit son téléphone tandis que l'autre me dit d'un ton rassurant:
"Tiens bon petite!"Mes yeux se fermérent, tout devient noir, puis plus rien.
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Veille du jour ou tout est partie en fuméehttps://www.youtube.com/watch?v=UuofG8a7EEkLe vent soufflait, l'air était doux et agréable. Quelle douce sensation. J'avais finis par trouver un immeuble abandonné, et aller sur le toit de cet immeuble était vraiment revigorant. On avait une trés belle vue et on pouvait y être seule sans soucie. Personne ne venait ici. La tranquilité... Un bien qui se faisait rare. C'est pourquoi ici, je me sentais si bien, j'étais sure d'être tranquille. Je m'étais appuyée sur le rebord du toit, puis au moment de me remettre droite, une douleur se fit ressentir.
"Ah!.."Cette cicatrice que j'avais sur le flanc, elle me faisait toujours mal.
"Tss.. Pourtant ça fait un moment maintenant.."Des souvenirs me revinrent alors.Je me souvins de mon reveil dans une chambre d'hopital, l'infirmiére m'avait dit que j'avais dormis deux jours entiers. Je décidais de me lever, partis à la salle de bain pour prendre une bonne douche et retira ma longue chemise blanche d'hopital. J'allais vers la douche, passa devant un miroir et m'arréta alors d'un coup. J'aperçu l'immense cicatrice que j'avais sur le buste. Cette horreur sur mon corp serait toujours la pour me rapeller ces événements que je ne pourrait pas effacer de ma mémoire. Elle était la pour me rapeller que la vie était cruelle et le serait sans doute toujours.
*Mieux vaut ne pas penser à cela..*Je me redressa complétement, et partis vers la porte du toit pour redescendre. Je me souviens avoir souhaité une chose à ce moment la.. Si j'avais su.
*Si seulement le monde pouvait changer..*