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 Devil Child

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Dante Heyward

Dante Heyward


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MessageSujet: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeMar 25 Jan - 21:04

L'ombre est, tous comme la lumière, un élément quotidien de notre vie. Sans ombre, la vie ne serait peut-être pas. Mais, comme chaque chose, il a son inverse. L'ombre ne peut exister sans lumière. Il ne peut y avoir de lumière sans ombre, et d'ombre sans lumière. Comme la Matière et l'Anti-matière. Un équilibre est alors créé entre les deux opposés, et, si cet équilibre est rompus, les deux entités sont vouées à la disparition. Les Ombres s'étendaient sur Hirado, et la Lumière faiblissait. Les humains et les zombies étaient donc destinés à la destruction ? De cette marre de sang allait-il naître une nouvelle ère ? Si tel était le cas, alors Dante voudrait voir le renouveau de cette ville et de cette terre. Il devait survivre aux assauts des morts, mais était-ce réellement possible ?... Pour l'instant, le jeune barman se dirigeait vers son domicile. Son bar venait d'être la cible des monstres, et les réfugiés du Last Resort devaient, désormais, tous être dans le même état que la demoiselle blessée qu'il avait tenté de soigner. Transformé en créatures affamés et assoiffés. Il avait d'ailleurs condamné certains d'entre eux, en partant sans leur laisser la possibilité de monter à bord de son véhicule. Il fallait avouer que ceci aurait été tous autres si les humains avaient préféré survivre ensemble, plutôt que de se battre pour leurs propres vies, égoïstement. D'un côté, ils méritaient bien leurs tristes sorts.

Ainsi, le barman, ou plutôt ancien barman, roulait à travers la ville, regardant autour de lui, si la ville entière était touchée par ce terrible mal. Sans, bien sûr, prendre le temps de chercher en profondeur. Certains quartiers grouillaient de démon, dévorant les Hommes, les faisant rejoindre leurs rangs, ne cessant en aucun cas leur terrible marche vers la chair humaine. Dans ceux-ci, la Vie était rare, inexistante, ou, au meilleur des cas, discrètes. Bien qu'il n'y voyait point âme qui vivent, il espérait que certaines personnes parviennent à survivre dans ce Chaos, et résistent, comme il l'avait en fuyant le bar, aux assauts des Morts. A d'autres endroits, les zombies n'avaient pas encore fait leurs apparitions, la vie s'y déroulait normalement, comme lors des jours habituels et sereins de la vie quotidienne. Cependant, Dante n'en doutait pas. Bien que certains endroits n'étaient pas sous la domination des Morts, cela ne saurait tarder, l'armée des Affamés finirait par débarquer. Il priait juste pour que le Destin épargne au maximum les vies humaines...

Dante arrêtas sa voiture devant un immeuble de quatre étages, et la gara devant l'entrée. Il prit soin de garder les clés dans ses poches, sachant pertinemment que ce véhicule pourrait bien être son moyen de fuite une nouvelle fois. Il referma doucement la porte. Il pénétra alors rapidement dans le bâtiment, et grimpas par les escaliers au plus vite, devant rejoindre le plus haut des étages. Dans les couloirs, il pouvait entendre la vie grouillait dans les appartements. Le fléau n'avait pas encore obscurci ces lieux, mais avait terriblement atteint l'esprit du jeune britannique. Avec un peu de chance, cet immeuble sera épargné... Il poussa la porte de son domicile, et la refermas derrière lui. Il faisait sombre à l'intérieur, les fenêtres encore couvertes d'épais rideau, empêchant la lumière du soleil de pénétrer. Il libéra les ouvertures, estimant qu'une vision sur les rues et les ruelles qui entouraient son logis n'était pas du luxe, et pourrais certainement lui faire voir la progression des zombies vers sa personne. Si il parvenait à apercevoir les rangs de la mort d'assez loin, il aurait sans doute le temps de rejoindre son véhicule pour fuir à nouveau, et ainsi échapper une nouvelle fois à la Mort, ou à la transformation en cadavre glouton.

Il alluma la télévision, et s'empressa de mettre la chaîne d'information la plus réputée. En attendant l'arrivée de l'image, il attrapa une pomme rouge comme le sang, et croquas dedans. Son péché mignon...Il ne prit pas la peine de s'asseoir pour prendre connaissant des renseignements qu'il désirait. Ils étaient d'ailleurs bien maigres, pour ne pas dire inexistant. Sans doute pour ne pas inquiéter la population, et éviter les émeutes, les dirigeants de l'information, voir l'Etat même, avait bannis le sujet de l'infection de la télé, et des autres réseaux de renseignement. C'était compréhensible, étant donné l'incident du Last Resort, il était plus que logique que, informait une nation entière de ce danger, l'ordre régnerait encore moins, et les mesures qui pourraient être prises ne seront que plus difficiles à mettre en place. Le jeune homme laissa tous de même la télévision allumait, afin d'entendre ce qu'il se disait, et si les hauts placés décidaient de dévoiler au grand jour l'épidémie.

Le nez collait à la vitre, il continuait à promener son regard au loin, afin de voir si les zombies se dessinaient dans l'horizon. Il avait dû prendre assez de distance pour avoir quelques minutes de sécurité et de calme. Ses pensées s'envolèrent... il pensa tous d'abord à sa défunte famille, et se dit que, finalement, si les choses tournaient au plus mal, leur sort était enviable. La mort n'était pas préférable à ce désastre et à se massacre ? Le journal qu'il tenait, et qui résidait toujours dans sa poche, se verrait accablé de ligne et de mot. Dans ce capharnaüm infernal, Dante aurait de quoi écrire et confier, même si, peu de personnes aurait l'occasion d'en prendre connaissance. Peut être que ce sera un moyen de le faire tenir psychologiquement... mais, en attendant, il n'y avait pas que son esprit qui devait survivre, l'esprit sans corps était totalement inutile... peut être que l'appartement gardait en son sein des outils qui pourraient l'aider, autre que les vivres et la nourriture...
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeDim 30 Jan - 18:34

Quel soulagement! Vous êtes arrivé chez vous sain et sauf. Cette petite bulle de ciment vous protège et vous réchauffe momentanément d’un cocon à la fois doux et amère. Pourtant, la rue que vous toisez à beau être désertée, ce n’est pas le cas de la ville. Cette dernière souffre sous les pas lourds et gauches des zombis. Ne vous sentez vous point un petit peu coupable ? Non ? Vous pensez que votre espèce ne vaut rien ? C’est en partie vraie. Mais je vous conseillerai d’approfondir.
Les hommes ont des instincts animaux, ce qui est bien normal. Ils mangent, dorment, se reproduisent, et c‘est ainsi. Mais par quel mystère se trouvent-ils si attachés à leur survie ? Oui, après tout, la mort serait bien désirable dans une telle situation. Pourquoi lutter ? Et pourtant…
Bref, vous cherchez quelques moyens de vous prémunir des assauts des zombis. Sachez-vous que nombres d’objets peuvent faire office d’armes à la maison ? Cherchons plutôt un peu d’imagination.
Voyons un peu…

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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeLun 31 Jan - 20:29

Il fallait connaître les points faibles des monstres qui hantaient les rues d'Hirado. Connaître les caractéristiques des zombies pouvaient permettre de se défendre, et donc de mieux survivre dans ce monde désormais instable. Cependant, ce n'était pas le genre d'information qui courait les rues. Aucun scientifique ne s'était penché sur ses démons appartenant jadis à l'imaginaire, et, mêmes si divers romans retraçaient leurs funestes exploits, peu d'œuvre était dans le vrai. Si l'on s'en tenait au folklore, ils avaient la force de plusieurs hommes, mais était seulement poussé par leurs appétits. Ils ne réfléchissaient pas, et étaient uniquement poussés par leurs instincts. C'était bien maigre, trop maigre pour permettre aux humains de survivre convenablement, et lutter contre l'invasion. Cependant, une chose était sûre, bien que ces monstres aient connus la mort, il garde des traces de leurs humanités. Ainsi, les privés de leurs têtes pouvaient bien arrêter leurs marches cadavériques. Ce n'était pas une mince affaire, mais, c'était déjà quelque chose... un filin vers la survie. Peut-être, dans cet appartement, il y avait des objets qui pouvaient lui permettre de combattre, même si il ne comptait pas se lancer dans la chasse aux zombies.

Dante décollas le nez de la fenêtre, et stoppas son observation. Il se dirigeait vers la cuisine, qui gardait, dans ses nombreux tiroirs, des couteaux affûtés et tranchant. C'était bien maigre, mais mieux que rien. Ses nombreux combats de rues, et les luttes contre des adversaires fort différents, pouvaient lui être plus qu'utile si il était amené à se battre. Il devait donc combiner armes blanches et corps à corps face à des monstres anormalement forts. Ce n'était pas la meilleure des situations, mais, si il devait en arriver là, il n'aurait pas le choix. Il sortit donc un couteau aussi long que son avant-bras, à la lame coupante et étincelante. Il le glissa à sa ceinture. Il trouva également deux couteaux, beaucoup moins long, qu'il pourrait lancer, en cas de besoin, même si ils auraient sûrement peu d'impact et d'atteinte à la vie d'un zombie. C'était peu, trop peu pour lui permettre de bien survivre. Pendant quelques secondes, il en vint à regretter tous les outils qui lui avaient permis de tuer les assassins de ses parents. Il en vint à regretter de s'être débarrassé de pistolet et d'arme blanche utilisées pour ses péchés. Le temps n'était pas au regret. Il devait se remettre les pieds sur terre, et retournait à son observation. Il installa les deux petites lames à nouveau à sa ceinture, sur son flanc droit. Il trouverait d'autres armes plus tard. Il n'avait, pour l'instant, pas à se soucier de la nourriture. La soif ne lui venait pas, et rien que le fait de penser à manger en de telles circonstances le répugnait... il n'avait donc pas besoin de s'encombrer de vivres.

De son oreille, tout de même tournée vers le son de la télévision, il crut entendre parler d'épidémie. Il se dirigea alors vers le poste, et prêtas attention aux dires d'une présentatrice d'information, qui, malgré les circonstances, semblait calme et posé. On annonçait l'existence d'un étrange mal qui frappait sévèrement une ville des Etats-Unis, transformant les habitants en monstre avide de chairs humaines. Ainsi, Hirado n'était pas la seule ville infectée... L'on n'en dit pas plus sur les zombies, et l'on passa rapidement à un autre sujet. L'on n'évoqua pas le mal qui bouleverserait la ville Japonaise. La population n'était pas mise au courant, et, même si cela pouvait éviter les émeutes, il permettait encore moins la mise en place d'une résistance citoyennes. Pris d'un excès de colère, le barman frappa l'écran de son poing. Il éteignit la télévision, sachant pertinemment qu'il n'en apprendrait pas plus. Il retourna à sa fenêtre, et se demandait ce qu'il attendait pour fuir encore plus loin... peut-être pouvait-il trouver un village à l'appris de ce fléau... Non, si même les U.S.A étaient contaminés, les autres pays devaient l'être également, et aucun village n'y échappera. C'était inutile. A l'extérieur, toujours rien. Ils viendraient. Il en était sûr. Mais quand ? Il n'en savait rien. Sans doute dans la pièce d'autres outils pouvaient lui permettre de se battre, mais, l'esprit trop tourné vers les démons qui grouillaient dans la ville, il ne trouvait pas l'imagination nécessaire pour improviser des armes...

Il sortit son bouquin de sa poche de manteau, et prit en main le crayon. Pendant ces quelques minutes, il pouvait écrire, et se soulager un peu la conscience, enfin, peut être. Se confier permettait d'évacuer ce qui nous pesait sur l'âme, mais, en absence de compagnie, écrire était une bonne solution. Il ouvrit donc son cahier, et continuas, à la suite de ce qu'il avait écrit dans son bar, quelques temps auparavant.

    « Je ne sais pas ce qui se passe dans cette ville. Au moment même où j'écris, des zombies envahissent les lieux, et dévore les humains. Je suis réfugié dans mon appartement, et je ne sais où fuir. Ces monstres mordent les Hommes, qui deviennent des monstres à leurs tours. Je ne sais ce qui à causé leurs existences, et je ne sais même pas ce qu'ils apporteraient à la Terre. Moi qui est toujours cru que le Destin gouvernait le monde, je ne sais quelques sont ses sombres desseins. Il y a peut-être une divinité au-dessus de nous, mais je ne comprends pas ce qui la pousserait à nous envoyer ce mal...Bordel, c'est quoi cette merde ? Les zombies prennent petit à petit le contrôle d'Hirado, et mon bar a était la cible de ces monstres. Ils ont dévorés les personnes qui sont venus se réfugier. J'en ai échappé... mais j'ai laissé tellement de personnes derrière moi, alors que j'aurais pus les aider. Pour une dizaine de personnes désormais mortes, et revenus remplir les rangs de la Mort, je suis autant responsable que ces démons. Je ne suis pas un ange, j'ai déjà tué, mais il s'agissait là d'innocent...C'est peut-être ici mes dernières lignes dans ce journal, mais j'espère écrire dedans à nouveau. »

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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeSam 5 Fév - 21:00

Alors que votre carnet se ferme, vous entendez quelques bruits parasites dans le couloir de l’appartement. Vous prêtez l’oreille un instant. Des cris, des cris d’enfant résonnent à travers votre porte d’entrée. Il semblerait que vos voisins aient été contaminés et poursuivent ,à présent, leur progéniture. Celle-ci crie, appelle sa mère maintenant mort-vivante et pleure bruyamment.
Cet enfant, ce petit garçon, se plaque contre votre porte, et, voyant sa mère toujours aussi menaçante, cogne furieusement la planche froide en hurlant à l‘aide. Il ne semble pas se rendre compte que les zombis sont aveugles et que, s’il ne faisait pas tant de bruit, ils ne s’attaqueraient pas à lui. Bien sûr, tous les zombis de l’immeuble se rapprochent de leurs démarches gauches et s’apprêtent à plonger leurs crocs dans le corps plein de vie.
Si vous ne faites rien pour le secourir, c’en sera fini de lui ,et vous ne pourrez plus accéder au couloir sans vous faire croquer par une des créatures sanguinaires.
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeDim 6 Fév - 0:00

Dante refermas son carnet de bord, et tournas la tête vers la vitre. Au certes, il avait souvent trouvé sa nouvelle vie bien monotone, bien qu'elle soit tout de même loin d'être commune, mais il préférait cette monotonie à ce terrible maux qui frappait sa petite ville refuge. Les humains autour de lui se faisait dévorer et devenait à leur tour de terrible monstre affamé. La survie dans un tel milieu ne serait pas aisée. Ho non... ne jamais rester trop longtemps au même endroit, trouver par soi-même de la nourriture, ne jamais faire d'erreur, surveiller perpétuellement ses arrières... pour, au final, vivre seul, dans un monde infesté de mangeur de chair. Si il voulait continuer à vivre dans cet univers de sang, alors, il devait abandonner tout ce qu'il avait, et tout ce qui entourait sa vie. Plus de soirée tranquille dans son bar, plus de combat illégaux. Finis les jours à flâner sur son canapé, et finis les rencontres des délicieuses nymphes qui dansaient dans Hirado. Une telle vie fallait-elle le coup d'être vécus ? Etait-ce vraiment le genre de vie qui fallait la peine d'être défendus ? Non, sûrement pas. Mais, dans ce cas, si il savait que son monde s'écroulait, pourquoi Dante continuait-il de se battre ? Pourquoi continuait-il de vouloir sauver sa peau ? Il ne faisait que suivre son instinct animal, mais, pourquoi s'obstinait-il à se laisser guider aveuglement par ces entrailles ? Il leva les yeux vers le ciel bleu, malgré que le monde qu'il surplombait se noircissait. Peut-être le Destin avait tracé une destinée à part pour lui. Peut-être n'avait-il pas encore accomplis sa tâche, et qui ne mourrais pas avant de l'avoir accomplis...

Sortit de ses songes par des bruits suspects, il repencha la tête vers la rue. Il n'y avait pourtant aucun zombie. Les sons provenaient du couloir, celui qu'il avait emprunté un peu avant pour rejoindre son appartement. Le britannique se concentras sur l'origine de ses perturbations. Un enfant pleurait et criait. Ce n'était pas la première fois qu'un gamin se vidait de ses larmes, tellement fort qu'il pouvait entendre les sanglots, mais, en ce jour précis, Dante y prêta plus d'attention. Les pleures résonnaient partout dans l'immeuble, et lui perçait les tympans. Etait-ce possible qu'un de ses monstres aie infiltré le bâtiment ? Brutalement ramené dans le monde macabre qui s'étendait, Dante ne sû d'abords que faire. Il laissa alors son instinct le guider une nouvelle fois. Il mit la main à sa ceinture, et tiras le plus long des couteaux. Il se prépara à affronter un zombie, en s'approchant rapidement de la porte. Il prit le temps de regardait qui, ou quoi, se trouvait devant sa porte. Une femme s'approchait dangereusement. Enfin, si l'on pouvait appeler sa « femme ». Des cheveux longs et blonds tombaient sur des épaules ensanglantées, encadrant un visage au teint cadavérique, couvrant par endroit ses yeux vide, dénué d'expression. Elle émettait des grognements affreux, prouvant sa faim, et sa non appartenance à la race humaine. En bref, du zombie tous craché.

Tapis contre la porte de l'appartement, un jeune garçon frappait et hurlait que l'on vienne l'aider. Il pleurait, et venait sans doute de perdre sa famille, comme Dante il y a plusieurs années. Sauf, qu'au lieu de trouver des corps sans vie, ce garçon devait faire face au cadavre de sa mère qui tentait de le dévorer. Une situation autrement plus terrible. N'écoutant que son corps et ses tripes, sans réfléchir aux dangers auxquels il s'exposait, l'ancien Barman, ouvrit rapidement la porte de la main gauche, et vint fendre la tête du monstre à l'aide de son couteau. Avec le visage tranchait dans sa moitié, du cerveau jusqu'au nez, le démon tombas comme du papier. Le jeune homme prit alors l'enfant par l'épaule, et l'entraîna dans l'appartement. Il s'empressa de fermer la porte. Tâché de sang, il remit le couteau à sa ceinture, et posa un genou à terre. Il prit alors le garçon dans ses bras, et passa ses mains dans ses cheveux. Il tremblait encore de peur, et pleurait toujours. Dante tentas de le rassurait du mieux qu'il pouvait, même si c'était peine perdu, et totalement futile.

« Chut, je suis là. Cesse de trembler… »


Il pouvait bien comprendre ce que ressentait ce garçon. Mais, le temps était-il bien à se réconforter. Si les zombies prenaient l'immeuble d'assaut, alors les deux vivants devaient fuir l'endroit au plus vite, retourner dans la voiture de l'ivrogne, et repartir loin d'ici. Seulement, les itinéraires pour rejoindre le véhicule n'étaient pas nombreux. Ils risquaient donc te tomber sur des zombies, et, plus ils attendraient, plus l'infection sera avancée. Plus ils auraient donc de risque de se retrouver nez à nez avec les zombies... Mais, pour fuir, il devait d'abord mettre le petit en confiance... Si il ne gagnait par sa confiance, l'enfant pourrait devenir un fardeau, et un obstacle à sa fuite. Et la confiance passait par les présentations.

« Je m’appelle Dante… »
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeMar 15 Fév - 0:23

Le pauvre garçon, qui ne devait avoir guère plus de huit ans, lève ses yeux humides vers vous et enfouit son visage dans votre haut en s‘y agrippant fermement. Il ne semble pas pouvoir vous répondre pour l’instant. Peut-être même a-t-il perdu la parole après avoir vu sa mère se transformer en une effroyable créature.
Vous le laissez humidifier votre haut pour soulager ses craintes et son immense tristesse ,et vous cherchez un moyen de sortir du piège en rencontrant le moins possibles d’infâmes créatures. Malheureusement, cet espoir est bien mince. Vous êtes au quatrième étage, il est donc impossible de sauter par la fenêtre sans que la chute ne se révèle fatale. Aussi, la moindre blessure pourrait être un frein à votre survie. Au sortir de votre appartement, vous savez qu’il y a les escaliers et l’ascenseurs, et l’agilité légendaire des zombis ne les aidaient certainement pas à appuyer sur les boutons. Cependant, leur ouïe fine ne manquerait pas de remarquer l’activité de l’ascenseurs et vous vous retrouverez ainsi coincé et cerné. Avec un enfant incapable de se défendre, ce ne serait pas la plus simple des choses que de s’en sortir. Et les escaliers…Ils devaient grouiller de voisins malades à la démarche gauche.
Alors ? Une idée pour vous sortir de là, monsieur InFamous ? 
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeMar 15 Fév - 20:55

Sûr de lui et de sa bonne surveillance, Dante c'était entièrement focalisé sur la menace que pouvait représenter l'arrivé de zombies vers son immeuble. Il avait contemplé l'extérieur et la principale rue d'où les zombies devait arriver, la même qu'il avait emprunter quelques minutes avant pour se mettre à l'abri. Seulement, il n'avait pas pensé au pire. Il était persuadé que les démons arriveraient, tôt ou tard, par le même chemin qu'il avait prit. Il aurait largement eu le temps de rejoindre sa voiture et donc, de fuir. Oui, il n'avait pas prévus une attaque de l'intérieur. Le bâtiment était déjà contaminé avant qu'il vienne s'y réfugié. Certains de ses voisins étaient déjà atteints du mal. A l'heure qu'il était, il devait être entouré de zombie, et rare devait être les habitants qui ont échappé à leurs griffes. Il croyait s'être mis à l'abri, en sécurité le temps de se remettre de ses émotions, mais il avait réussit qu'a piéger, qu'a se bloquer dans un trou à rat. Mais comment en sortir?

Il venait de sauver la vie d'un gamin d'environ huit ans, et, pour cela, il avait été contraint de tuer la mère de l'enfant changé en zombie. Les pleurs et les larmes de l'enfant ne cessèrent pas, bien au contraire, il s'intensifiait. Mais cela, il le comprenait, sans doute mieux que quiconque. Lui aussi s'était retrouvé devant les corps inanimés de sa famille, plongé dans une marre de sang. Bien qu'ils ne fussent pas assassinés par des zombies, il s'était retrouvé très jeune face à cette horrible scène. Bien qu'il comprenait la douleur que pouvait ressentir le gamin, pouvait-il vraiment savoir ce que l'on pouvait ressentir lorsque le coupable se tenait devant nous, nous prenant dans ses bras?

Dante ne pus contenir les sanglots de son nouveau protégé, malgré les paroles réconfortantes qu'il tentait de lui murmurait. Il resserras alors son étreinte, et le laissa pleurer, ne perdant pas de l'esprit leurs maigres chances de sortir vivant de cet immeuble. L'enfant enfouie son visage contre son torse, et humidifiant de plus en plus les vêtements du jeune britannique. Malgré les nombreuses fois où le meurtrier demandait le nom de l'enfant, il ne reçus aucune réponse. Le gamin ne voulait pas parler, ou peut-être, ne pouvait plus parler, après les terribles visions qu'il à eu de ce nouveau monde sombre et infernal. Tuerie, massacre, transformation, c'était cela qui attendait les survivants de ce chaos. Étaient-ils vraiment aptes à affronter de telles circonstances? Maintenant que Dante y pensait, il ne devait pas réfléchir à de telles choses. C'était le Destin qui l'avait choisit pour survivre. Et peut-être sa Tâche consistait à sortir ce gamin de cet enfer, de cette habitation devenue un quartier général à zombie. Comment pouvait-il sortir de ces lieux avec l'enfant? Difficile à dire, l'espoir était mince, et la lueur de celui-ci était pratiquement consumé dans les ténèbres alentours... il n'y avait pas beaucoup de solution. Ils devaient sortir, en croisant le moins de zombies possible. Alors, par où s'enfuir.

La première possibilité, permettant de rencontrer les moins de monstre possible, était de sauter par les fenêtres, et rejoindre la voiture qui l'emmènerait loin de ce trou à rat. Seulement, ils se trouvaient au quatrième étage, et un tel saut les tuerait tous les deux. Ce n'était donc pas la solution à leur problème. Il pouvait prendre l'ascenseur, et rejoindre le rez de chausser. Il y avait peu de chance pour que les zombies prennent également ce moyen de descente, ils n'étaient pas assez agiles. Les deux humains pouvaient donc être tranquille le temps que les portes était fermés, mais, les zombies les attendraient sûrement à l'ouverture de celle-ci. Ils serraient donc tous aussi bloqué, et ne pourraient s'en sortir. Les escaliers? Ils devaient donc prendre par les couloirs également, et risquait de rencontrait la totalité des zombies. C'était le moyen le plus dangereux, mais avant tout celui qui présentait le plus de taux de réussite. N'oublions pas qu'une seule morsure condamne un humain à devenir un zombie...

« Ha moins que... »


Relevant brusquement la tête, il manquas de faire sursauter le pauvre gamin qui pleurer dans ses bras. L’ascenseur ! C’était peut-être la clé de leurs survies. Ils prendraient les escaliers, mais ne devait pas négliger l’avantage que pouvait leur procurait l’ascenseur. Il sépara l’enfant de son torse, et plantas son regard dans le sien. Pour que le plan marche, il absolument se calmer. Sécher ses larmes, et rester fort le temps de leur fuite. Le moindre sanglot pouvait les trahir. Il prit une légère inspiration, et, séchas délicatement, du revers de la main, les larmes qui coulaient le long des joues de l’enfant. Il espérait ne pas demander l’impossible à un si jeune être qui venait de perdre sa famille…

« Ecoute moi mon grand… tu dois sécher tes larmes,
Faire cesser tes pleurs, au moins jusqu'à ce que l’on soit sortit.
Nous allons nous enfuir, ensemble. »


Dans le folklore, les zombies étaient dépourvus de vue, ils étaient aveugles, et se reposaient entièrement sur leurs autres sens. Ce handicap pouvait leur être profitable. Pour se diriger, ils devaient sûrement compter sur leurs ouïes… Dante prit une nouvelle fois l’enfant dans ses bras, espérant ne pas se tromper, et que les croyances étaient fondées, sinon… ils y passeraient. Il se relevas lentement, et mis la main sur la poignée, après avoir pris soin de regarder si la voie était libre. Il ouvrit lentement la porte, et portas son doigt à sa bouche, faisant signe à l’enfant de ne pas faire de bruit. Il passa la tête dans le couloir, espérant que la voie jusqu'à l’ascenseur était libre… Tenant toujours dans sa main celle de l’enfant, il avança lentement. Le sol et les murs était couvert de sang, et, parfois, l’on pouvait entendre une goutte du liquide de vie tombait dans une flaque rouge. Les sens en alerte, il restait prêt à sortir ses pauvres armes. Dans sa poitrine, son cœur battait de plus en plus fort, sujet au stress. Un pas après l’autre, lentement, sans faire de bruit, les deux âmes encore vivantes se dirigèrent vers la porte de métal. Des gouttes de sueurs vinrent parler le front du britannique. Il tendit le bras et, du bout du doigt, appelas l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent, il passa alors rapidement le bras à l’intérieur, pour appuyer sur le bouton menant au premier étage… Il se hâtas pour sortir, et, lorsque les portes se refermèrent, il se trouvait toujours dans le couloir. Se tournant vers l’escalier, il se mit à avancer vers les marches, espérant que le bruit provoquait par l’ascenseur descendant au premier étage occupent les zombies assez longtemps, suffisamment pour les écartait de sa voie.
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeMer 23 Fév - 18:22

Vous êtes dans les escaliers et votre but est de sortir le plus vite possible de cet immeuble infesté de zombis. Pour se faire, vous avez brillamment pensé à la diversion que l’ascenseur vous accorde…
Seulement, les zombis sont loin d’être rapides, ils avancent vers l’ascenseur, oui, mais d’une marche lente, lourde et maladroite. Et l’ascenseur dont le rôle est pour le moment d’accéder au premier étage ne va pas se permettre de les attendre.
Dans cette configuration, courir ne servirait à rien: vous ne pouvez pas être aussi rapide que la machine en entrainant l’enfant_ ce poids que vous avez gentiment pris en charge_ par la main. L’enfant et vous êtes donc ,malheureusement , bloqués entre le troisième et le deuxième étage. Et les zombis reprennent leurs dangereux vagabondages.Soudain, l’alarme incendie retentit. Les créatures sont déboussolées et cherchent à s’orienter vers la source du bruit.
Vous devriez en profiter avant que cela ne cesse.
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeVen 25 Fév - 19:32

L'ascenseur fit un bruit monumentale en descendant jusqu'au premier étage. Comme l'avait espéré Dante, les zombies furent attirés par le bruit, cherchant perpétuellement de la chair fraîche. Si les deux survivants s'était installé dans l'ascenseur pour descendre au rez-de-chaussée, les monstres auraient vite fait de bloquer la sortie de la boite de fer, piégeant ainsi les deux humains. Personne n'aurait pus les sauver, et ils auraient fini par rejoindre les rangs de l'armée des morts. Pour l'instant, l'ingénieuse, ou non, idée de Dante permettait à l'enfant et à lui-même de survivre, mais pour combien de temps encore ? Dans ce monde chaotique, la moindre erreur pouvait nous goûter la vie... mais pour l'instant, ils étaient vivants. Les monstres avaient orienté leur vagabondage macabre pour rejoindre le premier étage. Le champ était donc libre pour sortir de l'immeuble, enfin, si tous se passaient pour le mieux.

Dante attrapas la main du gamin, lui recommandant une dernière fois de bien se taire, en posant l'index sur ses lèvres. Le moindre bruit pouvait trahir leur position, et ameuter les zombies vers eux. Le moindre gémissement, le moindre sons de surprise, le moindre bruit de douleur était interdit. C'était le silence, ou la mort. Et entre les deux, le Britannique préférait le silence. Ils commencèrent à descendre les escaliers, traînant l'enfant par la main. Avec l'enfant, leur avancée n'était pas bien rapide, et, après seulement quelques marches descendues, Dante pus entendre les portes de l'ascenseur s'ouvrit. Ils ne leur restait plus que quelques secondes avant que les zombies se remettent à déambuler. Il aurait dû s'en douter, les monstres n'étaient pas bien rapides, contrairement à l'ascenseur. Celui-ci aurait eu le temps de monter et descendre deux fois l'immeuble que les zombies seraient descendus de seulement un étage. Bloqué entre le troisième et le deuxième étage, Dante repéras les horribles gémissements des démons... le leurre n'avait pas occupé ses adversaires assez longtemps, désormais, il se retrouvait dans une situation encore plus critique que si ils étaient restés dans l'appartement d'InFamous. Au moins, ils avaient de quoi se cacher, se camoufler, et échapper aux griffes des zombies, mais là... ils étaient à leur merci. Il stoppa sa progression, préférant réfléchir quelques secondes, plutôt que de foncer tête baissée en espérant survivre. Il ne voyait pas d'astuce qui pourrait le sauver... peut-être pouvait-il retourner dans son foyer, et attendre que les zombies désertes l'endroit pour fuir.

L'enfant serra la main de Dante plus fort, d'un coup, ramenant le jeune homme sur terre. Comment pouvait-il s'autoriser des moments où il ne faisait pas attention à ce qui l'entourait ? Devant lui, lentement, un zombie avancé, émettant ces sons qui les caractérisaient tant. Les bras ballant, il progressait vers eux, mais ne semblait pas les avoir vus. Pourtant, ils étaient justes face à lui, le monstre ne pouvait pas ne pas les avoir vue. A moins que... Dante tourna la tête vers l'enfant. La peur se lisait dans ses yeux, mais, courageusement, il retenait ses plaintes... il se montrait brave et écoutait les consignes du Barman, c'était déjà un bon point. Celui que l'on surnommée Damoclès sortit un des deux petits couteaux qu'il avait pris dans son appartement, il attrapa la pointe de la lame, et, d'un mouvement sec et rapide du bras, l'envoyas se fracassait sur une vitre. Le bruit du choc et celui du verre commençant à se fêler attiras l'attention du zombie qui leurs faisait face. Celui se retournas lentement, et avança vers la provenance du bruit... Ils étaient aveugles ! Ils ne se fiaient qu'à leurs ouïes.

Malgré la situation dans laquelle ils se trouvaient, Dante afficha un sourire, fier de sa découverte. C'était un avantage pour les humains, et peut être la clé de leurs survies. Peut-être que, en se reposant sur cette caractéristique des mort-vivants, le gamin et le jeune homme pourrait sortir d'ici vivant. Profitant que la voie était désormais libre, ils arrivèrent à poser le pied sur le sol du deuxième étage... mais il n'était pas sortit d'affaire pour autant, les zombies étaient toujours présents à l'étage, et tous n'avaient pas forcément remarqué le bruit provoquait par le lancé de couteau... ils étaient bien trop nombreux pour les affronter, ou pour les distraire en même temps. Un pas après l'autre, lentement, Dante avançait, sans grande conviction, sans plan dans la tête. Pouvaient-ils passer entre les zombies sans attirer leurs attentions ? Non, impossible. Il se figea alors, indécis. Pourtant, il devait prendre une décision rapidement, très rapidement... Mais peut-être le Destin ne lui autoriser pas de vivre plus longtemps, et que son heure était arrivée maintenant...

L'alarme incendie retentit, comme une aide envoyée par des forces supérieures. Les zombies s'affolèrent, et repartirent pour rejoindre l'origine du vacarme. Le bruit était assourdissant, et, en même temps que l'alarme, de l'eau se mit à tomber du plafond, comme pour éteindre le feu à l'origine de l'alerte... Qu'importe que l'immeuble soit en flamme ou non, c'était une aubaine pour le duo, une chance pour eux de sortir vivant. Cette fois, Dante ne pris pas son temps, le bruit ambiant dans tout le bâtiment couvrirait le son dans sa course et de celle de l'enfant. Ils n'avaient pas de temps à perdre. Dante se tournas vers le gamin, et le fit grimper sur son dos. Il se mit aussitôt à courir, pour rejoindre la sortie et son véhicule de fuite. Il dévala les escaliers, prenant tous de même le soin de ne pas heurter les quelques zombies qui se traînaient. Il déboula au rez-de-chaussée, et, apercevant la sortie, redoublas d'effort.
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeMer 2 Mar - 19:01

Vous avez franchi cette épreuve sain et sauf. De plus, vous avez sauvé l’enfant. Cet enfant qui n’est qu’un poids pour vous et qui ne vous mènera pas bien loin. Vous avez semé les pâles créatures et, à présent, maîtresses de ce monde, qui par rage ou par instinct, s’attaquent à la double porte d’entrée de l’immeuble. Vous gagnez donc votre véhicule et installez le petit bonhomme à l’arrière avant de filer au siège du conducteur. Et vous prenez rapidement la route.
Tout semble calme, cependant, vous accédez très vite à un embouteillage et les gens ne semblent pas comprendre que les zombis sont attirés en grappe par le bruit. Ils klaxonnent et klaxonnent et klaxonnent encore, et voilà une vague de viles créatures qui s’abat sur les voitures à l’arrêt. Enfin…Vous avez de la chance, ce n’est pas si brusque et rapide, puisque les zombis ont la démarche gauche et l’esprit inexistant. Vous voyez donc quelques monstres arriver dans votre direction alors que vous êtes bloqués sur la route. Quelle est votre réaction ?
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeJeu 3 Mar - 20:59

Dante trouvas rapidement la sortie de l’immeuble, et pus ainsi fuir les troupes de la Mort qui avait assiégé le bâtiment. Le gamin sur le dos, le jeune homme réussit à atteindre le véhicule qu’il avait emprunté, ou plutôt volé, à l’ivrogne, qui devait maintenant être transformé en zombie sous les terribles morsures des monstres. Il installa le garçon à l’arrière du véhicule, et sauta derrière le volant. Il mit le contact, et démarras le moteur. Il tourna la tête vers l’entrée de l’immeuble. Les zombies commençaient à se ruer sur la double porte, sûrement interpellait par les bruits de la voiture. La sonnerie incendie avait donc finit de retentir. Les créatures semblaient encore plus enragées qu’à la normale. L’ancien Barman ne perdit alors pas plus de temps, et quittas le parking pour rejoindre la route.

Il ne savait pas qui, ou quoi, avait actionné l’alarme qui avait écarté les zombies de sa route, peut être d’autre personne avait compris que les monstres se fiaient à leur ouïe, et avait déclencher la sonnerie pour les éloignés d’eux. Peut-être y que d’autre survivant se trouvait dans les appartements. Peut-être aurait-il pus participer à leur fuite, et les aider à ne pas finir en déjeuner pour zombie. Dans le nouveau monde qui se formait par cette infection, il fallait assurer sa propre survie, et non celle des autres. Et puis, après tout, pourquoi sauver des personnes qu’il ne connaissait pas ? Dans cette ville, il s’était attaché à peu de gens, pour ne pas dire à personne. Et pourtant, il avait pris, sans réfléchir, cet enfant sous son aile. Il l’avait sauvé de l’assaut des mort-vivants pour une raison qui lui restait inconnus. Ce gamin pourrait vite se révéler être un poids pour la survie de Damoclès. Pourquoi l’avait-il sauvé ? Peut-être parce qu’il se comparait à lui, parce qu’ils étaient tous deux désormais sans famille. Oui, sûrement. Peut-être parce que, malgré les maux qui frappait la ville, il restait « humain »… Ou tous simplement était-ce parce que le Destin en avait décidé ainsi, et qu’il ne pouvait échapper à son Destin. Peut-être sa tâche était-elle de sauver cet enfant des griffes des zombies. Il secoua la tête, il avait autre chose à faire que de penser à cela maintenant. Il devait se concentrer sur sa conduite, et sur sa fuite. Il n’avait pas le temps de s’occuper de ses croyances, du Destin ou de son sort, il devait avant tout survivre à ce fléau… du mieux qu’il le pouvait. Bien qu’au fond, il se demandait si il avait sa place ici.

Il roulait sans vraiment penser à où il voulait aller. Il se contentait de mettre de la distance entre lui et les démons. La radio allumait, il essayait de s’informer de se qui se passait dans la ville Japonaise, mais l’on ne lui appris rien. Il planta alors son regard sur le rétroviseur central, et observas le garnement qu’il avait sauvé… il ne connaissait même pas son nom. L’enfant avant calmer ses pleures, mais des larmes coulaient tous de même silencieusement de ses yeux. Il observait les rues et les ruelles d’Hirado, sans émettre le moindre son. Il devait être sous le choc de la vision cauchemardesque dont il avait était témoin. Il s’était même retrouver confronter à sa mère, transformait en monstre affamé. Dante décida alors de prendre la parole en premier, afin de sortir le gamin des noires pensées où il devait être plongé. Rompant le silence qui régnait dans le véhicule, le britannique interpellas l’enfant.

« Comment tu t’appelle ? »


A peine avait-il posé la question qu’ils se retrouvaient dans un embouteillage de civil désirant quitter la ville. Ils hurlaient, klaxonnaient sans relâche. Rendus fou par la peur et la panique, ils s’insultaient et s’en prenaient au premier venu. Certains même se battaient. Un véritable chaos s’abattait sur cette rue, et, face à cette cohue, aucune organisation pouvait prendre la situation en main. L’Anarchie s’installait, et, progressivement, prendrait sûrement possession de toute la ville, de tous le pays, et du Monde en entier. Mais dans ce manque d’ordre, la survie n’en serait que plus difficile, surtout lorsque l’on sait que les mangeurs d’homme se repéraient grâce à leurs oreilles. Cette cacophonie ne tardas pas à les attiraient. Il avançait, gauchement et lentement, vers l’attroupement d’humain qui souhaitaient fuir cette horreur. Dante bouillonnait de rage dans son véhicule. Il n’avait jamais pensé que les Hommes pourraient être aussi égoïste. Ils ne pensaient qu’à eux. Et, par manque d’organisation, il nuisait à leur vie, et à celle des autres. Décidément, l’humain était vraiment un être méprisable…

Dante aperçut l’armée des ténèbres approchaient. Il comprit très vite la raison de leur venu ici. Avide de chair humaine, attiré par les bruits ambiants dans la rue, ils avaient était vite attirés par cet endroit. Devant, les voitures ne bougeaient pas, et d’autres véhicules c’était agglutinaient derrière lui. Dante et l’enfant étaient bloqués. L’ancien propriétaire du Last Resort chercha une solution pour échapper à ce nouvel assaut. Ils devaient abandonner son véhicule pour ne pas être la prochaine victime des zombies. Fuir, à pied, aussi loin qu’il le pouvait. Il ouvrit donc la portière avant, et fit sortir l’enfant du véhicule par l’arrière. Ils n’avaient pas de temps à perdre. Ils avancèrent dans l’embouteillage, slalomant entre les boîtes de métal regorgeant d’humain. La file était interminable, et, plutôt que de rester dans cet océan de bruit et de cris, Dante emprunta une petite ruelle perpendiculaire à cet amas de fuyard. Ce n’était pas en avançant à travers la foule qu’ils réussiraient à survivre. Il se laissa alors guider par ces pas, les sens en alertes, afin de détecter la moindre présence de monstre sortie des films d’horreur.
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeMar 8 Mar - 16:42

Vous avez finalement abandonné votre véhicule dans ce tas d’humains qui ne sera bientôt plus qu’un tas grouillant de zombis. Tandis que vous avancez à travers la route, l’enfant éclate en sanglots, ne reconnaissant pas le monde dans lequel il a vécu jusque là. Cependant, il continue à marcher et à avancer avec vous, courageusement. Par sécurité, vous atteignez rapidement une étroite rue perpendiculaire. Vous vous y engouffrez et avancez quelques minutes d‘un pas rapide et soutenu, fuyant les horribles monstres qui peuplent maintenant cette terre. L’enfant a un peu de mal à vous suivre, mais ne dit rien et se contente de s’agripper très fort votre main.

Soudainement, vous vous arrêtez, l’enfant avec vous reprend son souffle, écarquille les yeux et enfouit son visage en se serrant contre vous.
Une femme a demi-dévêtue implore votre aide, ses cris sont suivis d’une tripotées d’insultes des plus vulgaires. En fait, cette pauvre femme est la proie et la victime des jeunes gens qui l’encerclent. Un révolver est placé sur sa tempe ,et le garçon qui le tient, un jeune adolescent aux allures de voyous, vous regarde méchamment. Ils sont quatre et passent à tabac une pauvre créature sans défense. Et vous, vous êtes tout seul avec un enfant à protéger.
Que comptez-vous faire ?
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeMer 9 Mar - 21:07

Dans les embouteillages, les voitures ne devenaient pas moins que des boîtes de conserve, regorgeant de chair fraîche, qui attendait que les zombies arrivent et festoient. Il était stupide de rester coincé, en espérant que le bouchons se débloque à temps, offrant une possible fuite. Le mieux à faire pour survivre le plus longtemps possible était de quitter cet endroit, quitte à y laisser, et à y perdre, son seul moyen de locomotion… c’était le choix de Dante, et, désormais, il se retrouvait à pied, accompagné d’un jeune enfant, dans les rues maintenant malfamées d’Hirado. Empruntant divers chemins et ruelles pour s’éloigner des autres individus de son espèce, le jeune britannique marchait à un rythme soutenues, un peu trop rapide pour le gamin qu’il avait pris sous son aile. Il ne se plaignait pas. Quoi que fasse Dante, l’enfant le suivait, obéissait, et ne se plaignait jamais. Il lui arrivait bien d’éclater parfois en sanglot, mais comment pouvoir lui reprocher. Désormais, il était orphelin, et avait vus sa famille se transformer en monstre. L’ancien tueur en série savait pertinemment que, si leur durée de survie leurs permettaient, l’enfant viendrait à penser qu’il aurait dû, et mieux fait, de mourir avec ceux qui l’aimaient. Il le savait parce que c’était une pensée qui le hantait souvent…

Lorsque l’enfant perça le silence d’un nouveau sanglot, Dante ne trouva pas les mots pour le rassurer. Le monde qui les entourait changé affreusement, et, chaque minute, il devenait moins sûr. Alors, quoi dire à un gamin pour le réconforter ? Lui promettre qu’ils vont s’en sortir ? Qu’ils vont survivre ? Malgré ces nombreux défauts, InFamous refusait de faire des promesses, car, lui-même, il détestait cela. Et quoi y’a-t-il de plus horrible que de promettre, à un enfant, quelque chose que l’on savait impossible ?… Il se contentas alors de posait délicatement sa main sur sa tête, et de lui ébouriffait légèrement les cheveux.

Soudain, le jeune homme aux cheveux hivernaux s’arrêta, brusquement. Il sentit l’enfant qu’il protégeait reprendre son souffle, après avoir soutenus le rythme des pas de Dante. Mais, ce repos fut de courte durée. Face au spectacle qui se déroulait devant ses yeux, celui qui comptait désormais sur un tueur en série pour survivre, enfoui son visage dans les vêtements de l’ex-propriétaire du Last Resort. Quatre délinquant, arme au poing, prenaient plaisir à agresser une femme désorientée par l’infection. Elle supplia Dante de lui venir en aide, impuissante face à ses agresseurs. Elle fus aussitôt frappé et insulté par ses assaillants. Encerclant leur victime, à la manière de bêtes affamées, ils n’avaient visiblement pas l’intention de lachait l’affaire. Des larmes roulaient le long des joues de la demoiselle. Le combattant clandestin fronça alors les sourcils, et les nombreuses rides de colère, apparus prématurément sur son visage, vinrent renforçait l’allure ténébreuse qui le caractérisait. La Haine montait en lui, il sentait son sang bouillonnait au plus profond de ses veines. Un sentiment qui le hantait, et dont il s’efforçait de canaliser, apparus en lui. Il ne pouvait admettre une telle injustice. Mais il n’était pas idiot pour autant, il voyait bien qu’il était en position de faiblesse, devant lui se tenaient quatre hommes armés, dont un d’un revolver, alors que lui était seul, munis d’un couteau à lancer et d’une lame pour le combat au corps à corps. Il était loin d’être avantagé. C’était eux qui étaient en position de force. Il prit alors une légère inspiration, et, essayas de se montrer diplomate, malgré le volcan qui rugissait au plus profond de son âme :
« Nous avons déjà beaucoup de problème.
Est-il vraiment utile de s’adonner à pareil jeu ?
Cessaient donc de vous en prendre à cette femme,
Et fuyaient plutôt pour conserver votre vie. »
Les paroles de Dante ne durent pas avoir l’effet qu’il désirait. Les quatre hommes se tenaient toujours devant lui, et n’affichait pas véritablement l’envie de donner de l’importance aux phrases du ténébreux. Et à vrai dire, cela n’étonna aucunement l’ancien tueur en série. Les membres des bandes dans ce genre là, il les connaissait bien, et les méprisait encore plus. Après avoir toujours rêver de commettre méfait sur méfait, mais sans jamais exécuter leurs désirs par peur des autorités, ils profitaient de cette situation de crise pour assouvir leurs envies. Ils étaient les plus méprisables de tous les autres délinquants et autre hors-la-loi. Une nouvelle plainte s’échappa des lèvres de la jeune femme, tirant Dante des ses pensées. Pendant une seconde, le silence régnât sur l’endroit, malgré les émeutes de zombies qui attaquaient les humains plus loin. Personne ne parlait, ni les agresseurs, ni le Britannique. Puis, les yeux de Dante se posèrent une nouvelle fois sur la demoiselle. A moitié dévêtue, les yeux larmoyants, affichant quelques plaies sur son corps, il semblait être, plus qu’une victime de passage à tabac, celle d’un… d’un viol ? Une terrible scène revint dans l’esprit de Dante, une image qu’il ne pouvait oublier, et qui le hanterait jusqu’à sa mort…

Caché des agresseurs dans un placard de vêtement, entourait d’ombres et de ténèbres, Dante avait réussi à pousser légèrement un des battants de la porte sans attirer l’attention des malfrats. Il parvenait à voir ce qui se déroulait dans un champ assez réduit, et à mieux entendre les hurlements et les plaintes de sa mère. Il avait vus un homme à la musculature assez impressionnante, plaquer sa mère contre le sol, et attrapait fermement le poignée de sa victime afin qu’elle cesse de le frapper. De sa main libre, à l’aide d’un couteau aiguisé, il prit plaisir à déchirer lentement les vêtements de la femme fragile. Ravie de ce qu’il pouvait voir, il profitait de l’occasion pour enfoncer le lame dans la chair de la mère par ci, par là. Puis, il vint à abuser d’elle, la forçant à la relation sexuelle, la dernière de la mère de Dante… Après avoir suffisamment assouvis ses fantasmes et ses désirs, il l’égorgea, sous les yeux de l’enfant, impuissant face à ce qui se déroulait sous ses yeux.

Trop de souvenir lui revint en tête, il revoyait toute la scène, dans les moindres détails. Les dernières minutes de sa défunte mère, le visage de l’agresseur, la lame luisante du couteau, le sang qui coulait le long du corps de sa maman. Il lui semblait qu’il revivait cet atroce passage de sa vie une seconde fois. Il en vint même à ressentir alors ce qu’il avait ressentit à l’époque. Les poings d’InFamous se resserrent, tous ses muscles se contractèrent… c’était bien plus que la colère qui montait de plus belle en lui. Le volcan qu’il était allait exploser… Il ne pu déterminer combien de temps il était resté là, à regarder la femme à moitié déshabillée. Tous ce qu’il savait à cet instant, c’était qu’il y avait au fond de lui, une sensation qu’il avait éprouvé quelques années plutôt. Tous les traits de son visage se détendirent, comme si aucune ride n’avait jamais existé sur son visage. Son regard, toujours cristallin, laissait apparaître les plus profond abîme de son âme noire et corrompue. Il n’avait envie que d’une seule et unique chose. Il avait envie de voir leurs sangs coulaient, giclaient sur ses mains, et se délectait de la douce chaleur qui émanerait de se contact. Il avait envie de faire de leurs corps un buffet pour les monstres. Il avait envie de les faire crier, et, d’arracher un par un, oreille, nez, œil, doigt, à leurs propriétaires. Il avait envie de les faire souffrir, et de les voir mourir, sous ses yeux. Pendant quelques instants, il tentait de contenir cette envie, de peur de redevenir Damoclès… ce monstre qu’il avait tenté d’emprisonner au fin fond de son âme. Mais il laissa cette facette de sa personnalité prendre le dessus, et contrôler son esprit. Il fit un pas en avant, et, sans un mot, avanças son second pied. Une étrange aura d’Ombre l’entourait, et, petit à petit, s’étalait sur les lieux. Il porta sa main vers les couteaux qui siégeaient à sa ceinture, prêt à en lancer. Il comptait en lancer un vers celui qui tenait le revolver, pour au moins le déstabiliser, afin de pouvoir planter le plus grand couteaux dans la chair de ce type. C’était le plus dangereux, c’était donc celui qu’il devait éliminer en premier. Il se chargerait des autres après…

Il ne pensait plus qu’à une chose… tuer !
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeDim 13 Mar - 18:05

Vous lancez votre couteau, désireux de déstabiliser l’homme au révolver, mais l’arme vient se planter dans son cou. Il panique, lance un dernier cris avant de s’effondrer et meurt. Les trois autres sont effrayés. Tandis que deux prennent la fuite, lançant là la pauvre victime qui hurle en fixant le cadavre, un autre ramasse le révolver et le pointe sur vous, sans la moindre hésitation.
Cependant, tout ce vacarme attire les zombis trainant aux alentours. Et l’enfant, perdu , préfère soudainement se jeter sur l’une des créatures. Celle-ci ne se fait pas prier pour mordre dans la chaire fraiche et jeune.
Votre caractère meurtrier, bien qu’il soit tout à fait juste, vous nuit considérablement. Vous perdez vos compagnons ainsi, à résoudre les maléfices de l’humanité, victime de votre propre violence. Mais, après tout, cet enfant d’environs huit ans n’était qu’un poids pour vous. Il n’y avait aucune utilité à le laisser en vie. A présent, c’est un zombis qui est prêt à bondir sur le moindre sujet bruyant.
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeLun 14 Mar - 20:40

Dante avait réussit à lancer le couteau rapidement, prenant les agresseurs de court. Il réussit à atteindre sa cible, en un point encore plus critique qu’il avait visé. En arrivant à planter la lame dans la gorge de l’homme au revolver, il avait réussit à écarter ce danger potentiel. Après avoir hurler une dernière fois, il s’écroula sur le sol, son sang se déversant sur le sol de la rue. Le meurtrier avança vers le cadavre, regardant du coin de l’œil deux des trois autres bandits fuir les lieux. Il s’agenouillas sur le corps, et trempas son index dans le sang encore chaud de sa victime. Il porta son doigt à la bouche. Moins d’une seconde après, il recracha le liquide vital. Le sang de cette vermine était immonde, infecte. D’un coup sec, il retira le couteau de l’entaille, provoquant un filet de sang qui vint se loger sur le visage de Damoclès. Il n’allait tous de même pas laisser un couteau sur un corps sans vie…Il se redressa, et se retournas, lentement. Sur les quatre malfrats, il en restait un.

Pointant le revolver vers le britannique, après l’avoir récupérer sur le sol, ce dernier n’avait apparemment pas l’intention de fuir. Il avait l’air fort décidé à vengeait la mort de son compagnon. Entre les deux hommes, la pauvre femme hurlait, en fixant le cadavre de son agresseur. Il ne pensait même pas à une éventuelle arrivé des zombies affamés, attiré par tous ce bruit et ses hurlements. Dante se contentait de fixait, dans les yeux, celui qui se tenait face à lui. Il en était convaincu, ce mec ne tirerait pas. Il n’avait rien d’un tueur, dans ses yeux, bien qu’il y avait de la détermination, l’on discerné surtout beaucoup de peur. Il fit un pas en avant, s’approchant de la femme. Il posa un genou à terre, et tendit la main. Bien que son esprit meurtrier était bien présent dans sa tête, il n’en avait pas après elle. Elle la saisit, et il l’aida à se redresser. Il passa son bras autour de ses épaules, et la gardas contre lui, histoire qu’elle se sente plus en sécurité. Le regards cristallin d’InFamous fixa, à nouveau, durement celui qui tenait le revolver. Il était toujours braqué sur lui.

Dans son sombre passé, Dante avait déjà été exposé aux armes à feu, et avait même était gratifié d’une balle dans l’épaule. Mais souvent, son aura de ténèbres et sa prestance avaient dissuadé, impressionné, ses opposants. Dans la ruelle avoisinante le lieu de la scène, des râlements et des bruits de marche se firent entendre. Les zombies arrivaient, attiré en ces lieux par les pleures, les cris. Ils approchaient, de leurs démarches gauches et mal assurées, toujours pousser par leur insatiable faim sans fin. Dante tendit sa main gauche, afin d’inviter l’enfant à venir la prendre. Ils devaient partir, et fuir à nouveau les lieux. Il était persuadé que, si il lui tournait le dos, l’homme au revolver ne tirerait pas. Ils n’avaient guère le temps de rester en ces lieux. D’un mouvement de tête destiné à l’enfant, Dante doubla son invitation. Ils devaient partir, au plus vite. Désormais les monstres se distinguaient parfaitement.
« Viens… »

Les larmes aux yeux, l’enfant tournas le dos à Dante, et, en hurlant, se jetas dans la troupe de créature. Elles ne se firent pas prier pour croquer dans la chair fraîche et jeune de l’enfant. Le sang coula à nouveau, mais la chair ne parvint pas à satisfaire l’appétit glouton des zombies. C’est à ce moment que les esprits de Dante lui revinrent totalement. En voyant ce terrible repas, en voyant l’enfant qu’il avait sauvé ce faire dévorer par les monstres, il ne pus s’empêcher d’écarquiller les yeux. Il resserra son étreinte autour des épaules de la femme, et tentas de contrôler ses émotions. Car, si il ne c’était pas laissé emporté par celle-ci en voyant la pauvre victime à moitié dénudé, qu’il avait gardait son calme au lieu de redevenir un tueur sans scrupule, l’enfant serait sans doute. Il comprit alors que, dans sa lutte pour la survie, son pire ennemi ne serait pas les monstres qui déambulaient, mais lui-même.

D’ailleurs, autour d’eux, les créatures infernales reprenaient leurs quêtes de chair. Le silence qui régnait sur les lieux ne trahissait aucunement leurs présences. Dante calmas sa respiration, et, posant sa main sur la bouche de la jeune femme, s’assura qu’elle ne puisse crier, ou hurler. Les Affamés se reposant sur leur ouïe, ils avaient une grande chance de pouvoir partir, et de ne pas finir en repas. Seulement, l’homme qui se tenait devant Dante et la jeune femme gardait son revolver braqué sur l’assassin de son ami. Si ils voulaient partir, ils devraient se débarrasser d’eux. Mais l’affronter avec le couteau serait bien trop suicidaire. Il appuierait sur la gâchette avant que Damoclès puisse l’atteindre, le coup de feu attirant les monstres. Et puis, même sans l’histoire de l’arme, atteindre l’homme sans toucher un zombie serait bien trop complexe. Un sourire macabre et provocateur vint déformer le visage sans expression du tueur en série. Il venait d’avoir une idée relevant de la folie meurtrière. Même dans de tels instants de stress et de désir de sang, l’esprit de Dante continuait de tourner. Et c’était, sans nul doute, dans le domaine de la tuerie que l’ex Barman avait le plus d’imagination… quoi de plus normal après avoir passer son enfance à rêver de meurtre et de vengeance…

Il fouillas dans sa poche de pantalon, et arrivas à attraper trois pièces de monnaie, en faisant le moins de bruit possible. D’un geste de bras, il envoyas les pièces se fracasser au pied de l’homme au revolver. Attiré par le bruit du métal rebondissant sur le sol, les Infectés se ruèrent sur le porteur d’arme. Prit de panique, il tiras sur les monstres, mais, au défaut de pouvoir les tuer, il ne faisait que trahir de plus en plus sa position. Sous les morsures répétées des zombies, il finit par pousser son dernier souffle. Dante profita de cette diversion pour partir, en compagnie de la jeune femme. Sur les lieux du crime, il ne restait plus que des monstres, et trois pièces laissait pour chacune des victimes, comme avait l’habitude de le faire Damoclès. Afin de payer la traversée du monde des morts.

Traînant la pauvre femme à travers de nouvelle rue et ruelle, à la recherche d’un éventuel abris le temps de reprendre ses esprit, Dante s’écartait de plus en plus des macabres lieux où avait péri l’enfant qu’il tentait de protéger des monstres…
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeJeu 17 Mar - 21:21

Vous avez réussi à vous sortir de cette affaire avec succès. Cependant, vous vous êtes rendus compte que vos envies meurtrières seront dorénavant bien plus lourdes qu’à l’accoutumée. Vous avancez sans éveiller l’attention des zombis tout en obligeant la femme tremblante et choquée à marcher en silence.
Vous semblez, tout comme elle, complètement perdu. Mais vous espérez retrouver très vite vos esprit quand vous aurez trouvé un abris.
Vous voilà exaucé, le cinéma s’érige devant vous, tel un géant de fer à la force calme. Cependant, c’est un petit cinéma qui ne semble pas avoir beaucoup de succès. Vous y voyez quelques personnes, une vingtaine tout au plus, aux regards inquiets et qui n’osent pas sortir du bâtiment. Celui-ci est un endroit calme et sombre, vierge de toute contamination des créatures gauches et pâles. A l’intérieur, un petit écran a été installé dans le hall, à côté du stand de pop-corn et de sucreries. Aussi, le hall possède quelques fauteuils accueillants.
Pourquoi ne pas y faire halte ? Vous pourrez certainement vous y reposer quelques heures.

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Dante Heyward

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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeVen 1 Avr - 21:45

Revêtir le costume de Damoclès avait quelque chose de malsain. C’était renoué avec le passé de Dante, de faire revivre un tueur en série qui a mis Scotland Yard et Interpol en alerte. C’était redevenir ce que le Britannique essayait de ne plus être, ce qu’il était avant qu’il ait accomplis sa vengeance. Avant qu’il foule le territoire Japonais, lorsqu’il se délectait de la mort de ses cibles, qu’il prenait un plaisir sadique à torturer ses victimes, qu’il admirait le sang qui se déversait. C’était re-fusionner avec celui qui l’on surnommée « L’héritier de Jack l’Eventreur », celui qui avait terroriser la Grande-Bretagne, qui avait inquiété la Reine, qui restait dans les ombres malgré les investigations mené par les forces de l’ordre. En proie à une vision du passé, il avait subitement changé sa personnalité pour redevenir l’homme assoiffé de meurtre. Sans scrupules, il n’avait pas hésiter un seul instant à mettre un terme à la vie de ses hommes qui harcelaient cette jeune femme, malgré la situation de crise dans laquelle était Hirado, le Japon, et le Monde. Il avait d’ailleurs laissé l’armée des morts-vivants terminer son travail, dévorant celui qui avait récupéré le revolver…

A ses côtés, il manquait tout de même celle de l’enfant qu’il avait sauvé dans l’hôtel mais qui, par sa faute, avait finis par se jeter dans la troupe de zombie. Dante n’arrivait pas à comprendre pourquoi au début, mais la réponse était clair dans son esprit. L’âme de ce gamin était bien mieux là où elle était que sur terre. Après le meurtre de ses parents, il avait lui-même tenté de mettre un terme à sa vie, à plusieurs reprises. Il avait même fini par regretter de ne pas être mort à leurs côtés. Cet enfant avait pris une bonne décision, mais Dante ne pourrait pas s’empêcher de penser qu’il était responsable de cette tragédie. Si il n’avait pas cédé à ses pulsions, il aurait peut-être pu changer le cours des choses…

Le frissonnement de la femme qu’il venait de sauver, au détriment de celle de l’enfant et de deux des crapules, vint le tirer de ses pensées. Comment pouvait-il imaginer pouvoir changer le cours des choses ? C’était le premier à dire que le Destin était écrit à l’avance, avant même la naissance de l’être humain, et que c’était la fatalité qui régnait en maître sur le Monde. De n’importe quelle façon, cet enfant serait mort, parce qu’il avait achevé sa « tâche », et que les forces supérieurs n’avait plus besoin de lui. L’Orphelin comprit alors que, devant la porte de son appartement, lorsqu’il avait sauvé le garçon, il n’avait fait que retarder l’heure de sa mort, et qu’il aurait dû mourir dévorer par sa défunte mère. Peut-être en serait-il de même pour cette jeune femme… non, il ne pouvait pas, il ne devait pas, laisser mourir cette femme, alors qu’il avait sacrifié la vie d’un jeune enfant, et de deux déchets, pour la sauver.

Elle était en état de choc, et quoi de plus normal lorsque l’on est prête à se faire violer, que l’on est sauvé par un fou à lier, in extremis de se faire dévoré par une nuée de zombie. Il lui arrivait de trembler, toujours en proie à la peur. Ses yeux semblaient vides et éteints. Son corps semblait frêle, fragile. Physiquement, elle était épuisée. Et Dante n’était pas en meilleur état, il n’arrivait pas à fixer son attention sur sa survie, ses pensées divaguer sans cesse, il ne parvenait pas à se concentrer. Il avait besoin de refaire ses forces. De manger, de boire, de se poser quelques minutes… il devait se ressourcer. Et surtout, mettre de la distance entre lui et les zombies, trouver un endroit calme et sécurisé.

En vagabondant dans les rues et les ruelles d’Hirado, son souhait fut réalisé. Devant lui se dresser un cinéma de quartier, qui ne semblait, d’ordinaire, pas beaucoup fréquenté. C’était l’abris rêver pour refaire ses forces. A l’intérieur de celui-ci, Dante pouvait distinguer une vingtaine de personnes qui le fixait, lui et la femme. Ils les dévisageaient, afin de savoir si il était humain ou zombie, mordus ou sain. Ils devaient s’être retranché dans le bâtiment après l’apparition des morts-vivants, et tentaient de tenir leurs positions. A la vus même de la bâtisse, InFamous ressentait ses forces lui revenir, bien qu’il en manquait quand même. Lentement, l’ancien barman approcha ses lèvres de l’oreille de la femme, qu’il gardait toujours prêt de lui. Il murmuras alors ses mots, afin d’être le plus discret possible :
« Nous allons faire une halte… »

Il desserra l’étreinte qu’il exerçait autour des épaules de la demoiselle, et levas les mains en l’air, désirant faire voir qu’il n’était pas venus avec de mauvaise intention. Lentement, accompagné de la pauvre victime, il s’approcha de la porte d’entrée. Avec des gestes doux et lent, il posa la main sur la poignée de la porte, et la tiras vers lui. Il laissa passer la femme avant lui, exprimant un léger geste de courtoisie, bien qu’elle n’avait pas forcément sa place dans ce monde morbide et sanglant. Il pénétras dans le cinéma à la suite de sa nouvelle protégée, les humains présents avaient aménagé le lieu afin d’y survivre le mieux possible. Ils avaient l’air tous sains, et aucun ne semblait contaminé, mordus… Dante savait pertinemment que morsure allait de paire avec transformation, il en avait fait l’expérience avec la victime de son bar, qui avait finis par se transformer sous ses yeux. C’était l’endroit qu’il recherchait, mais, partout autour de lui, il se retrouvait encerclé par des survivants, qui le dévisageaient les deux inconnus de plus belle…
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitimeJeu 7 Avr - 20:42

Vous êtes entré dans le cinéma et avez libéré la pauvre femme. Celle-ci, telle une âme en peine, se trouve une place sur les fauteuils de l’accueil, ne bouge plus et ferme lentement les yeux pour oublier cet univers en déclin. Personne ne l’a interpellée, ni ne l’a dérangée. Tous voit bien que vous n’avez pas été mordus, et en omettant votre fatigue compréhensible, vous avez l’air en forme. Ils n’ont donc pas à s’inquiéter. Alors, une fois que vous avez pénétré dans le cinéma, la vie reprend son cours normal dans le bâtiment. Les gens ont fait de ce bâtiment leur nouveau Hirado. Ils essaient d’ignorer la catastrophe qui sévit à l’extérieur. Aussi, le cinéma dispose de deux salles à grands écrans, et de deux points où vous restaurez _ contre quelques yens, toutefois. A la différence de ces derniers, les salles de cinéma sont en libres accès et servent souvent de dortoir à quelques malheureux.
En bref, cet endroit est assez sécurisé et accueillant pour vous y reposer sans vous inquiéter.
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MessageSujet: Re: Devil Child   Devil Child I_icon_minitime

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