Travel in Death's house

Cela faisait une heure que vous pédaliez. Cela faisait une heure que vous traversiez la douce ville qu'était Hirado. Cela faisait une heure que vous voyez la destruction autours de vous. Cette journée qui aurais pu être paisible est devenue la pire de toute vous pouvez penser.

Cela faisait une trente minutes que vous n'avez pas rencontrés le moindre signe de vie ou de mort. Hormis le bruit fait par les roues de votre véhicule et votre halêtement du à un essouflement, vous n'entendez que le vent, les oiseaux. Alors que vous finissez votre assencion, vous distinguez des toits en tuile par delà le sommet de la côte que vous avez commencé à grimper.

Votre materiel commence à se faire pesant, et le soleil tape encore fort, la soif remplace désormais tout autre sentiment. Vous arrivez au sommet. la vue derrière vous est horrible: La ville d'Hirado est en flamme, les pipelines de gaz explosent, le château de la ville est en flamme, le lycée aussi, tous les immeubles fument. Vous vous retournez et observez le quartier résidentiel: Celui ci est intact. Il n'y a aucune trace de lutte, de mort, de vie, hormis un chat qui vous regarde en miaulant. Un bruit sourd se fait entendre sur votre gauche. Une poubelle est violement renversée et une forme noir déboule de l'ombre de la maison et fonce sur vous.

L'ombre vous dépasse, il s'agit d'un chien qui se lance à la poursuite du chat en aboyant férocement. Forte de votre exprerience, vous regardez autours de vous. Aucun mouvement. Votre vue se reconcentre sur la rue. En observant plus longuement, vous remarquez qu'il y a vingt maisons. Dix à guauche, dix à droite.

La première maison sur votre gauche à la porte grande ouverte: Vous pouvez distinguer le couloir interieur, bien éclairé et richement meublé. Le palier se trouve à six mètres de vous.
La maison sur votre droite à la porte fermée. Cependant, la fenêtre est ouverte, et en jetant un rapide coup d'oeil de votre position, vous pouve voir la télévision allumée, passant un film de zombie. Selon vos estimations, elle se trouve à quatorze mètres.

Les deux autres maisons les plus proches ont portes fermées, et fenêtres également. Cependant, les grilles qui mènent au jardin sont ouvertes en grand. Elles sont à environs trente mètres.

Le chat reviens, appeuré. Vous le regardez filer dans la troisième maison à votre gauche donc la porte contient une chatière. A l'interieur, vous entendez un homme hurler. Le chat ressort, une blessure au dos. La maison se trouve à soixante mètres après un carrefour.

Que déciderez vous? en scène mon petit jouet, je vous laisse ce choix à faire, votre survie dans ma pièce en dépendra surement...

Spoiler:

Douce ville ? Eléonore en a connu des villes mais celle-ci est d’un calme inquiétant… Un calme si mortel qu’il réveillerait les morts ! Ah c’est déjà le cas ? Bon ben tant pis alors… Le Château d’Hiraldo, seul endroit où une bonne partie des civils auraient pu se réfugié est en train de bruler, quand au bahut même pas la peine d’y penser, ce n’est pas quelques feux de poubelles qui auraient provoqué un tel désastre. Ah mince, c’est vrai ici c’est le Japon, pas l’Europe, les feux de poubelles ce n’est pas une tradition par ici.

Freinant un coup sec, posant le pied par terre pour souffler, la jeune fille ne pourra pas s’empêcher de pester. C’est chaleur d’été lui fera comprendre qu’une chose : oui elle sait qu’elle a oublié de dévaliser le distributeur de boisson avant de partir mais ce foutu soleil est-il vraiment obligé de lui rappeler cela depuis maintenant près d’une heure ?!? Foutu météo ! Foutus chien et chat aussi… Si le chat elle n’y a vraiment pas trop prêté attention, ses deux bestiaux l’ont bien fait sursauter.

-Jävla mutt !*

Que ses deux bêtes se bouffent entre eux est le dernier souci d’Eléonore, n’ayant jamais trop apprécié les animaux de toutes façons (il faut s’en occuper…) mais qu’ils le fassent si possible loin d’elle. Les rues sont calmes, qu’elles y restent le temps qu’elle soit là. Après ? Elle s’en moque. La modèle en profitera pour regarder un peu les maisons avoisinantes. Continuer sans y prêter attention est tentant mais elle commence à crever de soif et ce n’est pas en pédalant comme une détraquée en étant épuisé qu’elle sèmera d’éventuels zombies plus facilement. Ou pire, d’éventuels pillards. Eux ont encore un cerveau apte à fonctionner et si la batte fait réfléchir, elle n’en reste pas moins qu’une gamine de 17 ans lâcher dans un monde qui peut dégénérer plus qu’il ne l’ait déjà. Certes, de la flotte et de la bouffe se trouvent très facilement (pour le moment) mais elle ne tient pas à prendre de l’eau du robinet en sachant qu’elle pourrait peut-être contaminée et en faisant que confiance qu’à un simple filtre. Et oui ! Eléonore a beau savoir comment fonctionne un zombie, cela ne l’empêche pas de psychoter à la moindre chose ! En attendant, un frigo du coin fera l’affaire.

Les maisons par ici ne manquent pas, les frigos plein non plus. Tout ce qu’elle veut c’est quelques canettes de coca ou d’eau minérale et ça fera l’affaire pour le moment avant de reprendre sa route. Eventuellement un coup de fil pour savoir comment ça se porte là-haut et c’est tout !

Par contre le chat qui se fera virer à coup de latte donnera un bel aperçu de l’ambiance qui règne dans ce quartier. La troisième maison, il y a un survivant mais ce n’est même pas la peine d’aller toquer pour demander ce petit service. Si Elie insulte les chiens et les chats, lui psychose dessus. Un coup à se prendre un coup de couteau ça ! Car oui la question est simple : est ce qu’Elie serait capable de tuer quelqu’un de vivant de sang froid pour se protégé ? C’est une bonne question ça !

La maison sur la droite ne donne pas franchement envi, il fait trop sombre et le film avec le volume à fond n’arrange rien à la chose. Certes, la jeune fille commence à être habituée mais la peur au ventre est encore présente. Encore quelques rencontres sont nécessaires pour être un minimum à l’aise, ce n’est pas non plus une psychopathe ! L’autre maison est éclairée et si la possibilité de tomber sur un zombie est présente (le Japon est peut-être l’un des pays où on est en plus sécurité mais faut pas déconné), ici il ne le surprendra pas. Et c’est tout ce qui compte avec un zombie, surtout quand on a une batte entre les mains ! Et accessoirement, une occasion de démonter un zombie qui ne peut qu’arriver de face ne se présentera pas de si tôt. C’est bien les films de zombies mais si ça se trouve avec le crâne explosé ça marche encore ! Et puis son vélo, moyen de locomotion pourtant si banal, elle ne tient pas à le mettre à la vue de tous, dans le couloir c’est moins tenter le diable.

Descendant de son vélo et armé de sa batte de base-ball, elle refermera calmement la porte pour écouter si la maison était silencieuse. Déserte ? On ne laisse pas une baie ouverte quand il n’y a personne. Ce qui l’intéresse ici, c’est la cuisine et si le maison est bien meublé, le téléphone ne devrait qu’être une partie de plaisir à trouver.

Spoiler:

Le couloir est richement décoré. Deux meubles en chêne sombre sont alignés contre un mur blanc cassé. Les présentoirs sont parés de nombreux bibelots en porcelaine chinoise, indienne, française et d'autres origines. Quelques cadres photo sont aussi disposés, montrant des prises de vues d'une famille Occidentalo-nippone. Sur un des six cadres, si vous vous attardez dessus, vous pouvez remarquer que le troisième est légèrement déplacé par rapport aux autres, sa vitre est fendillée, et sur le mur juste derrière, quelques fines goutellettes marron ont éclaboussées la paroi. Chaque meuble est pourvu d'un tiroir.
Si vous les ouvrez, ces derniers grincerons. A l'interieur, vous trouverez des documents administratifs, une plaque de policier japonnais, un chargeur de téléphone portable et une tétine pour bébé.
Au fond du couloir, en face de vous, il y a une porte entre-ouverte. Sur la gauche, vous pouvez voir une porte en vittre fumée, et sur votre droite, une porte en bois sombre également close.

Si vous passez la porte de gauche, vous entrez dans une salle de bain et entendez un petit bruit qui se répête, comme un petit objet tombant sur le sol. Devant vous, en face de la porte donc, il y a un cabinet en avec une lunette en bois avec quelques gouttes rouges. La baignoire se trouve sur votre gauche. quelques gouttes s'échappent de son robinet, d'ou le petit bruit que vous entendiez. Dans le fond de la baignoire, il y a du sang avec un peu de materiel de soin. Le lavabo sur votre droite est lui aussi remplis de sang. A côté, il y a une armoire. Si vous avez fermé le robinet, vous entendez de petits chocs contre la porte de celle ci.

Si vous entrez par la porte en face de vous, vous entrez dans un salon très occidental. Les meubles sont très rafinés. Il y a de nombreux objets en tout genre. Une télévision passe les informations de la journée en silence, des parasites déformant l'image montrant une foule en panique. Le silence lui, n'est rompu que par la tonalité continu d'un téléphone fixe. Au sol, sur un tapis macculé de sang, un révolver trône. Si vous le prenez, vous remarquez qu'il est plein de douilles vides. Les autres objets de la salle se limitent à quelques outils de jardinage, et un couteau de cuisine planté dans la porte par laquelle vous êtes entré.

La porte de droite est vérouillée. Vous devrez donc la défoncer.

Spoiler:

Spoiler:

Visiblement, il y a un combat ici et son occupant s'est fait mordre. Mais ici, la jeune fille verra non pas un problème mais deux: pas de trace du propriétaire et pas de trace du cadavre du zombie. Car oui l'un ne se fait pas mordre sans l'autre.

Cependant, elle n'est pas ici pour faire demi tour assez rapidement et Eléonore farfouillera un peu partout. Farfouiller? Car oui c'est bien le mot! Les tiroirs seront sa première cible car elle un couteaux suisses ou une petite trousses à outil pour dépanner. Car oui c'est tout ce qu'il lui manque dans son inventaire. A la place? Elle comprendra qu'elle est chez un policier et s'attardera quelques secondes sur la plaque pour ne serait ce que voir le nom de ce dernier. Le chargeur du portable se retrouvera dans son sac à dos, avec le poids que cela fait, on ne peut pas dire qu'elle alourdit beaucoup le poids de son inventaire.

Elle ne s'attardera pas longtemps sur la salle de bain, ne validant que la théorie qu'ici il y a un contaminé. Elle se contenta seulement de fermer silencieusement la porte de la salle de bain. Le bruit de l'armoire? Elle n'en a que faire! Si c'est un survivant qui se planque? Ben qu'il se planque alors! Si il est mordu? C'est une bonne raison de le laisser là où il est! Dans tous les cas, si cette chose ou inconnu devait surprendre Eléonore, il devrait encore savoir ouvrir une porte silencieuse. Hors, un zombie si c'est réputé se déplacer silencieusement mais ouvrir les portes n'ont jamais été leur tasse de thé! Forcé oui, à la rigueur appuyer sur la poignée par accident aussi. C'est dans de tel cas que l'on trouve que la porte est une bien belle invention.

*Ca paie plus que je croyais flic... Surement un gradé.*

Le propriétaire des lieux s'est visiblement battu au point de vider le contenu du révolver. Dans tous les cas, même vide, elle a déjà une arme à feu qui finira coincé à sa ceinture. Si la boite de cartouche traine dans cette maison, il reste à savoir où elle est caché, hors Eléonore n'a pas le temps de retourner toute la maison pour cela: Elle n'est pas venu pour ça.

Si le salon est ici, la cuisine est toute proche, c'est un fait. Raccrochant le téléphone, elle regardera le dernier numéro par instinct, juste pour voir si cela n'a pas été le numéro de la police. Le détail importe cependant peu, elle le décrochera à nouveau pour taper le numéro de sa belle mère. Si elle n'est pas là, elle tombera bien sur un des laquais de la famille. Pendant la tonalité, elle débloquera le couteau de cuisine. Y a pas plus petit que ça? Sans rangement, transporter ça avec tout ce qu'elle a sur le dos reviendrait à augmenter ses chances à se blesser que de s'en sortir. Elle finira par poser le couteau sur la commode en attendant que quelqu'un réponde, étant un peu perdu dans ses pensées.

*Hmm... Pas d'impact dans le mur, les six balles ont atteint la cible et pas de corps... Ca veut dire que des coups normalement mortel pour un homme ne leur fait rien. Ça doit être une histoire de système nerveux, j'imagine que le bon vieux explosage de crâne doit fonctionner...*

Elle sera sa batte de la main droite pendant que l'autre tenait le combiner. Elle se mordit légèrement les lèvres comme si chaque secondes pouvait paraitre des minutes.

-Allez connasse, réponds...

Terme ô combien sympathique envers sa belle famille!

Pendant encore quelques secondes, le téléphone sembla sonner dans le vide. Cependant, une voix féminine finie enfin par répondre. Au cours de la conversation, Vous pourrez apprendre certaines chose:
-Si vous mentionnez les évênements, votre belle mère vous parlera des soldats de l'armée japonaise ayant établit un camp dans le jardin et de la sécurité absolue qu'ils offrent.
-Si vous lui demandez si elle peut vous accueillir quelques jours, elle vous répondra que vous devez immédiatement rentrer, que vous serez plus en sécurité.
-Au cas ou vous lui demanderez si elle peut envoyer quelqu'un vous chercher, elle vous dira de rappeler dans 15 minutes, puis elle raccrochera et ne répondra plus au téléphone.
-Au cas ou vous demanderiez des nouvelles de la famille, le téléphone se mettra à grésiller et la communication sera interrompue.
-En dernière option, vous pourrez demander des renseignements sur le moyen de quitter le Japon. Si vous choisissez cette option, votre famille vous proposera les choix suivants:
1) Rejoindre la maison,
2) Rejoindre la maison,
3) Rejoindre la maison.
Pendant votre conversation, vous pourrez entendre un bruit suspect dans le couloir. Si vous prêttez à ce moment la l'oreille, vous pourrez vous rendre compte que le chat à cessé de miauler depuis que la conversation à commencée, et que des bruits de pas se font entendre dans le couloir.

A ce moment la, quelques choix s'offrent à vous:
-Vous précipiter et fermer la porte, entrainant un sacré raffut mais vous isolant de toute entitée alentours,
-Attendre comme une cruche en vous demandant si c'est le chat qui viens vous voir,
-Vous enfuir par la fenètre ouverte. Si vous prenez ce choix, vous vous retrouverez dans le jardin. Celui ci est très bien entretenus. Il y a deux cadavres, le crâne explosé par des tirs de révolver. Autours d'eux, il y a des balles, 8 cartouches de 11.45, de la taille des douilles vides trouvées dans l'arme, ainsi qu'une boite de cartouches de fusil de chasse. À partir de la, vous pourrez retourner dans la maison, sortir du jardin en enjambant la cloture en bois, ou entrer par une autre fenêtre donnant sur la pièce vérouillée plus tot.
-Aller voir près de la porte en silence. Si vous prenez cette option, vous verrez un zombie avancer dans le couloir en renversant les cadres et la porcelaine, faisant un raffut abominable. Vous pouvez l'éliminer pour l'empêcher de faire du bruit, d'autant que l'armoire de la salle de bain résonne d'un martellement lent, ou retourner dans la pièce et choisir une autre option.

Vous pouvez également opter pour le choix, si vous avez apperçu la menace, vous cacher ou vous voulez, ou même essayer de passer silencieusement près de lui.
A vous de choisir ma petite marionnette!

Les relations n'ont jamais été au beau fixe, c'est un fait. Allant aux insultes régulières pour sa demie-soeur vu que cette dernière jalouse Elie qui réussi tout ce qu'elle entreprend dans sa vie, aux bousculades parfois violentes pour son otaku de demi-frère (espèce que la demoiselle ne peut pas voir en peinture) mais qui fait rien pour que les choses aillent non plus. Moralité, les tensions avec sa belle-mère viennent simplement du fait qu'elle donne toujours raison à ses enfants même si Éléonore n'a jamais non plus été diplomate de son côté. Et depuis la mort de son père, ça n'a rien arrangé. Donc le "est ce que la famille va bien?", ce genre de question n'est pas vraiment d'actualité.

Si au téléphone elle se contenta de mentionner en premier lieu des "émeutes" pour éviter de passer pour une imbécile, la mannequin comprendra qu'en face la belle mère (Akasuki vu que je n'ai pas donner de nom depuis le début) n'est guère bluffer. Par contre, elle fut assez surprise. Elle s'inquiété pour Elie? Certes, elle aimait son père, surement qu'elle se sent obligé de la protégé. Ou plutôt les militaires vu qu'ils ont squatter visiblement le jardin. Dans tous les cas, si l'idée de quitter le pays lui a traversé l'esprit, il faut qu'elle trouve un lieu sécurisé le temps que les choses rentrent un peu dans l'ordre.

En clair, il faudra qu'elle rentre à la maison. Par ses propres moyens vu qu'elle sait pertinemment bien qu'elle est dans une maison squatter par au moins deux zombies.

-Bien, j'arrive.

Elle raccrocha, son regard braquant la porte du couloir. Visiblement, un zombie. Après y avoir jeter un coup d'oeil, cela confirmera ses dires. Inutile de paniquer, depuis le début Éléonore a très bien compris que de garder la tête froide revient à augmenter ses chances de survie de façon impressionnante. Et si l'idée de "se faire un zombie" est tentante et relativement bon pour se calmer les nerfs, surtout avec ce téléphone où il suffirait de faire un test de volume pour fausser la position de la jeune fille, il y a bien ce deuxième bruit dans la salle de bain qui est assez gênant... Surtout si on "s'amuse" avec la sonnerie! Se faire un zombie, pourquoi pas mais deux c'est autres choses, surtout si elle rate son coup. En gros, c'est peu être un peu risqué, surtout quand la fenêtre n'attend qu'elle.

S'éloignant calmement, elle enjambera la fenêtre et fut assez surprise de tomber sur plusieurs cadavres. S'approchant de ses derniers, elle les bougea du bout de la batte pour voir si ils étaient belle et bien mort. Au moins un coup dans le crâne résout le problème on dirait. Tant mieux, ses zombies peuvent être tué! Par contre elle ne se gêna pas pour sauter sur les munitions, y compris la boite de cartouche pourtant inutile et si elle remarqua que les balles sont les mêmes que le revolver, elle ne le chargea pas encore par manque de temps.

Si sur le moment la possibilité de partir étaient tentante, elle est rentré par effraction non pas pour se remplir les poches mais plutôt pour remplir sa gourde en embarquant quelques canettes au passage. Car oui, une arme à feu et des munitions c'est bien mais Éléonore crève toujours autant de soif.

Après avoir jeter un coup d'oeil pour voir si il n'y a pas de danger visible, elle enjambera cette fenêtre. Reste à espéré que ça soit la cuisine. Car oui ici, il ne reste plus qu'une chose à faire: vider le frigo du coin en boisson fraîche.

Il s'agissais en effet de la cuisine.
Si vous entrez par la fenêtre, la première chose que vous verrez, c'est la porte vérouillée de l'interieur. La deuxième, la lame de couteau de boucher fonçant sur vous et vous loupant de peu.
Son propriétaire n'est qu'une enfant de dix ans qui semble apeurée.
Vous avez plusieurs choix:
-Vous pouvez vous servir de votre batte pour vous défendre. La gamine n'opposera pas trop de résistance. Elle est jeune et à bout de forces. -Vous pouvez la tuer.
-Vous pouvez l'assomer.
-Vous pouvez lui briser le bras ou la blesser dans quel cas elle hurlera de douleur.
-Vous pouvez juste la désarmer et tenter de lui faire comprendre que vous n'êtes pas un zombie. Dans ce cas, elle s'assiera dans son coins en sanglottant.
Une fois ce problème règler, vous pourrez explorer la cuisine et y prendre ce qui vous chante. Ceci fait, vous avez deux options: Sortir par la porte ou par la fenêtre. Notez que vous pouvez emmener l'enfant avec vous. Si tel est votre choix, elle se mettra à sangloter dès qu'elle verra un zombie. Cependant, elle est vive d'esprit, et se faufille n'importe où vous voudriez qu'elle aille.
Dans l'optique ou vous partiriez sans elle, vous entendriez un sanglot plus fort que les autres, puis un bris de bois suivis d'un hurlement entremêllé de douleur et de terreur.

Vous vous retrouverrez dans la rue. A vous de choisir si vous continuez votre exploration ou si vous poussez jusqu'au carrefour.

La diplomatie "made in Eléonore", purement caractérielle digne d'une suédoise de mauvaise humeur après s'être fait attaquer. La gamine ne fait que se défendre, certes de façon irréfléchie mais se défend. Elie n'a rien d'une meurtrière pour si peu et si sa morale laisse sérieusement à douter, elle n'a aucune raison de l'abandonner. Bref, si elle obéit et se la ferme, la mannequin ne soit aucune raison de ne pas lui laisser une seconde chance.

C'est donc d'une magnifique claque en plein visage qu'elle calmera la gamine. Ca fonctionne relativement bien à cette âge où il suffit de menacer de lui en recoller si jamais ça se met à chialer. Et autant en profiter, on dirait bien que les parents ne sont plus là pour porter plainte si il y a une gifle dans l'air. Et un zombie ça ne gifle pas en plus...

-Tu te calmes: je ne mords pas. Et si tu chiales tu auras sa frangine. Compris?

Elle éloignera tout de même un peu le couteau du pied pour éviter les mauvaises surprises. Elle briefera la gamine pendant qu'elle fouille dans le frigo à la recherche de boissons. Elle préféra les boissons sucrés comme le coca. Si il y a une bouteille d'eau, elle la prendra. En effet, tant que la jeune fille ne sait pas si l'eau potable est belle est bien potable, elle évitera de boire au robinet.

-Ses créatures se fit beaucoup au bruit mais sont aveugles comme pas possible, alors plus tu chiales, plus tu auras de chance de te faire choper et on dirait que seul une blessure au crâne peut vraiment les tuer, donc une balle dans la tête ou mieux: un choc contondant bien placé ça fait moins de bruit. Avec ça en tête, je te rassure que ça te facilitera la vie, surtout si tu veux y rester. J'avoue c'est dur les premières fois mais il faudra bien t'habituer.

Elle fouillera quelques placards, elle cherche les réserves d'alcool fort. Pas pour se saouler mais plutôt pour s'en faire des cocktails molotov quand elle en aura le temps (ceci dit sans briquet...). Ceci dit, c'était dans le salon qu'il fallait fouiller pour trouver, surtout dans ce genre de maison où les pièces et la déco ne manquent pas. Si elle ne trouve pas, elle chargera le revolver puis le cachera sous son t-shirt à l'abri des regards. Celui là, elle le réserve plutôt aux pillards plus violents qu'une étrangère qui sait distribuer facilement des tartes pour calmer!

-Je te propose de venir avec moi, je connais un endroit sûr. Mais j'aimerais savoir si tes parents ont une moto? Sinon tu te contentera de ton vélo J'imagine que tu en as? Tout le monde en a un à ton âge. Et comment tu t'appelles?

Et oui, parce qu'il y a toujours des trucs à faire. Le frigo mais ça tout le monde s'en doutait. Mais la moto? Et pourquoi pas la voiture? Après tout, Eléonore a plus de 16 ans, étant américaine elle a le permis (valable seulement aux EU mais ça tout le monde s''en fout). Les questions en pagaille ne faisait-il pas parti des options? Pourquoi pas après tout! La gamine connait mieux cette baraque que la suédoise.

-Juste par hasard, ils ont quoi comme véhicule tes parents?

Spoiler:

La gamine bredouilla, en séchant ses larmes, que son père possédait un Defender Land Rover, et sa mère, une Alpha Roméo Ghjulietta. Si vous fouillez le frigo, vous trouverez énormément de nourriture et boissons alcoolisées ou non. Si vous voulez vous rendre au garage, vous devriez sortir par la fenêtre et vous rendre dans le jardin. Dans celui ci, un zombie y sera entré pendant que vous bavardiez avec la petite. Si vous avez emmenée la fillette, elle poussera un cri strident et se mettra à pleurer. Dans quel cas le zombie se précipitera sur vous. Si il n'y avais aucun bruit, vous pourriez le contourner ou l'éliminer sans danger.
-Si vous avez tué le zombie et que vous fouillez sa dépouille, vous trouverez un téléphone portable de la même marque que le chargeur de téléphone portable que vous avez vu dans l'entrée ou que vous avez récupérer.
Arrivé au garage, vous constaterez que la porte à double battant est fermée. A gauche de la battisse se tiens l'imposant 4X4. Seulement, les clés sont à l'intérieur du local en bois verrouillé. Cependant, la vieillesse apparente du bois, ne devrais pas vous résister si vous décidez d'enfoncer la porte.
Dans le jardin, il y a une table en bois, en plastique également, et des chaises si vous avez besoin d'un bélier.

Une fois entré dans le garage, vous trouverez une voiture luisante à l'intérieur. Sur le mur de droite s'entassent des outils de jardinage. Sur une table au fond, il y a un trousseau de clé, et les clé des voitures.
Sur le mur de gauche, accroché au dessus d'une tronçonneuse et de son carburant, un fusil à pompe de la police pouvant accueillir les munitions que vous avez vues ou ramassées. Il y a également une boite de cartouches de pistolet (12 au total) posées pas loin et ouverte.

Une fois que vous avez fouillé la bâtisse ou récupéré les clés, vous pouvez sortir et prendre une voiture.

Defender Land Rover? Si ce n'est pas du tout à quoi elle s'attendait dans son manuel du "survivre au milieu des zombies" rédigé à l'improviste depuis maintenant quatre heures, ça tombait quand même pile poil au bon moment. Un vélo c'est bien, c'est discret et ça passe partout. Un Defender c'est bien aussi: ça monte les trottoirs et accessoirement les zombies aussi malgré que le véhicule ne soit pas du tout prévu pour ses deux choses. C'est sûr l'Alpha Roméo est plus classe, Elie aime ce qui est classe mais si il y a morsure et augmenter les rangs des zombies, c'est tout de moins classe!

C'est quand même beau l'Amérique, elle a l'âge de conduire! Elle sait donc conduire! Bon c'est sûr elle arriverait mieux à faire un créneau avec l'Alpha Roméo mais si elle prend un véhicule aujourd'hui, ce n'est pas pour respecter le code de la route.

Avant de penser à partir, elle chargea à bloc son sac de nourritures, choisissant seulement celle qui ne se conserve pas neccessairement au frigo. Ben ouai ce n'est pas une glacière son truc. Les bouteilles d'alcool aussi. Il n'y a pas de quoi faire un cocktail molotov, du moment que c'est vider un peu d'essence et un chiffon feront le reste. C'est qu'après tout, si elle se pointe chez sa belle-mère et que le batiment est assiégé, elle aura l'air fin de ne pas avoir prévu large!

Et c'est donc en s'attardant avec la fillette qu'un zombie toquera à la porte, porte visiblement pas assez bien claquer vu qu'elle s'ouvrira sans réel problème après les quelques pleurs suivi de reniflement de nez de la gamine. Pour se faire son premier zombie, il ne va pas falloir à s'attendre à de l'élimination discrète mais plutôt à un magnifique bordel. Oh bien sûr qu’Éléonore pourrait le laisser s'approcher de la gamine et fausser la position la position mais c'est tellement plus facile à dire qu'à faire lors du premier face à face! Cela n'empêche que la situation joue en sa faveur (à court terme): on est dans une pièce où il n'y a pas de possibilité de se faire surprendre avec deux sorties, une fenêtre et une porte avec un zombie avec une trajectoire défénie.

C'est donc un magnifique coups de batte en plein visage qui le fera voler dans le frigo. Sous l'effet de l'adrénaline et du stress, elle s'acharna avec deux autres coups de battes en plein visage pour finir l'ennemi à terre, quitte à repeindre la cuisine. Inutile de dire que c'est encore à des années lumières de la discrétion et que le second risque de se rameuté dans peu de temps! Elle finira par se calmer après s'être rendu compte que le mort vivant étant réellement mort cette fois ci. C'était la crise de nerf d'Eléonore! Il faut bien tous passer par là quand on tue quelqu'un, même de déjà mort! Elle ravallera sa salive, essayant tant bien que mal de se calmer.

Personne ne trouvera donc de surprenant de voir Eléonore ne pas s'attarder sur le cadavre et ne pas voir qu'il avait le chargeur du téléphone sur lui... Ben oui on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre (quoique avec un coup de batte bien placé...) et elle loupera quelques choses qui aurait pu facilement se brancher sur l'allume-cigare d'un véhicule... N'attendant pas le moindre commentaire (surement des reniflements de nez), elle prendra la main de la gamine pour la traîner par la fenètre.

-On se casse maintenant.

Car oui, le second risque d'arriver... Et qui dit qu'après il y en aura pas un troisième puis enfin tout ceux du quartier? C'est ça le problème avec les zombies, ils sont tous solidaires entre eux! Si l'autre a le suicide de la suivre, il risque de se faire exploser le crâne en un coup lorsqu'il passera la fenètre mais la mannequin n'est pas là pour compter le nombre de zombies qu'elle tuera et elle est déjà assez stréssé comme ça!

Arrivant au garage, elle n'aura même pas besoin d'aller chercher un bélier. Pourquoi se fouler quand on a une batte repeinte entre les mains? La question ne se posera même... Deux coups de battes et une porte défoncée plus tard, elle sera dans le garage. Elle donnera simplement l'ordre à gamine d'aller lui chercher les clefs pendant qu'elle charge à bloc le Land Rover. Tronçonneuse, bidon et surtout fusil et la boite de balle du revolver. Elle aurait pu fouiller d'avantage la bâtisse, il y a surement des choses d’intéressant comme des outils ou une pince monseigneur mais le souk qu'elle a fait à la cuisine, elle n'a pas envi de se lancer dans des paris risqués pour, surtout qu'elle est encore à cran du "meurtre" qu'elle a commis une minute avant. Ainsi, elle démarrera le véhicule pendant que la gamine appuie sur l'ouverture automatique de la batisse et monte dans le Defender.

Tant pis pour la récupération du vélo! Avec ce stress au rendez-vous, elle n'en aura pas profité bien longtemps!

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

Spoiler:

La dite porte derrière laquelle étaient nos deux jeunes filles s'ouvrait avec lenteur dans un bruit mécanique. Il n'y avait pas de quoi fouetter un chat, du moins pas tant qu'un objet métallique tombe suite à être poussé par la porte. Les quelques créatures de la rue eurent de suite le déclic d'aller voir ce qu'il se tramait du coté du bruit. Le véhicule n'était pas non plus un modèle de discrétion parmi tout ce qu'il pouvait exister. Les mort-vivants déambulaient donc jusque la position de notre chère mannequin et de la gamine, ils étaient une dizaine, voir un peu plus, et de tout genre. Il devait surement rester de ces choses dans les habitations mais n'étaient peut-être pas encore sorties.

La route se scindait en deux voies, celle sur la droite qui revenait vers l'endroit d'où la jeune mannequin était venu avec son vélo, et l'autre qui menait plus loin dans la ville, dans le quartier des affaires et plus précisément, au commissariat. Autant vous dire que les deux voies étaient encombrées, mais le nombre de zombis sur la gauche était un peu moins conséquent. La gamine, quand à elle, se remit à sangloter à la vue d'un zombi qui commençait à pointer le bout de son nez, se mettant presque à brailler mais arrivant à se retenir, de peur que sa sauveuse ne lui redécolle une gifle.

Dix secondes! Dix secondes où l'on pourrait croire à une éternité! Voilà le temps que mettra à ouvrir cette maudite porte de garage. Pourquoi est-ce si long? La question était de voir si derrière il y avait du zombie en pagaille. La réponse sera non et tant qu'ils arrivent Eléonore sera déjà bien loin, même en se contentant de la vitesse d'escargot le temps qu'elle s'habitue au régime du Defender. Et de toute façon il y en aurait un ou deux qui se serait pointer devant le garage le résultat aurait été le même: elle aurait seulement jouer à Marcel et son gros camion en montant un ou deux sur le capot.

Là ça ne sera pas le cas et ça aura le mérite de lui éviter le hurlement de sa passagère. Car oui, elle aurait brailler, ça aurait une seconde claque en plein visage. Elie et la diplomatie avec les gosses, ça fait deux. Celle là à juste le droit de lui obéir et de s'écraser, la mannequin lui a sauvé la vie, elle estime que cette dernière lui doit être redevable. Si elle doit porter quelques choses de lourds? Elle le fera. Si la miss veut être masser, elle la massera. Si elle veut se calmer sur quelques choses? Elle lui collera une! Eléonore énervée à tendance à monter des pointes d’agressivités, c'était déjà le cas avant la fin du monde, aucune raison que ça ne change maintenant! Enfin de compte l'apocalypse zombitesque a ses quelques bons côtés: aucun risque de se retrouver avec une plainte sur le dos après ça!

D'ailleurs c'est problématique ça car pour ceux qui aurait la même idée et pour le peu qu'ils soient pire qu'elle... Au point qu'instinctivement elle jeta un oeil à l'arrière du siège pour regarder le fusil trouvé chez la gamine. Ce n'est pas des zombies qu'elle a peur mais plutôt pour l'être humain. Après les "illogiques", il y aura surement les "dangereux". Il ne manquerait plus que la situation soit mondiale pour aggravé tout cela!

Etant au milieu de la route pour choisir son chemin, elle regardera les zombies s'approcher doucement à dix mètres d'elle. Oui enfin, si la pensée d'avoir des armes à feu peut la réconforter contre le genre humain, contre ce genre là c'est comme prendre un couteau par sa lame et taper avec le manche. Un coup de feu sur un zombie et c'est deux autres qui se ramènent. C'est bien pour éviter une morsure mais surement pas pour tirer en pleine rue.

Mais la question était tout autre. Commissariat ou chez la belle-mère? Le commissariat même pas la peine d'y penser pour le moment! En temps de crise, tout le monde irait se réfugier là haut. Et qui dit trop de monde dit plus de bruits, plus de chance qu'une personne soit contaminer et donc propagions. Autant se fier au plan de base, se rendre chez sa belle-mère, soit disant que les militaires y ont posté un camps mais le principale risque d'être qu'ils ont dû attirer une tonne de zombies en tirant des coups de feu. Et puis à bien y réfléchir, elle n'a rien à perdre d'y jeter un coup d'oeil pour voir la situation! Après tout, ne s'est-elle pas équipé ainsi pour prévoir ce genre d'éventualité?

Donc direction chez belle-maman!

Pendant la route, elle regardera du coin de l'oeil la gamine séchant ses larmes. Elle est fille de flic, un gradé vu la plaque et le confort. Si le commissariat est pris d'assaut, c'est interressant à savoir. Dommage qu'Eléonore est fait le souk avec le zombie car nul doute qu'elle aurait trouvé quelques documents ou objets intéressant. Passe, autorisation et peu être une autre arme. Sait-elle quelques choses de tout aussi interessant? Peu être que rejeter un oeil à cette batisse serait interessant si jamais Eléonore devait se retrouver coincer à Hirado. Mais pour le moment, c'est d'être en sécurité et en savoir plus à la situation.

-C'est quoi ton nom? Moi c'est Eléonore, Eléonore Nervansson

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

Alors que la route se passait sans trop d'encombre, la gamine avait réussis à reprendre ses esprit malgré qu'elle soit toujours autant terrorisé par les cadavres animés. Le trajet avait déjà durée une bonne vingtaine de minute, l'engin n'était pas très discret certes mais le nombre de zombis n'était pas assez grand dans les alentours, mais même si ils n'étaient pas proche du véhicule, ils le suivaient tout de même de leur démarche lente et morbide. La gamine avait enfin trouvé le courage de répondre à la question posée par la mannequin, la voix tremblante, elle réussis tout de même a prononcer une phrase.

- J-je m'appelle E-Eri Naho...

Ses jambes tremblaient un peu et elle se frottait les mains avec un air gêner, elle avait la peur au ventre ça se voyait, mais elle essayait de ne pas penser à ça, préférant regarder le sol de l'engin rapide. Après toute cette route vous arriviez enfin vers un endroit de civilisation "vivante", toujours est-il que le risque est toujours là. Un barrage de police se tiens sur un des pont qui mène a l'autre rive et plusieurs personnes essaient de passer malgré que la police arrive a maintenir le tout en ordre, tirant parfois des coups de feu en l'air pour empêcher les personnes d'avancer. Il y aurait bien un autre pont pour traverser, voir même deux, mais ceux-ci sont aussi sous la protection d'un barrage de police. Vous pourrez remarquer que sur l'autre pont se trouvant à votre gauche la situation dégénère un peu trop, les survivant ayant presque pris le dessus sur la police qui sont en train d'appeler des renfort. Par contre, lorsque vous tournez votre tête vers la droite vous voyez un pont avec un barrage lui aussi, mais la moitié des survivant sont maintenant des mort-vivant. Les coups de feu à répétition depuis ce lieu inquiète la population qui deviens presque démente a vouloir franchir le pont. Pour l'instant personne ne semble vous prêtez attention, quoi qu'il en soit votre véhicule pourrait attirer nombre de convoitise si on vous voit avec.

Eléonore se frotta les yeux avant d'appuyer sur la fermeture automatique des portières. Comment attirer une tonne de zombies en une leçon? Tirer des coups de feu. Des coups de feu de sommation? Encore pire! Pour quel résultat? Celui du pont d'en face... Si tout part de bonnes intentions de la part de la police japonaise, ça ne fait qu'empirer les évènements. C'est en voyant ses évènements là qu'Elie sortira de son silence car jusque là elle n'avait rien à rajouter.

-Bon... Ecoute Eri, je sais que pour toi les zombies ce n'est pas une histoire d'amour mais je serais d'avis à repasser par ici d'ici un ou deux jours quand tout la foule sera dispersé. Au moins, un zombie ça a le mérite d'être clair dans ses intentions.

Foule pouvant très bien être zombiesques ou vivante. "Belle-maman" attendra un peu, pour le peu qu'Eléonore l'apprécie si elle lui redonne un coup de fil ça sera déjà bien. Et en coup de téléphone ça ne sera pas le premier en plus! Ce qui l'interresse, c'est de savoir si la situation est la même à l'extérieur de la ville. Et là si c'est le cas, autant dire que les filles ne sont pas pas dans la merde!

La bouffe là maintenant, ce n'est pas un problème, il y a largement de quoi ~~piller~~ emprunter dans les maisons. L'essence il y en a en pagaille! En fait ce qui compte pour le moment, c'est de trouver un endroit sûr pour examiner la situation plus sérieusement. Hotel? Les toits sont sécurisés: peu de monde en temps normal et pas de risque de se faire surprendre. Mais combien de temps les secours vont-ils arriver? Bonne question! Peu être jamais si la situation est la même à l'extérieur de la ville. En fait les questions ne manquent pas et de la part d'Eléonore ça ne manquera surement jamais. Mais vu la situation, c'est premier arrivé, premier servi. Et c'est là que les armes permettent d'éviter les mauvaises surprises. Ce qui compte pour le moment, c'est trouver L'endroit sûr par excellence! Oui avec un L majuscule!

Et qui dit rivière dit bateau. Sans qu'Hiraldo soit une ville économique clée, ça n'en reste pas moins une petite ville sympathique, pas un grand pôle touristique mais suffisament pour qu'il y ait son petit port de plaisance. Il doit bien y avoir quelques yatch non? Certes Elie, en bonne fille de bourges qu'elle ait, sait diriger des petits yatchs, c'est parfait pour frimer puis bronzé (la pèche n'étant pas sa tasse de thé). De la à dire conduire? Il ne faut pas déconner non plus mais tout ce qui compte, c'est être au milieu de la rivière: un zombie étant trop con pour ouvrir une porte même pas la peine de lui demander de nager! Et même si c'était le cas comment ils monteraient à bord après avoir mis l'encre? Reste quand même à trouver les clefs et à fouiller le port de plaisance correctement. Parce qui trouver un navire c'est facile, le faire démarrer pour ne serait ce que l'éloigner du large c'est mieux!

Si son plan possède quelques lacunes: la sécurité en échange de stock qui diminueront doucement mais surement, un yatch de ce genre aura au moins le mérite d'offrir un lieu sûr où se replier. Aussi bien contre les humains qu'envers les zombies.

Eléonore passera la vitesse pour chercher le port de plaisance. Elle n'est pas de cette ville mais ça ne devrait pas être un problème à trouver après s'être perdu une ou deux fois. Et de toute façon Eri va servir de guide.

-On va se chercher un endroit sûr où on sera tranquille le temps que ça calme. J'imagine qu'il y a un port de plaisance dans le coin? On va se trouver un petit yatch sympa pour s'éloigner du large... Va falloir fouiller encore la capitainerie pour trouver notre bonheur avant d'être tranquille pour le moment.

En cette période de panique, Elie est surement l'une des premières à avoir cette idée. Premier arrivé, premier servi et cette règle là, la mannequin compte en profiter et sauter sur les occasions pour être en sécurité.

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

La route vers le dit port de plaisance n'était pas forcement longue, cela dit elle risquerait d'être pas mal encombrée, et à juste titre elle l'était... La rue qui menait jusque l'étendue d'eau était parsemée de multiples cadavres, non ce n'était pas des zombis, ou peut-être pas encore qui sait. Néanmoins si vous vous permettez d'analyser un peu les corps vous remarquerez beaucoup de contusions, de coupures, de fractures et j'en passe. Cela dit aucune morsure n'est présente sur ces personnes maintenant morte ou agonisante. L'atmosphère est plus que lourde dans cette endroit, un silence de plomb, une épicerie en feu, des voitures désossées etc... On pourrait presque croire qu'un des zombis ne sorte de nulle part à cause de ce silence à faire froid dans le dos. La route se terminait en un mur de divers parpaings, bouts de métaux et d'autres objets plus lourd les uns que les autres, bloquant l'accès, peut-être est-ce des survivants qui ont fait tout ce qu'ils avaient pu pour se mettre en sécurité.

- Je crois que le port se trouve derrière tout ce bazar, enfin d'après la carte de mon papa...

La petite Eri s'était tout de même assez bien calmé, malgré que parler de son père lui fit monter une larme jusque au bord des yeux. Mais une chose était maintenant sûre, le petit port se trouvait juste derrière ce fouillis d'objets lourd. Vous pouvez toujours sortir de votre superbe véhicule pour appelé à l'aide, en criant assez fort votre appel devrait se faire entendre, malgré que certains indésirables risqueraient d'arriver par la même occasion. Trouver une autre issue pourrait aussi être faisable mais déjà que votre engin fait du bruit, si en plus tout le quartier morbide au possible arrive ça risque d'être gênant... En tout cas, le land rover ne passera jamais. Des voix étaient à peine audible, il y avait bel et bien des personnes en sécurité là derrière, mais si vous voulez passer, il faudra escalader et surement négocié...

Spoiler:

Bizarre, pas de morsures, pas de mort vivants et pourtant plusieurs cadavres. Sans parler qu'il y a en plus trace de pillage. En réalité, ce n'est pas le pillage du chacun pour soit dans le but de survivre qui inquiète Elie, enfin pas ce pillage là mais plus exactement l'autre, celui où les individus pillent pour amasser le plus de choses, faire leur petite loi en attendant des jours meilleurs. Bref le pillage opportuniste! Eléonore ne peut pas connaitre le pillage opportuniste, voir immunisé contre cela vu qu'un joli petit pactole l'attend sur son compte, sans parler des parts de la société de feu papounet mais si elle n'appartenait pas à cette classe privilégiée, qui dit que ça ne serait pas l'inverse? C'est qu'elle est bien placé pour reconnaître les personnes envieuses et celles qui sont jalousés, vu que la peste faisait justement tout pour être jalousée!

*Ben merde, même les jap' ont leur Bronx maintenant...*

Ok, les quartiers chauds du Bronx, elle ne les a que fréquentés à la télé ou au cinéma mais il faut avouer que ça y ressemble un peu. Comme beaucoup de monde remarquez... Mais ici il y a quelques détails qui lui font tiquer et qui font que sortir du véhicule, elle risquait plus qu'une paire de zombies.

Pour commencer, pourquoi barricader une route quand c'est plus prudent et logique de barricader un bâtiment? Barricader un quartier est synonyme de véritable gruyère! A moins d'avoir à faire à un zombie qui a confondu le code de la route avec de la viande saignante, pourquoi pas mais ça serait peu plausible non? Quoique une invasion de zombies on ne peut pas dire que ça le soit aussi...

Ensuite en admettant que les barricadés se sont fortifiés dans l'espoir d'attendre un moyen de s'échapper, pourquoi il aurait désossé les voitures? C'est que les moyens de locomation, il y en a malgré qu'il soit pour le moment assez basique si ces derniers n'ont bien sûr pas tous brûlé.

En clair c'est une barricade non pas pour se protégé mais plutôt pour rançonner. Et à voir les cadavres non contaminé, c'est tout à fait possible. Gros problème, c'est qu'une fille accompagné d'une gamine. Et si comparé au Bronx est une chose un peu abusé pour certains, quelle mannequin serait assez tarée pour trainé dans un tel quartier?!? Et vu ainsi, négocier c'est bien, mais négocier quoi! Quand on n'est pas impressionnante ou une force de la nature et qu'en plus on peut avoir des objets qui font des envieux on se fout de la négociation surtout quand il y a une grande différence de rapport de force! Au hasard des armes! Faire un exemple? Là on parle de tuer un homme, pas un zombie! Une hésitation et elle se retrouve sur le dos après un lancer de parpaing correctement ajusté! Et en plus elle ignore le nombre et leurs "armements"!

-Je ne le sens pas... Y a des morts mais pas de zombies dans le coin.

Eléonore crispa le volant, jetant un oeil dans le rétroviseur avec un rictus de colère devant cette situation pour voir si il y a un ou deux curieux qui tentent de l'approcher. Des types dangereux et organisés, elle ne s'attendait pas à en croiser aussi vite.

D'autres options? Y a des agonisants à ramasser et que l'on peut toujours questionner. Mais ça semble beaucoup trop facile... Sortir du véhicule semble être une mauvaise idée pour Eléonore car en piquant un bon sprint en sortant de sa cachette, n'importe qui peut lui tomber dessus.

-Et ça pue l'embuscade.

Elle enclenchera la marche arrière pour faire demi tour, quitte à faire grincer les pneus elle s'en moque.

-Je ne crois pas que ses gens aient de bonnes intentions. On va faire le tour du quartier et continuer à pieds quelques pâtés de maison plus loin. Ça sera plus discret. Plus ça vient, moins j'ai confiance au genre humain et crois moi pour avoir vu une bande de blaireaux agir, je peux te dire que ses gens sont prêt à tout, du moins logique au plus dangereux.

Ou à moins qu'elle commence tout simplement à psychoter!

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

La voiture fait demi-tour avec facilité, non pas sans bruit certes, mais la manœuvre n'était pas compliquer. Votre inquiétude n'étais cela dit qu'une illusion, malgré que ne prendre aucun risque lorsqu'on est une jeune femme est préférable. La route est tranquille, comme a votre arrivée, le nombre de zombis n'est pas très grand, voir même inexistant a certains endroit, surement que les humains se sont déjà tous tuer entre eux pour laisser ces choses les transformer. Tout se passe bien jusqu'à ce que vous entendiez un crissement de pneus venant de votre droite, une voiture, de marque nettement inférieur au véhicule que vous possédez, arrive droit sur vous à une allure folle. Le peu d'espace dans le rue que vous parcourez ne vous permet pas d'esquiver la future carcasse qui vous fonce dessus. Le choc émet un bruit sans pareille, heureusement celui-ci n'est pas fatale pour la jeune mannequin ainsi que la petite Eri. Un renfoncement est largement visible sur le coté droit, la petite voiture quand à elle est complétement hors service, la pare-choc n'as pas servis à beaucoup de choses ci ce n'est de ne pas tuer le conducteur en amortissant un minimum. Les airbags ont fait leur travail, seule une petite coulée de sang traverse le front de la conductrice, car après avoir mieux regarder vous vous apercevez que c'était une femme au volant, environ la quarantaine. Elle est simplement évanouie et son état n'est pas des plus grave.

Le bruit causé par le choc aussi violent soit-il a surement rameuter tout le quartier, qu'il soit zombifié ou non. La petite avait une fois de plus craquer et sous la violence de l'incident elle se remit a pleurer, surement que ça l'a un peu sonner. La voie reste néanmoins libre, si vous voulez vous pouvez continuez la route comme si de rien n'étais ou alors aller aider cette pauvre femme, sa voiture n'est peut-être pas vide elle non plus.

Eléonore se massa quelques instants le front avant de pester. On fait comment là? Le devis c'est 50/50? Quoique là Eléonore a griller la priorité à droite là mais l'adulte fonçait comme une tarée. Et puis pourquoi toutes ses questions? Les assurances ne servent plus à rien et en plus ce n'est même pas son véhicule!

-Horus jag såg inte detta en...* Eri prend les provisions, il ne vaut mieux pas traîner par ici.

Vilaine manière de pester ou injurier dans sa langue natale, comme quoi les racines elle ne les a pas perdu. Déjà, elle sait que ça va rameuté tous les zombies du quartier vu le boucan que ça a provoquer. Combien? Peu importe et même si dans le cas où le quartier n'en possède pas des masses, le bruit des armes rameuteront les survivants si jamais la jeune fille devait faire face à trois ou quatre de ses créatures. Et là, elle aura vraiment tout gagner niveau discrétion! C'est logique au point que ça en devient même effrayant.

La mannequin sortira du véhicule encore à moitié sonné. Vive les gros véhicules, si il n'est pas trop défoncée, les deux jeunes filles non plus. Par contre la voiture de la femme c'est une autre paire de manches et son état aurait pu être pire si il n'y avait pas eu la présence des air-bag.

Malgré que si l'envi de partir était présente, Eléonore se contenta d'ouvrir la portière de l'autre véhicule avant de (bien) gifler plusieurs fois la femme mature et ceci sans grandement insisté. Si elle se réveille c'est bien, si ce n'est pas le cas tant pis car le physique du mannequin, malgré quelques bonnes séances de sports n'a tout simplement pas la force pour la porter (la traîner en revanche elle pourrait)... Sans parler que tous le matériel qu'elle a n'est pas des plus léger.

-Hé on se réveille là, le stop ne marchera pas par ici.

D'ailleurs premier réflexe sera tout de même de regarder le contenue de sa voiture mais il faut que ça soit quelques choses qui sortent vraiment de l'ordinaire car les provisions elle a déjà ce qu'il faut et qu'Elie ne peut plus trop se permettre d'emporter d'avantage de choses si elle ne veut pas que ça devienne une gène ou un handicap. Mais avant de penser à se servir, reste à savoir si elle se réveille et si elle ne va pas être interrompu par un visiteur désagréable. C'est toujours comme ça que commence le premier pas pour la règle du chacun pour soit.

Spoiler:

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

Malgré les gifles pleine de vie de la jeune mannequin, la femme ne se réveilla pas, elle se contenta de gémir dans son sommeil, ou plutôt son comma. Un étrange bruit au loin vous rappelle que le temps en ces lieux est compté et que si vous voulez rester en vie, la rapidité est surement la meilleure arme. En parlant d'arme, en examinant la femme vous remarquerez qu'un revolver est caché dans la ceinture de son pantalon, qui plus est il est chargé. En regardant dans la boite à gant vous pourrez trouver une boite de douze balle, ce qui, avec ce que contient le 357 magnum, vous ferez dix-huit dose de mort. Si vous regardez dans la dite boite, vous remarquerez en jetant un coup d’œil au corps que la femme possède une étrange blessure sur son avant bras droit, ressemblant assez fortement à une morsure. Vous pouvez aussi fouiller son corps dans l'espoir de trouver un permis pour son arme mais elle n'en possède malheureusement pas. Le coffre en lui-même n'est pas forcement bien garnis, quelques provisions et un pied de biche, les bases pour se défendre en quelque sorte, même si elle ne peux pas faire grand chose dans son état.

Pendant que vous faites vos manœuvres, Eri avait réussis à sortir de la voiture, inspectant les alentour pour pas qu'une quelconque menace ne survienne sans prévenir, par ailleurs, elle restait tout de même proche de la voiture au cas où elle devrait se mettre à l’abri. Et d'ailleurs ça ne tarda pas à se faire, une dizaine de minutes après vos investigation, la jeune Eri se retenu de crier en voyant un cadavre déambuler vers l'endroit de l'accident, elle prévint rapidement la mannequin par divers signes, espérant qu'elle les vois, qu'il fallait remonter dans la voiture.

Spoiler:

Pas de réveil? On se sert alors! En tout cas c'est ce que fera Elie. Et là c'est Bingo! C'est comme les jeux à gratter, c'est son jour de chance. Ce qu'elle fera aussi? C'est d'un réflexe qu'elle reculera à l'improviste après avoir mis la main sur la boite de munition à la vue de la morsure. Elle se mordra la lèvre en serrant sa batte.

-Merde, elle est contaminée aussi...

Là c'est deux pensées qu'elle aura. L'une dites "humanitaire" car sur le coup elle pensait vraiment tuer cette femme pour ne serait qu'abréger de futur souffrance. Avec quoi? Un coup de batte? Quand on a un mort dans son CV mais que celui ne concerne qu'un zombie, on ne tue pas quelqu'un à coup de batte comme quand on se sert à un distributeur avec un carte bancaire. Viendra l'idée d'utiliser le revolver de calibre moindre coincé à son pantalon trouvé chez Eri car une balle à bout portant en pleine tête car il est plus facile d'appuyer sur une gâchette que de s'énerver à coup de batte.

Mais voilà, c'est le comportement dit "hypocrite" qui la fera revenir à la réalité et qui prendra le dessus. Si gaspiller une balle ce n'est pas cela qui la dérangeait le plus, sortir une arme à feu reviendrait à attirer d'avantage de zombies, déjà qu'il y en a un qui arrive et le gémissement qu'il fait alertera les autres... Et puis à bien y réfléchir cette femme est condamner, autant qu'elle fasse gagner du temps! Sa mort ne sera donc pas inutile...

A défaut de ne pas pouvoir trimbaler la tronceuneuse, elle prendra le reste ainsi que le jéricanne avant de donner à Eri la batte de baseball qui a surtout le mérite d'être légère même dans les mains d'une jeune fille. Eléonore elle prendra le pieds de biche. Dommage, un massacre de zombies à la tronceuneuse, ça ne sera que dans les films car si elle la prend, le groupe sera clairement en surcharge (déjà qu'elle est y ait pas mal et que le jerricane, si ce n'est pas lourd c'est bien relou à transporter à pieds). Et sur un bateau vive l'utilité d'un tel outil...

Elle regardera le zombie approcher mais ne fera rien à son encontre. Pourquoi perdre d'avantage de temps? Elle se contentera de parler à Eri.

-Laisse tomber Eri. Il faut continuer à pieds. Pas sûr qu'elle redémarre du premier coup.

Et ce n'est pas une fois coincée dans le véhicule et submergé qu'il faudra s'en inquiéter car ça sera trop tard. Et le "sacrifice" de la femme qui est de toute façon condamner fera gagner du temps... si elle ne se zombifie pas entre temps bien sûr. Ainsi, le groupe continuera vers les docks mais à pieds.

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

Les deux protagonistes marchaient d'un pas assez rapide pour trouver leur chemin, chose qui était plutôt ardue il faut le dire, après tout ce n'est pas comme si un autre chemin pour les docks était plus court. La chance souriait tout de même aux deux filles car le nombre de zombis peuplant leur route était amoindris, chose normale puisque les rue traversées n'étaient de base pas très habitées. Le maitre mot était au silence, apparemment ici non plus il n'y avait presque rien, par contre on pouvait entendre certains cris au loin, trop loin pour que les jeunes demoiselles puissent l'entendre bien distinctement, celui-ci semblais venir de droite, hors la-bas c'était le parc de la ville, aussi grand soit-il beaucoup de cadavres ambulant doivent y trainer et passer par là serait surement une grosse prise de risque. Mais Eri eu d'un coup une drôle de réaction, rompant alors le silence.

- Le soleil commence à se coucher... Tu sais où on va dormir madame Eleonore ?

En effet, le nombre de surprise qui s'accumulait d'heure en heure avait fini par épuiser la plus jeune, ce n'est certes pas le moment de ne rien faire mais les besoins humains passent en priorité. Si l'envie vous prend de vous arrêter pour la nuit il y a un quartier non loin et surtout de grand appartement entourant le parc, les portes ouvrables que de l'intérieur doivent être sécurisé, même si la plupart ont surement cédé aux attaques de mort-vivant. Les toits sont aussi utilisable pour la nuit, mais avant de dormir a la belle étoile autant avoir chaud et rester en bonne santé. La route vers le port n'est plus très longue elle non plus, du moins si vous passez par le parc qui donne un bon raccourci, sinon faire le tour reviendrait au même, mais serait plus long.

Si Eléonore n'est pas spécialement épuiser physiquement, elle l'est psychologiquement. Quoique la plus épuiser de la sorte reste quand même Eri qui a vu ses parents se faire dévorer. D'ailleurs le zombie que la mannequin a matraqué à coup de batte c'était quel membre exactement? Quelle question, Elie a vu le résultat, un zombie reste un zombie et ça n'a plus rien d'humain si ce n'est (hélas) que ça marche sur ses deux jambes.

D'un autre côté, elle est habitué au changement du fuseau horaire à cause de ses voyages et même si c'est le printemps au Japon, la mannequin n'est pas trop chaude pour se faire surprendre par la tombée de la nuit. Surtout qu'en y réfléchissant bien, elle n'a pas de moyen pour connaitre l'heure exact.

-Tu as raison, je n'ai pas envi de me faire surprendre par le coucher de soleil.

Certes, il y a des avantages comme éviter tout individu non contaminé mais un zombie lui n'est pas gêner par la nuit. Et si Eléonore a pris soin de s'équiper en lampe torche au Décathlon de la ville, cela ne l'empêchera pas de se retrouver dans une situation digne du film d'horreur "Promenons nous dans les bois" version ambiance urbaine mais avec des zombies. Oui il faut avouer que vu ainsi, il n'y a plus beaucoup de rapport avec le film cité...

Eléonore regardera autour d'elle pour chercher les maisons à plusieurs étages. Pourquoi? Pour les risques d'assaut de zombies tout simplement. Car entre les escaliers où il est impossible de se faire encerclé et l'échappatoire de la fenêtre il n'y a pas mieux. Après tout la corde est là est pour éviter de s'exploser une cheville même si elle préférait la garder pour d'autre utilisation! Et si cette maison en question à un petit jardin dégagé c'est encore mieux. Ce genre d'investigation, il vaut mieux s'y prendre un peu tôt que trop tard car ce genre de recherche de nuit se révèle être tout simplement risqué.

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

Pour ce qui est des habitations, il n'y à pas à dire autour du parc il y en avait partout, voir même de trop. Cela dit, pour gagner un maximum d'argent, les agences n'ont voulu planter que des appartements de grandes envergures autour de cette étendue verte. Enfin, que de grands immeubles sauf un, faisant même tâche dans le décors somptueux d'été entouré de bâtiment gigantesque. Étant beaucoup plus petit que les autres, il pouvait se remarquer sans vraiment être des plus sécurisé pour autant, mais vu l'étant des autres habitations... Les portes défoncés, des cadavres bien mort trainant dans les couloirs... Il n'y avait guerre de différence avec le petit appartement, surement que des décharnés devaient s'y trouver, mais une chose pouvait attirer le regard, plus que par le fait que le bâtiment soit petit. Il était barricader avec des objet de fortune, des meubles, des chaise et même des ordures. L'idée en elle-même était de sécuriser au moins un endroit pour accueillir les derniers survivant sans doute, sauf si le mal des morts-vivants avait réussis à mettre en pièce un semblant d'organisation. En s'approchant du bâtiment, on pouvait entendre des personnes parler à voix basse, une fenêtre étant casser au premier étage. Puis un enfant, surement un nourrisson se mis à pleurer, un vacarme monstre se répandit aux alentour des divers appartement. Le pire était encore à venir, les zombis dans les environs d'une cinquantaine de mètre se dirigèrent vers les lieux des pleurs, leur nombre était certes grand, une grosse vingtaine et précisément vingt-quatre. Mais les survivant leur lançait brique et autre objet lourd pour les faire cesser. Peut-être qu'apporter de l'aide pourrait en donner aussi à la mannequine. Dans le pire des cas vous pourrez toujours passez votre chemin en essayant de trouver une autre bâtisse qui n'est pas assaillit par les corps déambulant dans les rues.

Un parc, c'est trompeur car ici ce n'est qu'une zone à forte densité humaine et pour n'importe quel épidémie, c'est à éviter. Il faut dire qu'Eléonore, a part le centre ville et les boutiques de mode, Hirado reste et restera (l'invasion n'aidant pas) à ses yeux une ville pourrie qui n'a rien à voir avec New York ou autres villes de ce genre. De toute façon tout ce qui est du Japon c'est pourri à ses yeux, comme ça on ne peut pas faire plus clair.

*Je n'ose même pas imaginer le résultat à New York...*

La scène suivante confirme toutes les idées qu'elle se fait sur les zombies depuis le début: un petit bruit cela en attire un, qui en attirera un autre et ainsi de suite. L'autre idée que cela confirme, voilà la raison pour laquelle elle ne supporte pas les chiards: ça chiale. Eri en a fait les frais une fois. Mais voilà, ici il ne s'agit pas de sauver une personne contaminer mais il s'agit tout simplement d'aider tout un groupe pris d'assaut par une meute. Pire encore, c'est les pialemends du nourrisson qui la mettront mal à l'aise. Au fond d'elle, la mannequin sait pertinament bien que le mieux voir le plus logique serait de passer comme si de rien n'était. Faire un carton n'est pas compliqué en soit vu tout le stock d'arme qu'elle s'est faite jusque là. Car oui comparé au pinpin normal, elle est sacrément bien armé! Mais voilà le problème est tout autre!

Fille calculatrice à tendance égoïste oblige, elle ne bougera pas, se contentant de serrer la poignée du fusil de chasse et de se mordre la lèvre. Pour quelqu'un qui sait jouer la comédie, c'est rare qu'elle montre ce côté hésitant. Le problème ici? Ou LE gros problème ici? Elle fait un carton et il n'y aura pas que 24 zombies à éclaté car les "renforts" ne tarderont pas. Si ses types sont intelligents, ils barricaderont voir condamneront les escaliers: un zombie n'escaladera pas une corde faite de linges. Si ils ne le font pas? Ils n'avaient qu'à se montrer intelligents!

-Merde... J'agis et c'est le quartier qui se ramène...

Elle prendra la gamine par le bras, quitte à lui faire mal pour la trainer de force. Déjà que voir ce spectacle ne met pas forcément bien à l'aise Eléonore, Eri n'en parlons même pas.

-On ne peut rien faire pour le moment. J'espère pour eux qu'ils condamneront les escaliers.

Ce n'est pas pour rien qu'elle a pris une corde après tout! Bref elle ne fait rien au hasard jusque là et la seule chose qu'elle a oublier (une boisson au Decatlhon) a pour ainsi dire sauver la vie d'Eri sinon elle ne se serait pas arrêter!

Par contre pour une mannequin, elle risque d'avoir du mal à se regarder dans le miroir pendant quelques temps, ce qui est un comble. Surement qu'une affaire de jour parce qu'elle s'est déjà amuser à faire craquer quelques élèves de sa classe avec "quelques amis" (parce que oui c'est connu, elle n'en a jamais vraiment eu et pour le peu que ça sert), quelques boulettes en classe par ci, un croche pieds par là avant de coincer dans un coin sombre de l'école pour les bousculer et avoir le plaisir de les voir chialer et rire du malheur des autres pendant qu'il s'enfuit. Bref, une peste restera une peste mais jusqu'ici il n'y a jamais eu mort d'hommes, juste à la rigueur les remerciements du pharmacien du coin pour la vente d'anti dépresseur.

-Maintenant tu as compris ce qui est réservé aux imbéciles et aux chouineurs alors va falloir te montrer forte et m'écouter si on veut survivre. Prenons l'immeuble à trois cents mètres, il a l'air d'être calme.

Donneuse de leçons et appuyant encore une fois sur "il va falloir m'écouter et t'endurcir". Bref une future petite esclave qu'elle n'hésitera pas à formater voir même à gâter si Eri ne voit plus que par Elie. A cette âge là on n'apprend bien.

Et c'est donc vers l'immeuble d'à côté qu'ils se dirigeront.

Messages : 35 Date d'inscription : 07/11/2011

Cette scène ne laissa pas Eri indifférente, en effet voir autant de ces monstruosité et surtout que la jeune mannequine les laisse se débrouillé lui fit mal au cœur. Elle se mit alors à pleurer mais silencieusement, se faisant discrète pour ne pas qu’Éléonore ne lui donne à nouveau une gifle digne de ce nom. L'immeuble vers lequel le petit groupe se dirigeait avait l'air calme, même si on pourrait croire qu'il est infester de zombis. L'odeur qui s'en dégage n'est pas des plus agréable, odeur de la chair morte et pourrissante dû à la chaleur du printemps... Une dizaine d'étage sépare le toit du sol, et d'ailleurs, il est nécessaire de remarquer quelque chose, un homme, penché vers le vide, semblant regarder ce qu'il se passe avec une paire de jumelle. Signe évident de rescapés, mais si les deux jeunes filles veulent atteindre le toit il faudra en vouloir, car les zombis sont de très bon gardes du corps quand il s'agit de protéger un endroit... Une petite vingtaine rôde dans certains étage de l'immeuble dont deux dans les escalier, un mari et sa femme ayant décider de fuir en voyant que l'ascenseur était maculé de sang avec une petite poignée de zombis pour empêcher qui voudrait de monter.

Eri tira la manche d’Éléonore pour lui faire remarquer quelque chose, pointant le ciel ou plutôt le toit, et encore plus précisément, l'homme aux jumelles.

- Madame Éléonore... Tu crois... Qu'on peut se cacher là-haut ? Ya un monsieur qui a pas l'air méchant.

Le tout était de savoir si c'était une réelle bonne idée, mais une chose est sûr, le temps était compter car l'incident du petit appartement ramenait encore des cadavres, et une petite bande faisait face au deux demoiselles, une trentaine de mètre les séparant.